Libérer les villes de l'emprise de la voiture? Dans cet épisode des podcasts Yaka! de L'Echo, Pierre de Schaetzen, directeur marketing chez Poppy, entreprise de voitures partagées, donne sa vision de l'enjeu.
Moins de voitures en ville, est-ce possible? "Nous avons tous intérêt à ce qu'il y ait moins de voitures. Nous ne sommes pas anti-voiture, mais l'idée est bien de rationaliser son usage. Cela n'a aucun intérêt d'avoir des véhicules qui sont à l'arrêt 96% du temps", assène Pierre de Schaetzen, directeur marketing chez Poppy.
Dans les grandes villes, en particulier, "50 à 70% de l'espace public est dédié à la voiture – dont la moitié est occupée par des voitures stationnées en moyenne 96% du temps". Voilà pour les chiffres illustrant la part de l'espace public "réservée à des véhicules qui dorment, là où on pourrait imaginer installer des terrasses, de la nature, en bref, rendre ces espaces aux citadins", poursuit l'entrepreneur.
Un décalage de prix
Or, il se fait que l'occupation de l'espace par les voitures n'est probablement pas tarifé au prix réel: "il y a un gros problème de valorisation, ou de perception de la valeur. Quand on voit qu'une carte de stationnement pour riverain coûte entre 20 et 30 euros dans certaines communes bruxelloises, et si l'on considère qu'une voiture occupe 8 à 10 mètres carrés au sol – sur une année, l'occupation de cet espace vaut un multiple de ce prix-là", détaille Pierre de Schaetzen. Et c'est sans aborder les problèmes de congestion, de coût de la voiture, ou de qualité de l'air –notamment.
"Quand on voit qu'une carte de stationnement pour riverain coûte entre 20 et 30 euros dans certaines communes bruxelloises, et si l'on considère qu'une voiture occupe 8 à 10 mètres carrés au sol – sur une année, l'occupation de cet espace vaut un multiple de ce prix-là."
Découvrez le plan de Poppy et de Pierre de Schaetzen pour faciliter certains changements en matière de mobilité, et réduire le nombre de voitures en ville, dans cet épisode des podcasts Yaka!
Yaka!, c'est une invitation lancée par L'Echo à toute la communauté business francophone pour stimuler l'esprit d'entreprendre en Wallonie et à Bruxelles.
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