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Trois assurances à avoir en cas de colocation

Pour les jeunes qui optent pour la colocation, il existe trois moyens de couvrir leur responsabilité civile et leurs biens.
©Filip Ysenbaert

1/ La RC et l'assurance habitation des parents

L’assurance habitation et l’assurance RC familiale des parents continuent en principe à couvrir le jeune qui habite en colocation, pour autant qu’il n’élise pas officiellement domicile dans le bien de colocation. S’il est le seul locataire principal, l’assurance habitation des parents continue, comme dans le cas d’un kot, à le couvrir lui, mais aussi l’ensemble de l’appartement.

De fait, comme l’explique Gerrit Feyaerts, porte-parole d’AG Insurance, "si le contrat de bail est signé par une seule personne (locataire principal), c’est celle-ci qui est responsable à l’égard du bailleur, y compris si les dommages sont causés par des ‘sous-locataires’ (non-signataires du bail). L’extension via le contrat des parents vise alors l’ensemble de l’appartement (y compris les autres chambres éventuelles). Ceci n’empêche pas la possibilité d’exercer par la suite un recours contre les sous-locataires. C’est pourquoi il est conseillé aux autres occupants d’assurer leur RC locative"

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2/ L’assurance habitation commune

Plus fréquemment, les colocataires vont souscrire une assurance habitation commune pour leur appartement, au nom d’un seul preneur et dont le coût sera réparti entre tous les colocataires. Les modalités de paiement et de répartition de la prime feront l’objet d’un accord dans le pacte de colocation, qui doit être annexé désormais en Région bruxelloise et en Région wallonne à tous les baux de colocation.

Les couvertures "contenu" et "vol" peuvent également être contractées en commun par tous les colocataires. En cas de départ/arrivée d’un colocataire, le preneur (seul interlocuteur de l’assureur) devra prévenir la compagnie du changement d’assuré. Si c’est le preneur qui s’en va, un nouveau contrat devra être signé.

3/ La clause d’abandon de recours

Pour éviter ces petites tracasseries administratives, le propriétaire peut proposer aux colocataires d’ajouter une clause d’abandon de recours dans sa propre assurance incendie – moyennant la prise en charge du surcoût par les colocataires – afin que ces derniers ne doivent pas souscrire leur propre assurance incendie. Ils devront toutefois assurer de leur côté le contenu et éventuellement ajouter une protection contre le vol.

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