Retrouvez les meilleurs moments de la saison IV des podcasts Tracker au regard de l'actualité des marchés. Aujourd'hui, on parle du DCA et du long terme.
Le long terme, ça dure combien de temps? Beaucoup de jeunes investisseurs passés dans l'émission Tracker ont une idée bien claire de ce fameux long terme. Ils placent le curseur autour des 30 ans.
Sans doute ont-ils déjà entendu (et bien intégré) la phrase lancée cette saison par Christopher Dembik: "Plus tôt on commence, mieux c'est! J'ai commencé à investir trop tard et j'ai commencé à investir à 25 ans. Donc j'insiste sur le fait qu'il faut commencer plus tôt, mais c'est en vieillissant, qu'on se rend compte de ses erreurs".
Mois après mois
Si le long terme est si "à la mode" chez les nouveaux investisseurs, c'est notamment parce que la stratégie dite "DCA" est très répandue chez les petits porteurs.
"Je mets 100 euros par mois, tous les mois. C'est ce qui ne va pas dans les vêtements."
Le "DCA", pour "Dollar Cost Average" est une sorte de plan d'investissement systématique, utilisé surtout pour les ETF, les fonds et les actions.
Popularisé par les Américains, le principe est simple. La règle, c'est d'investir à intervalles réguliers, tous les mois par exemple, la même somme d'argent sur le même actif.
Lisser les coûts
Cette stratégie permet, en général, de réduire la volatilité d'un portefeuille. Le plus souvent, ce sont les ETF qui sont ciblés par les jeunes investisseurs désireux d'investir chaque mois la même somme. Principale raison à cela: le faible coût proposé par de nombreux brokers pour acheter ce type de produit.
L'investissement programmé permet aussi d'investir en se posant très peu de question sur le timing d'achat ou la quantité d'achat. En plaçant chaque mois (ou à d'autres intervalles réguliers) la même somme dans la même valeur, on lisse le coût d'entrée. De cette façon, quand cette valeur est à un cours bas, on en achète plus, et quand elle est à un cours haut, on en achète moins. Cela donne un prix moyen d'achat bon marché.
Magali, la 38e invitée des podcast Tracker, a choisi une stratégie similaire en se focalisant uniquement sur les actions et de préférence proches de la Bourse de Bruxelles. "Je mets 100 euros par mois, tous les mois. C'est ce qui ne va pas dans les vêtements", nous a-t-elle expliqué en précisant qu'il n'était "plus question d'hésiter le mois suivant, et comme ça je suis certaine d'avoir la rigueur."
Le DCA n'est toutefois pas la panacée. Il ne garantit pas le rendement, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'investir dans une action qui perd continuellement de sa valeur, car un indice ne disparaît que très rarement alors qu'une société peut mettre la clé sous le paillasson.
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