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En direct | L'Egypte autorise l'entrée à Gaza de jusqu'à 20 camions d'aide humanitaire

Joe Biden a affirmé ce mercredi soir que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avec lequel il venait de s'entretenir, avait "accepté" de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" la frontière pour acheminer de l'aide humanitaire à Gaza.
  • Le point sur la situation à 23h

    • Mardi soir, une explosion a fait des centaines de morts dans un hôpital de Gaza. Le dernier bilan fait état de 471 morts. Le Hamas dénombre plus de 500 victimes.

    • La frappe sur un hôpital de Gaza a suscité de nombreuses condamnations, et des manifestations ébranlent le monde musulman depuis mardi soir, qui pointent la responsabilité d'Israël. En Turquie, plus de 60 personnes ont été blessées lors d'une manifestation anti-Israël. 
    • Le Hamas incrimine Israël dans la frappe contre l'hôpital, mais l'armée israélienne pointe la responsabilité d'un tir raté du groupe palestinien Jihad islamique. Ce dernier dément et accuse Israël de vouloir "se dérober à la responsabilité de son crime". Un point de vue que partage le Hamas: "Cet horrible massacre a été perpétré à l'aide d'un arsenal militaire américain dont seul l'occupant (Israël, NDLR) dispose". Le Hamas a d'ailleurs appelé à de nouvelles manifestations dans le monde entier ce week-end.
    • Le tir meurtrier sur un hôpital de Gaza a fait "quelques dizaines de morts" et non des centaines, a affirmé à l'AFP un responsable d'un service de renseignement européen. "Il n'y a pas 200 voire 500 morts, mais plutôt quelques dizaines, probablement entre 10 et 50", a affirmé cette source sous couvert de l'anonymat, qui estime par ailleurs qu'"Israël n'a probablement pas fait ça", d'après les "pistes sérieuses" de renseignement dont ses services disposent.
    • L'Autorité palestinienne veut une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza dont Israéliens et Palestiniens s'accusent mutuellement. C'est ce qu'annonce sa représentante en France, Hala Abou Hassira.
    • La Belgique demande "que toute la clarté soit faite" sur la frappe qui a touché l'enceinte d'un hôpital dans la bande de Gaza. C'est ce qu'a déclaré la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib ce mercredi, en commission des Relations extérieures de la Chambre.

    • Le président américain Joe Biden, en visite en Israël mercredi, a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe. Des "images aériennes" et "communications" mettent Israël hors de cause, assure la Maison-Blanche.
    • Israël a annoncé autoriser l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l'Égypte, alors qu'il impose un strict siège au territoire palestinien pilonné sans relâche depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.
    • Les États-Unis avaient opposé un peu plus tôt leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à des pauses humanitaires dans le conflit entre Israël et le Hamas et demandant à l'État hébreu de revenir sur son ordre d'évacuation des habitants du nord de la bande de Gaza.
    • L'armée israélienne a tué deux jeunes Palestiniens près de la ville de Ramallah, en Cisjordanie. Les jeunes sont décédés pendant une manifestation contre les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.
    • L'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé une cellule terroriste" qui a tiré des obus de mortier vers son territoire depuis le Liban, au moment où les violences à la frontière se multiplient.
    • Pour rappel: depuis le début de la guerre le 7 octobre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, l'armée israélienne bombarde quotidiennement la Bande de Gaza. Ces frappes ont déjà entraîné le déplacement de plus d'un million de personnes et la mort de plus de 3.000 autres, en majorité des civils dont des centaines d'enfants.
  • L'Egypte autorise l'entrée à Gaza de jusqu'à 20 camions d'aide humanitaire

    Joe Biden affirme que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avec lequel il vient de s'entretenir, a "accepté" de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" la frontière pour acheminer de l'aide humanitaire à Gaza.

    "Si le Hamas (s'en) saisit ou ne les laisse pas passer (..) alors ce sera fini", a prévenu le président américain lors d'un entretien avec les journalistes à bord de son avion, pendant une escale en Allemagne, en jugeant que son homologue égyptien était "totalement coopératif" et qu'il "méritait beaucoup de reconnaissance" pour son action.

  • Des dizaines de morts, non des centaines, à l'hôpital de Gaza, selon une source européenne de renseignement

    Le tir meurtrier sur un hôpital de Gaza a fait "quelques dizaines de morts" et non des centaines, a affirmé à l'AFP un responsable d'un service de renseignement européen. "Il n'y a pas 200 voire 500 morts, mais plutôt quelques dizaines, probablement entre 10 et 50", a affirmé cette source sous couvert de l'anonymat, qui estime par ailleurs qu'"Israël n'a probablement pas fait ça", d'après les "pistes sérieuses" de renseignement dont ses services disposent.

    Ce mercredi à la mi-journée, le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, faisait état d'un bilan d'au moins 471 morts. "Le bâtiment n'a pas été détruit", a ajouté cette source européenne. Et "l'hôpital avait probablement été évacué précédemment, comme tout un tas d'hôpitaux situés dans le nord de Gaza", après l'injonction en ce sens de l'armée israélienne, a-t-il souligné, assurant par ailleurs qu'"aucun élément ne corrobore" le fait que des centaines de personnes se trouvaient sur le parking où a atterri la frappe.

    Palestiniens et Israéliens se rejettent mutuellement la responsabilité du drame. Le Hamas a immédiatement dénoncé une frappe israélienne. Israël a de son côté démenti être à l'origine du tir, attribuant celui-ci à un lancement de roquette raté du groupe armé palestinien Jihad islamique, allié du Hamas. "Il y a pas mal de roquettes qui ont des incidents de tir", a fait valoir ce haut responsable européen du renseignement.

  • Près de 10.000 manifestants en soutien aux Palestiniens à Athènes

    Environ 10.000 personnes se sont rassemblées ce mercredi dans le centre d'Athènes en solidarité avec les Palestiniens avant de se diriger vers l'ambassade d'Israël, a indiqué la police. Un autre rassemblement, en faveur d'Israël, le premier en Grèce depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre, s'est tenu peu avant devant cette même ambassade et a rassemblé une centaine de personnes, selon un journaliste de l'AFP.

    L'Association d'amitié Israël-Grèce avait invité sur Facebook les participants "à exprimer sa solidarité, en exigeant la justice pour les milliers d'innocents qui ont été assassinés, mais aussi la libération immédiate des otages détenus par le Hamas".

    Le gouvernement grec a apporté son soutien immédiat à Israël après l'attaque perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

  • L'ONU estime que 100 camions d'aide humanitaire par jour sont nécessaires à Gaza

    L'aide humanitaire à Gaza - une fois qu'elle pourra passer la frontière entre l'Égypte et le territoire palestinien - devra être "conséquente", de l'ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, affirme le chef des situations humanitaires d'urgence aux Nations unies sur CNN.

    "Nous devons commencer avec un nombre important de camions et nous devons atteindre 100 camions par jour, c'était autrefois le cas du programme d'aide à Gaza", a expliqué Martin Griffiths, le coordinateur des Nations unies pour les Affaires humanitaires, sur CNN Europe. Il a évoqué des négociations "incroyablement détaillées avec les parties" pour mettre sur pied les modalités de l'entrée et la distribution de l'aide.

    Il s'exprimait quelques heures seulement après que le président américain Joe Biden a indiqué avoir eu les assurances du gouvernement israélien qu'il laissera passer cette aide humanitaire par le point de passage de Rafah. "Nous devons pouvoir avoir l'assurance que nous pouvons intervenir à grande échelle chaque jour, de manière délibérée, répétitive et fiable", a insisté M. Griffiths, expliquant que les différents personnels de l'ONU, qui se trouvent dans la bande de Gaza - en ce compris 14.000 employés de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) - seront ensuite en mesure de la distribuer.

    "Deuxièmement, nous devons être en mesure d'atteindre les gens en toute sécurité", a insisté M. Griffiths, rappelant que le droit humanitaire international fait l'obligation aux organisations humanitaires de fournir de l'aide là où les gens s'estiment être en sécurité. M. Griffiths a souligné que l'ONU s'assurera que l'aide ira uniquement aux civils et non au mouvement islamiste Hamas qui contrôle Gaza.

  • L'Arabie saoudite appelle ses ressortissants à quitter le Liban

    L'Arabie saoudite appelle ses ressortissants à quitter "immédiatement" le Liban, où les tensions montent à la frontière avec Israël. L'ambassade saoudienne à Beyrouth a affirmé "suivre de près l'évolution de la situation" dans le sud du Liban, où au moins 18 personnes ont été tuées dans des échanges de tirs entre le Hezbollah pro-iranien et des militants palestiniens d'une part, et Israël de l'autre.

    La plupart des victimes sont des combattants, mais un journaliste de Reuters et deux civils y ont aussi été tués. Au moins trois personnes ont également été tuées du côté israélien.

  • L'armée israélienne a abattu deux jeunes Palestiniens en Cisjordanie

    L'armée israélienne a tué deux jeunes Palestiniens près de la ville de Ramallah, en Cisjordanie. Les jeunes sont décédés pendant une manifestation contre les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

    Il s'agirait de deux jeunes, âgés de 15 et 17 ans, qui auraient été tués dans le village de Shuqba, à l'ouest de Ramallah. Des témoins oculaires ont précisé que les deux adolescents auraient essayé de mettre le feu à des pneus quand ils ont été abattus.

    Depuis la frappe mortelle sur un hôpital dans la bande de Gaza mardi soir, des groupes palestiniens en Cisjordanie ont appelé à des confrontations avec des soldats. L'armée israélienne a indiqué de son côté qu'une dizaine de Palestiniens ont jeté des pierres ainsi que des explosifs en direction des soldats et la police à la frontière. Les forces de l'ordre ont réagi en ouvrant le feu. Le nombre de Palestiniens décédés en Cisjordanie depuis la récente escalade entre Israël et le Hamas est monté à 64. Environ 1.250 personnes ont par ailleurs été blessées à Ramallah, selon le ministère de la Santé.

  • Des centaines de personnes manifestent leur solidarité avec la Palestine à Louvain

    Des centaines de personnes se sont rassemblées ce mercredi soir sur la Martelarenplein de Louvain pour manifester leur solidarité avec la Palestine. Les nombreux drapeaux palestiniens se mélangeaient aux pancartes portant les slogans "Israel has blood on his hands", "Stop calling it conflict when it's genocide", "Free Palestine", "Stop killing in Gaza", etc.

    "Après ce qu'il s'est passé hier (le bombardement d'un hôpital de Gaza, NDLR), ce n'est pas étonnant qu'il y ait autant de monde", a commenté l'un des organisateurs, Tobias Van Os. Pour sortir de l'impasse, il estime que la communauté internationale doit mettre la pression et invite notamment l'Union européenne à rompre ses relations commerciales avec Israël.

  • PLAN LARGE | Les trois scénarios économiques de la guerre au Proche-Orient

    À ce stade, la guerre en Israël et en Palestine n'a pas d'impact réel sur le marché pétrolier. Mais une confrontation directe avec l'Iran changerait complètement la donne. 

  • Échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise

    L'armée israélienne annonce avoir "éliminé une cellule terroriste" qui a tiré des obus de mortier vers son territoire depuis le Liban, au moment où les violences à frontière se multiplient dans la foulée de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien. L'armée israélienne a en outre indiqué avoir riposté dans le même secteur à des tirs de missiles anti-char effectués en direction des villages dans le nord d'Israël, selon un communiqué.

    Un peu plus tôt, les sirènes d'alerte avaient retenti dans le nord d'Israël et "neuf projectiles ont traversé le territoire libanais vers Israël", selon l'armée. Mardi, l'armée israélienne avait annoncé avoir tué au moins quatre assaillants lors d'une tentative d'infiltration à sa frontière avec le Liban.

  • Breton alerte les réseaux sociaux sur les risques de diffusion d'exécutions par le Hamas

    Le commissaire européen pour le marché intérieur Thierry Breton a demandé aux réseaux sociaux de se préparer au "risque imminent" de diffusion en direct d'exécutions par le Hamas. "Dans le cadre de nos échanges avec les plateformes, nous leur avons spécifiquement demandé de se préparer au risque de diffusion en direct d'exécutions par le Hamas – un risque imminent dont nous devons protéger nos citoyens – et nous cherchons à obtenir l'assurance que les plateformes sont bien préparées à de telles possibilités", a déclaré Thierry Breton au Parlement européen.

    Depuis les attaques du Hamas ce week-end suivies de la riposte israélienne, Thierry Breton a tancé les plateformes, leur demandant de prendre des mesures pour lutter contre la désinformation en ligne. La législation sur les services numériques (Digital Services Act en anglais), entrée en vigueur en août, oblige les réseaux sociaux à supprimer les contenus illégaux de leurs plateformes.

    "En pointant la responsabilité des plateformes – et de leur PDG – dans la gestion (ou l’absence de gestion) de contenus illicites diffusés sur leurs plateformes, nous envoyons un signal très explicite: les choses ont changé en Europe. Il y a une loi. Elle doit être respectée", a également déclaré le commissaire européen.

  • Les Palestiniens demandent une enquête de la CPI

    L'Autorité palestinienne veut une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza dont Israéliens et Palestiniens s'accusent mutuellement. C'est ce qu'annonce sa représentante en France Hala Abou Hassira.

    "L'Etat palestinien a déposé aujourd'hui un dossier devant la CPI pour avoir une enquête concernant ce crime. Il faut une enquête internationale", a-t-elle indiqué lors d'un point de presse à la mission de Palestine en France.

    Alors que Joe Biden a appuyé la version israélienne désignant un tir de roquette du Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien, la représentante n'a pas de doutes sur les auteurs de la frappe. "Israël est le seul responsable (...) Ce n'est pas la première fois qu'Israël cible des infrastructures civiles et plus particulièrement des hôpitaux", a-t-elle affirmé.

  • La communauté internationale n'a pas œuvré suffisamment au processus de paix, dit Borrell

    La communauté internationale et l'Europe n'ont pas fait suffisamment pour mettre en œuvre les accords d'Oslo entre Israël et la Palestine. C'est ce qu'a déclaré ce mercredi le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, devant les eurodéputés à Strasbourg. "Nous invoquons tous les jours la solution à deux États, mais comme me l'a dit un représentant palestinien aux Nations Unies lors de l'Assemblée générale, que faisons-nous pour l'obtenir, à part la proclamer?", a souligné M. Borrell lors d'un débat au Parlement européen sur l'attaque du Hamas visant des Israéliens et les représailles d'Israël à Gaza.

    Josep Borrell
    Josep Borrell ©AFP

    Les accords d'Oslo de 1993 et 1995 devaient ouvrir la voie à une solution au conflit israélo-palestinien. Mais 30 ans plus tard, le nombre de colons israéliens a triplé et le territoire d'un éventuel État palestinien s'amenuise.  Le Hamas, quant à lui, boycotte toute tentative de paix, a noté Josep Borrell. "Le Hamas veut qu'Israël disparaisse. Il ne veut pas la paix, il veut la destruction. Mais il empêche également les Palestiniens de parvenir à une paix juste. Ils sont aussi victimes du Hamas", a déclaré l'Espagnol.

    Toutefois, selon le haut représentant, il n'y a pas d'alternative à une solution à deux États. Il a promis de redoubler d'efforts pour travailler avec des pays tels que la Jordanie, l'Égypte et l'Arabie saoudite afin de relancer le processus de paix. La diplomatie doit également tout mettre en œuvre pour éviter une extension géographique du conflit, a-t-il déclaré.

  • L'Algérie suspend tous les matchs de foot en solidarité avec Gaza

    La fédération algérienne de football (FAF) suspend toutes les manifestations footballistiques "jusqu'à nouvel ordre" en solidarité avec le peuple palestinien.

    "Exprimant sa solidarité avec le peuple frère palestinien résistant et par respect aux mémoires des vénérables et glorieux martyrs victimes des agressions sionistes (...) la FAF a décidé de suspendre toutes les compétitions et les rencontres de football, jusqu'à nouvel ordre", lit-on dans un communiqué.

    La suspension a été annoncée au lendemain d'une frappe ayant fait au moins 471 morts dans un hôpital de Gaza selon le gouvernement Hamas qui contrôle le territoire palestinien. Le Hamas a accusé Israël, qui pilonne sans répit la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur son sol.

  • Biden impute la frappe à une roquette hors de contrôle tirée par un "groupe terroriste"

    Le président américain Joe Biden a imputé la frappe sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza à une "roquette hors de contrôle" tirée par un "groupe terroriste" dans le territoire palestinien.

    "Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden, appuyant la version d'Israël, qui a imputé le tir à l'organisation palestinienne Jihad islamique, alliée du Hamas, qui a démenti.

    Le président américain a fait cette déclaration juste avant que son avion ne décolle et qu'il quitte Israël.

  • Des "images aériennes" et des "communications" mettent Israël hors de cause, assure la Maison Blanche

    Une analyse américaine des données actuellement disponibles indique qu'"Israël n'est pas responsable de l'explosion survenue hier à l'hôpital de Gaza", indique une porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

    Cette évaluation est basée sur l'analyse par les États-Unis d'images aériennes, d'interceptions et d'informations de sources ouvertes, a déclaré la porte-parole du NSC, Adrienne Watson, dans un post sur X, ajoutant que les États-Unis continuaient à collecter des informations.

  • Israël autorise l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza depuis l'Égypte

    Israël a confirmé ce mercredi autoriser l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l'Égypte, alors qu'il impose un strict siège au territoire palestinien pilonné sans relâche depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

    "Israël n'empêchera pas l'aide humanitaire depuis l'Égypte tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza", d'après un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui précise qu'Israël "n'autorisera aucune aide humanitaire à partir de son territoire vers la bande de Gaza" tant que les otages pris par le Hamas "ne seront pas rendus".

  • Un sommet "pour la paix" en novembre en Belgique

    La diplomatie belge continue à travailler à une solution à deux États, a indiqué la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib ce mercredi.

    À ce titre, la Belgique accueillera mi-novembre un sommet rassemblant l'Union européenne, l'Arabie Saoudite et la Ligue arabe en coopération avec l'Égypte et la Jordanie, faisant suite à une initiative lancée mi-septembre de relancer le processus de paix. "C'est la seule initiative pour la paix sur la table", a-t-elle commenté.

  • La Belgique demande "toute la clarté" sur la frappe qui a touché un hôpital de Gaza

    La Belgique demande "que toute la clarté soit faite" sur la frappe qui a touché l'enceinte d'un hôpital dans la bande de Gaza. C'est ce qu'a déclaré la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib ce mercredi en commission des Relations extérieures de la Chambre.

    "À cet instant, on ne peut pas attribuer avec sûreté l'origine de cette attaque. Il est de notre devoir de ne pas attiser les tensions et d'appeler à une désescalade." La ministre a aussi indiqué ne pas pouvoir confirmer les informations faisant état d'attaques au phosphore sur Gaza.

    Interrogée pour la première fois à la Chambre depuis l'attaque terroriste commise le 7 octobre par le Hamas sur le territoire d'Israël, suivie d'une riposte sur Gaza, la cheffe de la diplomatie a une nouvelle fois clairement condamné le Hamas, "reconnu comme groupe terroriste par l'Union européenne depuis 2001." La Belgique continue aussi d'appeler à une libération "immédiate et inconditionnelle" des otages, la ministre indiquant ne pas avoir d'infirmations quant à des victimes ou des otages belges.

  • Israël accepte l'envoi d'une aide à Gaza par l'Égypte, dit Biden

    Le président américain Joe Biden assure qu'un accord existe avec Israël pour l'acheminement via l'Égypte d'une aide humanitaire à la bande de Gaza et annoncé le déblocage de 100 millions de dollars supplémentaires pour les Palestiniens de l'enclave et de Cisjordanie.

    Lors d'une conférence de presse à Tel Aviv au terme d'une visite dans l'État hébreu, Joe Biden a réaffirmé que les États-Unis feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer la sécurité de l'État hébreu. Il a ajouté qu'il demanderait au Congrès de prendre des mesures "sans précédent" cette semaine.

    Réaffirmant son soutien pour une solution à deux États, israélien et palestinien, au Proche-Orient, le président américain a également déclaré que la vaste majorité des Palestiniens n'avaient rien à voir avec le Hamas. 

  • Veto américain à une résolution du Conseil de sécurité sur Israël

    Les États-Unis ont opposé leur veto ce mercredi à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à des pauses humanitaires dans le conflit entre Israël et le Hamas et demandant à l'État hébreu de revenir sur son ordre d'évacuation des habitants du nord de la bande de Gaza. Le vote de cette résolution présentée à l'initiative du Brésil avait été reporté à deux reprises ces deux derniers jours, alors que Washington s'employait à obtenir d'Israël un accord sur l'aide à Gaza, que le président américain dit avoir obtenu lors de sa visite en Israël.

    Douze membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur du projet de résolution. La Russie et le Royaume-Uni se sont abstenus. Le projet de résolution condamnait également toutes les violences contre les civils et tous les actes de terrorisme et appelait à la libération immédiate et sans conditions de tous les otages.

  • Le Hamas appelle à de nouvelles manifestations ce week-end

    Le Hamas a appelé à de nouvelles manifestations dans le monde entier ce week-end, indique un porte-parole du mouvement, considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne et les États-Unis, lors d'une conférence de presse à Beyrouth, la capitale libanaise. Le représentant du Hamas a appelé "le peuple palestinien ainsi que les populations de pays arabes et musulmans à défiler dans les rues vendredi".

    Dimanche, des manifestations contre "les bains de sang, les crimes de guerre et le génocide à Gaza" devraient également être organisées. Par ailleurs, le Hamas exige l'expulsion des ambassadeurs israéliens des pays arabes et musulmans ainsi que la cessation des efforts diplomatiques pour normaliser les relations avec Israël.

  • Biden avertit Israël de ne pas faire les "erreurs" américaines d'après le 11 septembre

    Israël a approuvé l'entrée d'une aide à Gaza "au plus vite", a déclaré le président américain, pour qui la guerre actuelle renforce sa "détermination" pour la solution à deux États.

    Biden a également indiqué au Premier ministre israélien qu'il demandera "cette semaine" au Congrès une aide "sans précédent" pour Israël.

  • Royaume-Uni: le MI5 met en garde contre des attaques terroristes

    Le MI5, le service de renseignement intérieur britannique, met en garde contre un risque terroriste élevé au Royaume-Uni en raison de la guerre entre Israël et le Hamas. "Il est possible que les événements au Moyen-Orient engendrent une augmentation de la menace", mais il est également possible qu'ils conduisent à la création de nouvelles cibles, a rapporté le directeur général du MI5, Ken McCallum.

    Ce dernier a délivré l'information lors d'une réunion des "Five eyes", soit une alliance des services de renseignement du Royaume-Uni, des États-Unis, du Canada, d'Australie et de Nouvelle-Zélande. En outre, M. McCallum a déclaré que son service se concentrait principalement sur l'Iran. En effet, ces 18 derniers mois, les activités du Royaume-Uni visaient principalement les "ennemis internes du régime", présents sur le territoire britannique. Il s'agissait, par exemple, de dissidents iraniens et d'organisations médiatiques en langue farsi.

  • L'Iran accuse les Etats-Unis d'être "les complices des crimes" d'Israël à Gaza

    Le président iranien Ebrahim Raïssi accuse les Etats-Unis d'être "les complices des crimes" d'Israël au lendemain d'une frappe sur un hôpital à Gaza et le jour de la visite du président américain Joe Biden en Israël.

    "Les bombes qui tombent sur la population de Gaza sont américaines (...) Le monde considère les Etats-Unis comme les complices des crimes du régime sioniste", a déclaré M. Raïssi en s'adressant à plusieurs milliers de manifestants rassemblés sur une place de Téhéran.

  • Des "données" américaines disculpent Israël sur la frappe à Gaza

    Le président américain, Joe Biden, affirme que des "données" montrées par son équipe au sujet d'une frappe sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza disculpaient Israël, accusé par le Hamas palestinien d'en être l'auteur.

    Interrogé par des journalistes sur les raisons le poussant à ne pas croire qu'Israël était responsable de la frappe, le président américain a évoqué "des données montrées par (son) département de la Défense".

  • Nouvelles manifestations en Cisjordanie occupée

    Des centaines de Palestiniens ont de nouveau manifesté aujourd'hui en soutien à Gaza en Cisjordanie occupée, au lendemain de rassemblements similaires ayant dégénéré en heurts avec les forces de sécurité palestiniennes, ont constaté des journalistes de l'AFP. 

    Plusieurs centaines de personnes ont afflué sur la place al-Manara, dans le centre-ville de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne. Des manifestants demandaient la fin de la "coopération sécuritaire" avec Israël. 

  • 24 Français tués et 7 toujours portés disparus en Israël

    Le bilan des victimes françaises dans les attaques du Hamas en Israël est désormais de 24 morts, a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne, ajoutant que sept autres ressortissants français étaient toujours portés disparus.

    "Je tiens à saluer le travail de nos diplomates mobilisés jour et nuit qui aurons permis à 3.500 de nos concitoyens de rejoindre la France" depuis les attaques du 7 octobre, a ajouté Elisabeth Borne devant le Sénat.

    La France suit attentivement la situation de plusieurs dizaines de ressortissants bloqués à Gaza, a-t-elle précisé, demandant par ailleurs la libération de tous les otages sans délais et sans conditions.

  • La Turquie va décréter trois jours de deuil national

    La Turquie va décréter trois jours de deuil national après la frappe sur un hôpital de Gaza, a indiqué à l'AFP un haut responsable turc.

    Selon la vice-présidente du parti présidentiel AKP au parlement, Özlem Zengin, citée par la chaîne de télévision étatique turque TRT et la chaîne privée NTV, l'annonce va être officialisée par décret présidentiel.

  • Les Etats-Unis sanctionnent des membres et agents du Hamas

    Le département américain du Trésor annonce des sanctions contre dix "membres-clé du Hamas", des agents et personnes participant au financement des activités du groupe islamiste palestinien, installés à Gaza mais aussi au Soudan, en Turquie, Algérie et au Qatar.

    "Les Etats-Unis prennent des décisions rapides et décisives pour viser les financeurs et soutiens du Hamas à la suite du massacre brutal et inadmissible de civils israéliens, y compris des enfants", a déclaré la secrétaire au Trésor Janet Yellen dans un communiqué, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien. Plus de 1.400 personnes sont mortes en Israël depuis le début de la guerre, pour la plupart des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.

  • 5.000 manifestants près de l'ambassade d'Israël à Amman

    Environ 5.000 personnes manifestent mercredi près de l'ambassade d'Israël à Amman, après un tir sur un hôpital de Gaza, qui a fait des centaines de morts et dont Israël et les mouvements armés palestiniens se rejettent la responsabilité.

    Déployées en nombre sur les lieux selon un journaliste de l'AFP, les forces de sécurité ont empêché les manifestants de s'approcher du bâtiment dans le quartier de Rabieh, dans l'ouest de la capitale, et bloqué toutes les routes menant à l'ambassade.

    La Jordanie, pays lié depuis 1994 par un traité de paix ayant mis fin à l'état de guerre avec le voisin israélien, a réagi à la frappe meurtrière en faisant porter à Israël "la responsabilité de ce grave incident".

    Estimés à quelque 5.000 selon une source de sécurité s'exprimant sous couvert de l'anonymat, les manifestants brandissent des drapeaux palestiniens. "Disons-le ouvertement, nous ne voulons pas d'ambassade", "Pas d'ambassade sioniste sur le sol jordanien" ou encore "Pas d'ambassade américaine sur le sol jordanien", scandent-ils.

    Des milliers de personnes participent à une manifestation pro-palestinienne à Amman, en Jordanie.
    Des milliers de personnes participent à une manifestation pro-palestinienne à Amman, en Jordanie. ©REUTERS
  • Des milliers d'Egyptiens défilent en soutien aux Palestiniens

    Des milliers d'Egyptiens manifestent mercredi dans différentes villes du plus peuplé des pays arabes en solidarité avec la bande de Gaza, pilonnée depuis 12 jours par Israël, selon des images diffusées par des médias locaux et sur les réseaux sociaux dans un pays où manifester est illégal.

    Peu avant, le président Abdel Fattah al-Sissi avait prévenu: "Si je demande au peuple égyptien de sortir dans les rues, ils seront des millions".

    Des volontaires égyptiens se rassemblent pour prier pour les personnes tuées dans l'explosion d'un hôpital à Gaza le 17 octobre, devant le point de passage de Rafah où des camions transportant de l'aide humanitaire pour les Palestiniens sont bloqués.
    Des volontaires égyptiens se rassemblent pour prier pour les personnes tuées dans l'explosion d'un hôpital à Gaza le 17 octobre, devant le point de passage de Rafah où des camions transportant de l'aide humanitaire pour les Palestiniens sont bloqués. ©REUTERS

    À Rafah, le poste-frontière vers la bande de Gaza, les humanitaires qui attendent d'entrer se sont rassemblés pour la prière des morts en mémoire des victimes de la frappe qui a tué dans la nuit des centaines de personnes dans un hôpital de Gaza, a constaté un correspondant de l'AFP.

  • Frappe sur un hôpital de Gaza: le bilan s'alourdit à 471 morts

    Le ministère de la santé à Gaza fait état de "471 martyrs (…), 314 blessés, dont 28 dans un état critique", dans un communiqué cité par le média Al-Jazeera.

    Alors que le bilan s'alourdit, les deux camps continuent de se rejeter la faute.

  • Le Hamas accuse Washington d'être "complice des massacres" israéliens à Gaza

    Le mouvement palestinien islamiste Hamas a accusé mercredi Washington d'être "complice des massacres" commis selon lui par Israël à Gaza, après que le président Joe Biden a adopté la version israélienne sur un tir de roquette ayant fait des centaines de morts dans un hôpital.

    "Le fait que le président américain adopte la version israélienne, notamment celle au sujet du massacre de l'hôpital (...) confirme que l'administration américaine appuie aveuglément Israël et qu'elle est complice de ces massacres", a affirmé le Hamas dans un communiqué publié après que M. Biden, en visite en Israël, a imputé le tir de roquette ayant touché l'hôpital mardi soir "à la partie adverse".

  • Frappe sur un hôpital à Gaza: de nombreux pays arabes accusent Israël

    De nombreux pays arabes, signataires ou non de la paix avec Israël, ont attribué la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza à l'armée israélienne, en dépit du démenti apporté par Israël.

    • Les Emirats arabes unis, qui se sont associés avec la Russie pour demander une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, ont condamné l'"attaque israélienne" et déploré les "pertes humaines".
    • Le ministère bahreïni des Affaires étrangères a, lui, "exprimé la condamnation et la dénonciation ferme du Royaume de Bahreïn du bombardement israélien".

    Ces deux pays du Golfe ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020 en signant les accords dits d'Abraham.

    • Le Maroc, un autre pays qui a rejoint ces accords, a également blâmé Israël, tout comme l'Egypte, le premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979.
    • L'Arabie saoudite, qui a suspendu des discussions sur une normalisation avec Israël après le déclenchement de la guerre le 7 octobre, a qualifié la frappe de "crime odieux commis par les forces d'occupation israéliennes".
    • La Jordanie, qui a aussi normalisé ses relations avec l'Etat israélien, a déclaré qu'Israël "porte la responsabilité de ce grave incident".
    • Parmi les pays arabes non signataires de la paix avec Israël, le Qatar, réputé proche du Hamas, le Koweït et le sultanat d'Oman, ont aussi qualifié la frappe d'"attaque israélienne".
    • L'Irak comme l'Algérie ont accusé Israël et condamné les frappes.
  • Biden dit qu'il travaillera avec Israël pour éviter "davantage de tragédie" aux civils

    Le président américain Joe Biden a assuré mercredi à Tel-Aviv qu'il travaillerait avec Israël pour éviter "davantage de tragédie" aux civils, au douzième jour d'une guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas qui fait des milliers de morts.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à ses côtés, a affirmé que son pays "fera tout ce qu'il peut" pour épargner les civils.

  • L'OMS appelle à "cesser toute attaque contre les établissements de santé"

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé ce mercredi Israël et le Hamas à cesser toute attaque contre les structures médicales au lendemain du tir meurtrier qui a tué au moins 200 personnes dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza.

    "Nous demandons au minimum de cesser toute attaque contre les établissements de santé"

    Hans Kluge
    Patron de l'OMS Europe
  • Turquie: plus de 60 blessés lors d'une manifestation anti-Israël

    Plus de 60 personnes, policiers pour la plupart, ont été blessées mardi à Istanbul lors d'une manifestation anti-Israël au cours de laquelle des manifestants ont tenté de forcer l'entrée du bâtiment abritant le consulat israélien, ont annoncé les autorités.

    "Au total, 63 citoyens, dont 43 policiers, ont été blessés lors de ces incidents", a indiqué mercredi le gouvernorat d'Istanbul dans un communiqué.

    Un homme âgé de 65 ans présent sur place est décédé des suites d'une crise cardiaque, ont rapporté les autorités

    Selon le gouvernorat, quelque 80.000 personnes ont afflué mardi soir devant le consulat d'Israël à Istanbul, après le tir de roquette sur un hôpital dans la bande de Gaza qui a fait plusieurs centaines de morts civils parmi les patients et les déplacés palestiniens.

    À Istanbul, en Turquie, la police bloque les manifestants qui tentent d'entrer dans le consulat israélien lors d'un rassemblement suite à une frappe sur un hôpital de Gaza.
    À Istanbul, en Turquie, la police bloque les manifestants qui tentent d'entrer dans le consulat israélien lors d'un rassemblement suite à une frappe sur un hôpital de Gaza. ©EPA
  • Israël appelle ses citoyens à quitter la Turquie "au plus tôt"

    Israël a demandé à ses ressortissants de quitter la Turquie dès que possible pour leur propre sécurité, évoquant des "menaces terroristes" croissantes pour ses concitoyens à l'étranger.

    "À la lumière de la montée continue des menaces terroristes contre les Israéliens à l'étranger (...) tous les Israéliens séjournant en Turquie doivent partir au plus tôt", a mis en garde le Conseil national de sécurité israélien dans un communiqué officiel.

    Des manifestations ont eu lieu mardi soir devant le consulat israélien à Istanbul et devant l'ambassade à Ankara, après le tir de roquette sur un hôpital dans la bande de Gaza.

  • Pour Ursula Von der Leyen "rien n'excuse une frappe sur un hôpital rempli de civils"

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a jugé mercredi que "rien" ne pouvait "excuser une frappe sur un hôpital rempli de civils".

    Elle a dénoncé des scènes "horribles" après une explosion dans l'enceinte d'un hôpital à Gaza qui a fait des centaines de morts.

    "Tous les faits doivent être établis et les responsables devront rendre des comptes", a-t-elle ajouté devant le Parlement européen à Strasbourg.

    "Avez-vous rappelé à Benjamin Netanyahu qu'il n'est pas permis de répondre à des crimes par davantage de crimes?"

    Iratxe Garcia Perez
    Eurodéputés, chef de file du groupe social-démocrate S&D

    Réagissant à son discours, Iratxe Garcia Perez, chef de file du groupe social-démocrate S&D, lui a demandé si elle avait dit au président israélien Benjamin Netanyahu qu'il était "inacceptable" de couper la population civile de Gaza de l'eau et de la nourriture. "Lui avez-vous rappelé qu'il n'est pas permis de répondre à des crimes par davantage de crimes?"

  • Hôpital à Gaza: Biden soutient la version israélienne et s'en prend au Hamas

    Le président américain Joe Biden, en visite en Israël mercredi, a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe ayant tué des centaines de personnes dans un hôpital de Gaza.

    "J'ai été profondément attristé et choqué par l'explosion dans l'hôpital à Gaza hier (mardi). Et sur la base de ce que j'ai vu, il apparait que cela a été mené par la partie adverse", a déclaré le président américain, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv.

    ©REUTERS

    "Nous devons aussi garder en tête que le Hamas ne représente pas tout le peuple palestinien et qu'il ne leur a apporté que souffrance", a-t-il ajouté.

  • Frappe sur un hôpital à Gaza: le Hamas accuse une nouvelle fois Israël

    L'armée israélienne a affirmé mercredi avoir "des preuves" de la responsabilité du groupe palestinien Jihad islamique dans l'explosion dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts.

    En réponse, le Hamas a accusé Israël dans un communiqué de "chercher en vain de se dérober à sa responsabilité dans le massacre de l'hôpital en présentant une version mensongère qui n'a rien à voir avec la réalité et qu'il tente de promouvoir avec sa propagande".

    Selon le mouvement, "cet horrible massacre a été perpétré à l'aide d'un arsenal militaire américain dont seul l'occupant (Israël, NDLR) dispose".

  • Le pape appelle à "éviter une catastrophe humanitaire" à Gaza

    Le pape François a appelé mercredi à "faire tout le possible pour éviter une catastrophe humanitaire à Gaza", où "la situation est désespérée", disant son inquiétude face à un "possible élargissement du conflit".

     "Les victimes augmentent et la situation à Gaza est désespérée. S'il vous plait, faites tout le possible pour éviter une catastrophe humanitaire", a lancé le jésuite argentin à la fin de son audience générale hebdomadaire au Vatican.

    ©EPA
  • Le président égyptien soutient "la cause palestinienne qui est la plus grande des causes"

    Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a mis en garde mercredi contre un exode massif de Palestiniens de la bande de Gaza vers l'Égypte, y voyant une première étape avant "un déplacement similaire de la Cisjordanie vers la Jordanie".

    En recevant le chancelier allemand Olaf Scholz au Caire, le chef d'Etat égyptien a tenu son discours le plus complet et le plus virulent depuis le début le 7 octobre.

    Pousser les Palestiniens à quitter leur terre est "une façon d'en finir avec la cause palestinienne aux dépens des pays voisins", a-t-il ajouté. Et "si je demande au peuple égyptien de sortir dans les rues, ils seront des millions pour soutenir la position de l'Égypte", a-t-il encore prévenu, évoquant également "l'opinion arabe" sensible à "la cause palestinienne qui est la plus grande des causes".

    Alors que le monde réclame l'ouverture du terminal de Rafah entre l'Egypte et Gaza, M. Sissi a redit que son pays n'avait "pas fermé le terminal de Rafah", et que l'aide humanitaire n'entrait pas dans le territoire palestinien du fait "des bombardements israéliens".

    Depuis des jours, des centaines de camions sont bloqués dans le désert égyptien du Sinaï, faute d'un passage vers les 2,4 millions de Gazaouis alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme désormais qu'à "chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies".

  • Arrivée de Joe Biden en Israël

    Le président américain Joe Biden est arrivé mercredi pour une visite de solidarité en Israël, au douzième jour d'une guerre avec le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza.

    Le président américain Joe Biden est accueilli par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
    Le président américain Joe Biden est accueilli par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. ©REUTERS

    Il a été accueilli à sa descente de l'avion par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président Isaac Herzog sur le tarmac de l'aéroport Ben Gourion.

    Outre ses discussions avec les responsables israéliens, il doit rencontrer des familles de victimes de l'attaque sanglante de commandos du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

    Il devait également participer à un sommet, en Jordanie, avec le roi jordanien Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas mais Amman l'a annulé après l'explosion à l'hôpital.


  • Frappe sur un hôpital à Gaza: la Russie dénonce un "crime"

    La frappe sur un hôpital de Gaza ayant fait des centaines de morts est un "crime" et un "acte de déshumanisation", a dénoncé mercredi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, en appelant Israël, qui dément en être l'auteur, à prouver son innocence.

     "Nous voyons en ce moment une volonté (de la part d'Israël) de se défaire de toute responsabilité. Si cette tentative constitue une intention sérieuse (...) de prouver son innocence (...) alors il faut présenter les faits", a-t-elle déclare à la radio Spoutnik, appelant les États-Unis et Israël à fournir des images satellites permettant d'enquêter sur l'origine de la frappe.

  • Hôpital à Gaza: Tsahal dit avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique

    L'armée israélienne (Tsahal) a affirmé mercredi avoir "des preuves" de la responsabilité du groupe palestinien Jihad islamique dans l'explosion dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts.

    Tsahal a diffusé des cartes et un audio qu'elle présente comme une conversation entre deux membres du Hamas évoquant la responsabilité du Jihad islamique. "Il n'y a pas eu de tirs de l'armée depuis la terre, la mer ou les airs qui ont touché l'hôpital", a affirmé le porte-parole militaire israélien Daniel Hagari.

    "Nos systèmes radar ont localisé les missiles tirés par les terroristes de Gaza au moment de l'explosion et l'analyse de la trajectoire montre que les roquettes ont été tirées près de l'hôpital."

  • La situation à Gaza "devient incontrôlable", selon l'OMS

    La situation dans la bande de Gaza "devient incontrôlable" faute d'une aide humanitaire pourtant prête à y être acheminée, a affirmé mercredi le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le réseau X (ex-Twitter).

    "Chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies", a posté Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant que les fournitures médicales sont bloquées depuis quatre jours à la frontière entre l'Égypte et Gaza.

    "Nous avons besoin d'un accès immédiat pour commencer à livrer ces produits vitaux", a insisté le Dr Tedros. À l'instar de nombreux autres responsables d'agences onusiennes et d'ONG ou d'États, il réclame l'ouverture du poste frontière de Rafah.

  • Blinken appelle Abbas et lui présente ses condoléances pour les victimes de l'hôpital

    Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a appelé le président palestinien, Mahmoud Abbas, pour lui présenter ses condoléances à la suite d'une explosion meurtrière contre un hôpital de Gaza et exprimer son soutien aux "aspirations légitimes" des Palestiniens, a déclaré mercredi le département d'État.

    M. Blinken, qui se trouvait à Amman dans le cadre d'une tournée régionale, s'est entretenu tard mardi par téléphone avec M. Abbas.

  • L'armée israélienne déclare qu'il n'y a eu aucune frappe directe sur l'hôpital de Gaza

    L'armée israélienne a publié des images voulant démontrer qu'une roquette palestinienne perdue est à l'origine de l'attaque meurtrière contre un hôpital dans la bande de Gaza.

     La vidéo publiée mercredi montre des vues aériennes de l'hôpital al-Ahli et d'un parking avant et après l'attaque. Aucun cratère typique n'est visible, comme c'est généralement le cas lors des frappes aériennes israéliennes.

    L'armée israélienne rejette les accusations selon lesquelles elle aurait touché l'hôpital, affirmant qu'un missile largué par le mouvement palestinien Jihad islamique est à l'origine du carnage. Ce dernier avait précédemment réagi en qualifiant de "mensonges" les accusations d'Israël.

  • Le point sur la situation à 8h50

    • Entre 200 et 500 personnes ont été tuées mardi soir dans un hôpital de la ville de Gaza touché par un tir, a rapporté le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.
    • Israéliens et Palestiniens se rejettent la responsabilité de cette frappe. L'armée israélienne l'impute à un tir de roquette du Jihad islamique, autre groupe armé palestinien. Ce dernier dément fermement.
    • D'importantes manifestations ont éclatées à travers le monde musulman, notamment dans les rues de Téhéran, Amman, Istanbul, Tunis, Tripoli ou encore à Beyrouth pour dénoncer cette frappe et affirmer leur soutien aux Palestiniens.
    • À la demande de la Russie et des Émirats Arabes Unis, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra ce mercredi une réunion d'urgence
    • Le président américain Joe Biden est attendu en Israël ce mercredi pour exprimer sa solidarité, puis en Jordanie pour tenter de relancer le processus de paix.
  • Israël promet une aide humanitaire pour les habitants qui évacuent vers le sud de Gaza

    Ce mercredi matin, les forces de défense d’Israël (FDI) ont appelé "les habitants de [la ville de] Gaza à évacuer vers la ville d’Al-Mawasi [dans le sud de la bande de Gaza], où une aide humanitaire leur sera fournie si besoin", dans un communiqué publié sur Telegram.

    Les FDI encouragent fermement les habitants du nord de la bande de Gaza à se réfugier dans cette zone proche de la frontière égyptienne, à l'Ouest de Khan Younès

  • Washington autorise le départ de son personnel non essentiel du Liban

    Les États-Unis ont autorisé mardi le départ de leur personnel non essentiel, ainsi que leurs familles, de leur ambassade à Beyrouth face à la dégradation des conditions de sécurité au Liban et des risques de tirs de roquettes, missiles et d'artillerie entre Israël et le Hezbollah.

    Dans le même temps, les États-Unis ont relevé de 3 à 4 (le plus élevé) le niveau d'alerte de leur avis aux voyageurs, déconseillant à tout ressortissant américain de se rendre au Liban.

    Plusieurs autres pays occidentaux, dont la France, le Canada, l'Australie et la Suède ont déconseillé ces derniers jours à leurs ressortissants de se rendre au Liban en raison de la crainte d'un embrasement régional. Plusieurs compagnies aériennes occidentales ont suspendu leurs vols.

  • Manifestations à travers le monde musulman

    Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d'un rassemblement à Tripoli, capitale de la Libye, le 17 octobre 2023, en soutien aux Palestiniens suite à l'attaque de l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza, qui a fait des centaines de morts.
    Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d'un rassemblement à Tripoli, capitale de la Libye, le 17 octobre 2023, en soutien aux Palestiniens suite à l'attaque de l'hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza, qui a fait des centaines de morts. ©AFP
  • Rafah toujours fermé

    L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions de Gazaouis, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre au petit territoire, déjà soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007.

    Dans le sud de Gaza, où les habitants ont fui par centaines de milliers, suivant un appel à l'évacuation du nord lancé par l'armée israélienne, le point de passage de Rafah, contrôlé par l'Egypte, la seule issue de Gaza vers l'extérieur qui ne soit pas régie par Israël, reste fermé.

    Le Caire a appelé mardi Israël à "cesser de viser les environs" du terminal pour laisser entrer l'aide humanitaire "au plus vite".

    Des Palestiniens sont assis sur les marches d'un hôpital après une frappe aérienne sur des bâtiments à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
    Des Palestiniens sont assis sur les marches d'un hôpital après une frappe aérienne sur des bâtiments à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. ©AFP
  • Bilan de la situation depuis le 7 octobre

    Depuis le début de la guerre le 7 octobre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, l'armée israélienne bombarde quotidiennement cette enclave de 362 km2, jurant d'éliminer le mouvement islamiste.

    Ces frappes, qui ont entraîné selon l'ONU le déplacement d'un million de personnes, dont de nombreuses ont trouvé refuge dans des hôpitaux, ont déjà fait plus de 3.000 morts, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales.

    Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, pour la plupart des civils le jour de l'attaque du Hamas qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.

    Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion.

    "Je demande aux dirigeants du monde que ma fille nous soit rendue dans l'état où elle se trouve aujourd'hui ainsi que les autres otages", a exhorté mardi Keren Shem, la mère de Mia, une otage franco-israélienne dont une vidéo a été diffusée lundi par le Hamas.

     D'intenses négociations impliquant plusieurs pays sont en cours pour tenter de faire libérer les otages. Selon le Hamas, plus d'une vingtaine d'entre eux ont été tués dans les frappes israéliennes.

  • Analyse | Trois cartes pour comprendre le conflit israélo-palestinien

    La situation à Gaza, mais aussi dans tout le Proche-Orient, est complexe. Pour mieux cerner les tenants et aboutissants de la guerre entre Israël et le Hamas, voici notre décodage, chiffres et cartes à l'appui.

  • "Journée de colère"

    Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a appelé à observer une "journée de colère" ce mercredi pour condamner le "massacre", dont il accuse Israël.

    Le président iranien Ebrahim Raïssi a décrété une journée de "deuil public" et prédit que l'attaque contre l'hôpital allait se retourner contre Israël et son allié américain.

    Mardi, l'Ira avait menacé d'une possible "action préventive" contre Israël, qui prépare une offensive terrestre à Gaza.

  • Le chef de l'ONU appelle à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat"

    Le chef de l'ONU Antonio Guterres a appelé mercredi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans le conflit entre Israël et le Hamas, lors d'un discours prononcé à Pékin.

    Selon le secrétaire général des Nations Unies, l'attaque du Hamas en Israël "ne (pouvait) justifier la punition collective des Palestiniens" de Gaza.

    Plus tôt dans la journée, le chef de l'ONU s'était déclaré "horrifié" par les "centaines de civils palestiniens tués dans une frappe", mardi soir, sur un hôpital de Gaza, qu'il a "condamnée avec force" mais sans en imputer la responsabilité.

  • Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU ce mercredi

    À la demande de la Russie et des Émirats Arabes Unis, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra ce mercredi une réunion d'urgence, et se prononcera juste avant sur une résolution portée par le Brésil pour tenter de trouver une position commune sur le conflit.

    "Nous étions en train d'opérer dans l'hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d'opération. C'est un massacre", a déclaré le Dr Ghassan Abu Sittah, médecin de Médecins sans frontières, dans un communiqué de l'ONG.

    L'Eglise épiscopale à Jérusalem, qui gère l'hôpital, a condamné une attaque "brutale" survenue "durant des frappes israéliennes", dénonçant un "crime contre l'humanité".

  • Chacun se rejette la responsabilité de la frappe sur un hôpital de Gaza qui a fait une centaine de morts

    "De 200 à 300" personnes sont mortes", a déclaré le ministère de la Santé du territoire palestinien, selon qui "des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres" de l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza.

    Le Hamas parle de plus de 500 victimes, et a incriminé Israël. L'armée israélienne a réfuté cette accusation, affirmant que "d'après des informations des services de renseignements (...) le Jihad islamique est responsable du tir de roquette raté".

    "Nous allons dans les prochaines heures fournir les preuves de nos affirmations", a dit dans la nuit de mardi à mercredi Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.

    "Mensonges", a rétorqué le Jihad islamique, qui a accusé Israël de vouloir "se dérober à la responsabilité de son crime".

  • Des manifestations dans plusieurs villes arabes suite au tir sur un hôpital de Gaza

    Le tir sur un hôpital à Gaza a suscité de nombreuses condamnations, et des manifestants sont descendus dans les rues à Téhéran, Amman, Istanbul, Tunis ou encore à Beyrouth, où des heurts ont eu lieu avec la police.

    À Ramallah, en Cisjordanie occupée, des affrontements ont éclaté mardi soir entre des manifestants appelant au départ du président palestinien Mahmoud Abbas et ses forces de sécurité.

    ©AFP

    Attendu mercredi en Israël, le président américain Joe Biden va "reporter" son étape prévue ensuite en Jordanie, a indiqué la Maison-Blanche. M. Biden s'est dit "indigné et profondément attristé par l'explosion", dans un communiqué.

    La Jordanie avait auparavant annoncé l'annulation d'un sommet auquel M. Biden devait participer avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le président Abbas.

  • Des centaines de morts dans un hôpital de Gaza, Israéliens et Palestiniens se rejettent la responsabilité

    Une explosion dont Israéliens et Palestiniens se rejettent la responsabilité a fait des centaines de morts dans un hôpital de Gaza et provoqué des condamnations internationales et des manifestations à travers le monde musulman, à quelques heures de l'arrivée du président américain Joe Biden dans la région.


    Le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza a accusé Israël d'être à l'origine de cette frappe, que l'armée israélienne a elle imputé à un tir de roquette du Jihad islamique, autre groupe armé palestinien, onze jours après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël. Le Jihad islamique a démenti et mis lui aussi en cause Israël.

  • Bonjour à toutes et tous, bienvenue dans ce live

    Bienvenue dans ce live consacré à la guerre entre le Hamas et Israël. Suivez avec nous en direct toutes les dernières informations sur la situation.

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