Le secteur biopharmaceutique belge est aussi particulièrement performant en matière de recherche & développement. Avec, à la clé, des innovations qui améliorent la vie des patients au quotidien.
INVESTISSEMENTS
Chaque jour, plus de 15 millions d’euros sont investis dans la recherche & développement.
VALEUR AJOUTÉE
En 2021, le secteur biopharmaceutique a représenté 17% de la valeur ajoutée de l'industrie manufacturière en Belgique. Soit une nouvelle progression de 4% par rapport à 2017.
EMPLOI
Pour chaque emploi direct créé par le secteur, deux autres postes voient indirectement le jour.
LA BELGIQUE, UN HUB POUR LE TRANSPORT
Pour la première fois, plus de 100 milliards d'euros de médicaments et de vaccins ont été exportés. Les exportations quotidiennes totalisent 275 millions d'euros.
BALANCE COMMERCIALE
Un excédent commercial de 19,4 milliards d'euros a été généré par le commerce des produits pharmaceutiques et des vaccins. 17% de tous les produits belges exportés sont des produits biopharmaceutiques.
L'INNOVATION, LA CLE DU SUCCES
Le secteur reste concentré sur l'innovation, l’ingrédient-clé qui lui permet de faire la différence. Sur la seule année 2022, l'industrie biopharmaceutique belge a déposé 422 demandes de brevet, soit plus d'une demande par jour.
VERS L’EUROPE ET BIEN AU-DELÀ
Plus de la moitié des exportations du secteur biopharmaceutique quittent l'Union européenne. Les États-Unis incarnent ici le premier partenaire commercial, avec près de 18% des exportations biopharmaceutiques. Ils sont suivis par l'Allemagne et le Japon (respectivement 15% et 8%).
Selon une étude de la Fondation contre le cancer, au cours des 30 dernières années, 185.000 personnes supplémentaires ont survécu au cancer grâce à la prévention et à la détection précoce, mais aussi grâce à de meilleurs traitements.
La balance commerciale belge présente un surplus grâce à l’industrie biopharmaceutique. Le secteur emploie environ 140.000 personnes en Belgique. Les entreprises biopharmaceutiques investissent près de 6 milliards d’euros en recherche et développement afin que les patients aient un accès précoce et rapide aux thérapies innovantes.
La production de médicaments est un écosystème mondial hautement réglementé dont chaque élément est absolument crucial: une pénurie de matières premières, une guerre ou une crise énergétique ont un impact direct sur elle. Nos entreprises ont démontré qu’elles pouvaient répondre rapidement à toutes sortes d’événements pour que les patients reçoivent le meilleur traitement possible sans interruption.
Avec son économie ouverte, la Belgique n’est pas une île. Lorsque la Commission européenne propose de limiter la protection des données cliniques, les entreprises perdent en compétitivité par rapport à d’autres continents. Il est illusoire de penser que ces développements n’auront aucun effet sur les patients belges.
Notre pays travaille à une réforme de la procédure de remboursement des médicaments. Elle contient plusieurs éléments positifs, parmi lesquels la création d’un Conseil des patients et une meilleure utilisation des données scientifiques. Elle prévoit par ailleurs un dialogue précoce entre l’entreprise qui veut lancer une thérapie innovante – et offrir aux patients un accès plus rapide à cette thérapie – et la Commission de remboursement des médicaments, responsable du remboursement final.
Malheureusement, le projet de réforme comprend également plusieurs restrictions qui compliqueraient l’accès des patients aux nouvelles thérapies. Alors même que l’innovation a sauvé de nombreuses vies. Selon une étude de la Fondation contre le cancer, au cours des 30 dernières années, 185.000 personnes supplémentaires ont survécu au cancer grâce à la prévention et à la détection précoce, mais aussi grâce à de meilleurs traitements. Il faut qu’un maximum de patients aient accès aux meilleurs soins. C’est la priorité de notre secteur. Faisons tous en sorte que cela soit le cas.