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Comment évolue une action en Bourse?

Des actions comme ArcelorMittal ou Aperam bondissent de plus de 3% à 4% sur une seule séance pour recéder tout ou partie de cette avance dans les séances suivantes ©REUTERS

Pour le savoir, suivez la direction que prennent les bénéfices que réalise une entreprise.

L’élément primordial à prendre en compte pour prévoir l’orientation d’une action en Bourse, c’est la capacité d’une entreprise à réaliser des bénéfices et surtout à les améliorer. La santé des affaires d’une société, c'est ce qui dicte principalement l’évolution du cours de son action. Si les bénéfices sont régulièrement en progrès, une société verra son action adopter un profil positif en Bourse. Parce que l’on redoutait des bénéfices en net recul chez bpost pour son exercice 2019, l’action de ce groupe postal a perdu 65% de sa valeur en 2018. Précisons au passage, que les marchés ont ce "don" d’anticiper l’évolution des affaires d’une entreprise. Pour différentes raisons, notamment parce que les analystes entretiennent des contacts réguliers avec les patrons d’entreprises.

On distinguera les actions de sociétés dites cycliques et celles qualifiées de défensives. Les premières sont censées mieux se comporter lorsque l’environnement économique est favorable. Cela leur permet de faire croître leurs bénéfices. Mais en cas de retournement de cycle, c’est-à-dire lorsque la croissance de l’activité économique ralentit, voire négative, leur capacité à améliorer les profits peut être mise en péril. Dans ce registre, on retrouve notamment les actions de entreprises industrielles, telles que celles liées aux matières premières, aux constructeurs automobiles ou encore celles des banques.

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Les valeurs défensives plus résistantes

Du fait qu’elles sont moins sensibles à la conjoncture, les valeurs défensives auront tendance, elles, à moins bien performer en Bourse que les sociétés cycliques lorsque la conjoncture est bonne. Par contre, elles résisteront mieux que les valeurs cycliques quand  la situation économique se dégrade. Les valeurs télécoms, de l’agroalimentaire et de la pharmacie notamment sont de celles-là.

Reflétant leurs doutes sur l’évolution de la santé des économies dans les mois à venir, on constate depuis la fin de l'été 2019 que l’intérêt des investisseurs se concentre tantôt sur les valeurs cycliques, tantôt sur celles des secteurs défensifs.

Ces hésitations sur les secteurs à privilégier durablement se traduisent en Bourse par une volatilité des cours. On voit des actions comme celles du sidérurgiste ArcelorMittal ou du fabricant d'acier inoxydable Aperam bondir de plus de 3% à 4% sur une seule séance pour recéder tout ou partie de cette avance dans les séances suivantes. Une telle volatilité constitue des opportunités pour les investisseurs -expérimentés- privilégiant le court terme. On peut imaginer qu’elle persistera aussi longtemps que les investisseurs ne seront pas fixés sur le plan de la croissance des économies dans le monde. Celles-ci ont à faire face actuellement aux incertitudes liées au Brexit et à la guerre commerciale sino-américaine entre autres.

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