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Microsoft et Alphabet (Google) donnent de l'espoir à la Big Tech

À l'instar d'Alphabet, le chiffre d'affaires et le bénéfice trimestriel de Microsoft ont raté les estimations de Wall Street. ©REUTERS

Les résultats trimestriels de Microsoft et d'Alphabet ont déçu les attentes des analystes. La sanction boursière est toutefois évitée, car ces résultats ravivent l'espoir du marché quant à la capacité des géants de la tech à surmonter le ralentissement économique à venir.

La copie remise par les deux géants de la tech est loin d'être brillante. Cela n'a pas empêché Wall Street de pousser un "ouf de soulagement". Et pour cause: leurs résultats ravivent la confiance des investisseurs quant à la capacité des géants technologiques à surmonter une récession.

"Le marché a rebondi et recherche maintenant le leadership de certains grands noms de la technologie", souligne notamment Burt White, chief strategy officer chez Carson Group. Ainsi, Alphabet , la société mère de Google et YouTube, grimpait de près de 4% dans les premiers échanges. De son côté, Microsoft , fait encore mieux. L'action bondissait de près de 5%.

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Pour rappel, ces "méga capitalisations" ont alimenté les marchés américains lors de la dernière décennie. Toutefois, la hausse des taux d'intérêt des banques centrales pour combattre l'inflation, qui atteint des sommets, ainsi que la force du dollar, ont mis à mal les actions des grandes entreprises technologiques.

Les investisseurs étaient également particulièrement inquiets depuis la publication de résultats décevants de la part de Snap et Twitter, la semaine dernière. Les deux plateformes pointaient notamment des "vents contraires" dans le secteur de la publicité numérique.

Alphabet résiste

Malgré des résultats globalement en dessous des estimations, Alphabet a justement publié des revenus publicitaires supérieurs aux attentes du marché pour le moteur de recherche Google, apaisant ainsi les inquiétudes relatives à l'impact du ralentissement économique sur sa principale division.

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De plus, son chiffre d'affaires pour le deuxième trimestre a augmenté à 69,69 milliards de dollars, ratant certes l'estimation des analystes, mais de peu. Ceux-ci tablaient, en moyenne, sur un chiffre de 69,88 milliards de dollars.

Son bénéfice par action dilué était de 1,21 dollar, contre une estimation moyenne des analystes de 1,29 dollar par action.

Microsoft dopée par ses perspectives

"Les prévisions étaient plutôt bonnes et cela a aidé le marché à savoir que le paysage est définitivement en train de ralentir, mais en fin de compte, les bonnes entreprises vont bien le naviguer."

Burt White
Chief strategy officer chez Carson Group.

À l'instar d'Alphabet, le chiffre d'affaires et le bénéfice trimestriel de Microsoft ont raté les estimations de Wall Street. Pour cause: la société basée à Redmond, dans l'État de Washington, a été pénalisée par la hausse du dollar, le ralentissement des ventes de PC et la baisse des dépenses publicitaires. Soulignons que près de la moitié des revenus de l'entreprise proviennent de l'extérieur des États-Unis, ce qui explique pourquoi la hausse du billet vert pèse sur ses résultats.

Le chiffre d'affaires de l'entreprise s'est ainsi porté à 51,87 milliards de dollars au quatrième trimestre de son exercice décalé, contre 46,15 milliards de dollars un an plus tôt. Les analystes tablaient, en moyenne, sur un chiffre de 52,44 milliards de dollars, selon les données IBES de Refinitiv. Son bénéfice net a atteint 16,74 milliards de dollars, soit 2,23 dollars par action, au cours du trimestre clos le 30 juin. Les analystes s'attendaient à 2,29 dollars par action. 

Les perspectives du géant de l'informatique semblent toutefois avoir rassuré les investisseurs. La société prévoit une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires pour l'année en cours, grâce à la demande de services dans l'informatique dématérialisée.

"Les prévisions étaient plutôt bonnes et cela a aidé le marché à savoir que le paysage est définitivement en train de ralentir, mais en fin de compte, les bonnes entreprises vont bien le naviguer", a indiqué Burt White.

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