Rendre la construction circulaire. Récupérer des matériaux, les réutiliser sur des chantiers de grande ampleur,… Est-ce seulement possible? Peut-on imaginer construire et rénover sans forcément jeter les portes, carrelages, poignées, et châssis? Oui. C’est en tout cas le pari que fait Coliseum, une toute jeune entreprise bruxelloise.

"Penser que l'on peut en permanence faire venir depuis l'autre bout du monde des matériaux que l'on extrait, tout simplement parce qu'ils sont moins chers que ce qui existe déjà, c'est un non-sens", assène Barthélémy de Callataÿ, co-fondateur.

Mais quel est donc le problème fondamental avec la construction? "Le bâti représente 37% des émissions globales", étaie l'entrepreneur.

Le problème avec la construction

Dans un immeuble, les matériaux à eux seuls "pèsent pour 50% au moins de l'empreinte environnementale du bâti dans la durée, en termes de CO2, mais aussi de ressources, de biodiversité, et de préservation des écosystèmes".

Ce n'est pas tout. "50% des extractions de matière dans le monde sont faites pour fabriquer des matériaux de construction, et dans le même temps, 33% des déchets mondiaux sont liés à la construction. On creuse un trou d'un côté, que l'on remplit de déchets de l'autre. Notre plan est de revenir à une situation qui a déjà existé dans la construction", annonce Barthélémy de Callataÿ.

Simple? Pas du tout. Logistique, normes, disponibilité, coût de la main d'œuvre,... Découvrez toutes les nuances du plan de Coliseum, dans cet épisode des podcasts Yaka!