Le point sur la situation à 23h
- Mardi soir, une explosion a fait des centaines de morts dans un hôpital de Gaza. Le dernier bilan fait état de 471 morts. Le Hamas dénombre plus de 500 victimes.
- La frappe sur un hôpital de Gaza a suscité de nombreuses condamnations, et des manifestations ébranlent le monde musulman depuis mardi soir, qui pointent la responsabilité d'Israël. En Turquie, plus de 60 personnes ont été blessées lors d'une manifestation anti-Israël.
- Le Hamas incrimine Israël dans la frappe contre l'hôpital, mais l'armée israélienne pointe la responsabilité d'un tir raté du groupe palestinien Jihad islamique. Ce dernier dément et accuse Israël de vouloir "se dérober à la responsabilité de son crime". Un point de vue que partage le Hamas: "Cet horrible massacre a été perpétré à l'aide d'un arsenal militaire américain dont seul l'occupant (Israël, NDLR) dispose". Le Hamas a d'ailleurs appelé à de nouvelles manifestations dans le monde entier ce week-end.
- Le tir meurtrier sur un hôpital de Gaza a fait "quelques dizaines de morts" et non des centaines, a affirmé à l'AFP un responsable d'un service de renseignement européen. "Il n'y a pas 200 voire 500 morts, mais plutôt quelques dizaines, probablement entre 10 et 50", a affirmé cette source sous couvert de l'anonymat, qui estime par ailleurs qu'"Israël n'a probablement pas fait ça", d'après les "pistes sérieuses" de renseignement dont ses services disposent.
- L'Autorité palestinienne veut une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza dont Israéliens et Palestiniens s'accusent mutuellement. C'est ce qu'annonce sa représentante en France, Hala Abou Hassira.
- La Belgique demande "que toute la clarté soit faite" sur la frappe qui a touché l'enceinte d'un hôpital dans la bande de Gaza. C'est ce qu'a déclaré la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib ce mercredi, en commission des Relations extérieures de la Chambre.
- Le président américain Joe Biden, en visite en Israël mercredi, a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe. Des "images aériennes" et "communications" mettent Israël hors de cause, assure la Maison-Blanche.
- Israël a annoncé autoriser l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l'Égypte, alors qu'il impose un strict siège au territoire palestinien pilonné sans relâche depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.
- Les États-Unis avaient opposé un peu plus tôt leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à des pauses humanitaires dans le conflit entre Israël et le Hamas et demandant à l'État hébreu de revenir sur son ordre d'évacuation des habitants du nord de la bande de Gaza.
- L'armée israélienne a tué deux jeunes Palestiniens près de la ville de Ramallah, en Cisjordanie. Les jeunes sont décédés pendant une manifestation contre les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.
- L'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé une cellule terroriste" qui a tiré des obus de mortier vers son territoire depuis le Liban, au moment où les violences à la frontière se multiplient.
- Pour rappel: depuis le début de la guerre le 7 octobre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, l'armée israélienne bombarde quotidiennement la Bande de Gaza. Ces frappes ont déjà entraîné le déplacement de plus d'un million de personnes et la mort de plus de 3.000 autres, en majorité des civils dont des centaines d'enfants.