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L'indice Trevi scrutera désormais le marché locatif de près

Les prix de vente des habitations se sont globalement maintenus durant l’été, malgré un léger tassement saisonnier de l’activité et de l’indice (113,91 pour 114,26 au 2e trimestre). Mais ce sont les loyers qui attirent aujourd’hui l’attention du réseau de courtage immobilier.

Le réseau Trevi surfe sur la vague estivale, en notant une nouvelle légère augmentation de la proportion d’acquéreurs-investisseurs, qui représentent 39% du total des acheteurs répertoriés dans les statistiques de l’enseigne belge.

Hausse des loyers programmée?

©Ph.C.

"Dans un marché dont la proportion d’investisseurs croît de manière régulière dans toutes les zones urbaines et dans les trois régions du pays, il est capital de veiller à analyser de manière plus systématique et ciblée l’évolution des rendements locatifs. Nous le ferons désormais tous les 6 mois en ciblant deux paramètres: la durée moyenne du délai pour conclure une location et le volume de transactions. Si, depuis six ans, les valeurs locatives moyennes sont restées stables au point de couvrir à peine l’indexation, il sera pertinent d’observer que l’augmentation programmée de la demande n’impliquera pas une hausse des loyers dans la foulée", motive Eric Verlinden, le CEO de Trevi.

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Celui-ci concède qu’en cas de remise en location d’un bien, les courtiers sont parfois même obligés pour l’instant de ramener le loyer affiché à ce qu’il était 3, 4 ans auparavant, sans même pouvoir tenir compte de cette indexation des prix à l’acquisition. "Le seul marché locatif qui a connu une hausse – de l’ordre de 15% en moyenne sur six ans - concerne les petites habitations louées entre 400 et 600 euros dans des villes à forte valeur comme Bruxelles, Anvers, Gand, Namur, Louvain ou le Brabant Wallon", concède le patron. On parlera ici davantage de rattrapage que de hausse locative, d’ailleurs.

Des piliers solides

Le CEO de Trevi se veut toutefois rassurant: un marché actif et raisonnable, en équilibre entre les Régions, une croissance plus forte sur les petits logements (tant à la location qu’à la vente), une demande croissante des investisseurs et enfin un environnement économique stable ont de quoi conforter les perspectives de l’immobilier résidentiel en Belgique. Et les récentes modifications législatives en matière de bail résidentiel ne seront pas de nature à modifier ces conditions.

Pour Eric Verlinden, c’est dans l’adéquation entre produits offerts et demande - en mutation réelle pour l’instant - que se trouve la clé du succès de l’immobilier résidentiel de demain. Tant les primo-acquéreurs occupants que les investisseurs ont intérêt à cibler leurs achats en connaissance de cause.

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