Wall Street termine en nette hausse, le Nasdaq prend plus de 2%
Les bourses européennes et américaines ont terminé en nette hausse, saluant la publication d'un indice d'inflation aux Etats-Unis jugé favorable à au moins une baisse des taux de la banque centrale américaine (Fed) dans l'année.
Le pétrole en nette hausse, porté par l'accélération de la demande
Les cours du pétrole ont bondi ce mercredi, propulsés par la révision à la hausse par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) de la demande au quatrième trimestre 2024, et alors que les sanctions américaines contre la Russie se font toujours sentir sur le marché.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a progressé de 2,64% à 82,03 dollars, au plus haut depuis juillet 2024. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, a gagné 3,28% et a dépassé la barre des 80 dollars le baril, à 80,04 dollars.
Wall Street galvanisée par l'inflation US et les résultats annuels bancaires
La Bourse de New York a terminé en forte hausse, propulsée par les chiffres de l'inflation US et les résultats annuels du secteur bancaire.
Les marchés US terminent dans le vert
Le Dow Jones a pris 1,65% à 43.221,55 points.
Le Nasdaq a avancé de 2,45% à 19.511,23 points.
Le S&P 500 a gagné 1,83% à 5.949,91 points.
Les actions des entreprises quantiques rebondissent grâce à Microsoft
Ces derniers temps, les petites entreprises spécialisées dans la technologie quantique ne connaissent pas de répit. Aujourd'hui, elles enregistrent une hausse significative. Par exemple, D-Wave
progresse de 23%, tandis que Quantum Computing
prend 54% et Rigetti Computing
23%.
Cette réaction des investisseurs fait suite à une nouvelle publication sur le blog du géant du logiciel Microsoft
. Dans cet article, l'entreprise encourage ses clients professionnels à se préparer à être "prêts pour le quantique", en adaptant leurs organisations à un potentiel bond technologique rendu possible par l'informatique quantique.
Ces derniers jours, les entreprises quantiques ont subi des revers importants après les commentaires de Jensen Huang, PDG de Nvidia
, et de Mark Zuckerberg de Meta
. Ces leaders technologiques ont indiqué qu'il faudrait encore au moins dix ans avant que la technologie quantique ne trouve des applications commerciales utiles.
Investir dans des entreprises purement quantiques, souvent très jeunes et sans perspectives de rentabilité immédiate, reste donc très spéculatif. Cela en fait des cibles privilégiées pour les traders à haute fréquence et les spéculateurs.
Le bitcoin se rapproche à nouveau des 100.000 dollars
Le bitcoin s'approche à nouveau du seuil symbolique des 100.000 dollars. Après un léger recul observé la semaine dernière, la cryptomonnaie reprend sa progression, en phase avec les marchés boursiers.
Actuellement, le prix d'un bitcoin avoisine les 99.100 dollars, témoignant de sa dynamique ascendante.
Tesla en forte hausse
Tesla
, le constructeur automobile, se distingue actuellement sur le Nasdaq avec une hausse de 7% de son action aujourd'hui.
Bien qu'il n'y ait pas de nouvelles spécifiques à annoncer, l'entreprise bénéficie largement de l'optimisme ambiant lié à la baisse des chiffres de l'inflation.
Care Property poursuit son expansion aux Pays-Bas
Le spécialiste de l'immobilier de santé Care Property Invest a récemment acquis la résidence de soins Fleurâge aux Pays-Bas. Cette acquisition inclut 22 appartements situés à Bloemendaal, dans la province de Hollande-Septentrionale.
L'investissement total pour ce projet est estimé à environ 10,1 millions d'euros. "Avec le projet de Bloemendaal, nous portons à 28 le nombre total de nos résidences de soins sur le sol néerlandais", a déclaré Patrick Couttenier, CEO de Care Property.
Déjà l'été dernier, le groupe immobilier avait annoncé qu'un accord sous conditions suspensives avait été conclu pour ce projet à Bloemendaal.
Muddy Waters cible une nouvelle entreprise à Wall Street
FTAI Aviation
, le spécialiste américain de la maintenance des moteurs à réaction pour l'industrie aéronautique, a vu sa valeur chuter de 30% à Wall Street.
La société est sévèrement critiquée dans un rapport de Muddy Waters Research, la firme du célèbre vendeur à découvert Carson Block, pour ses pratiques comptables jugées "très trompeuses". Selon Muddy Waters, FTAI Aviation enregistre à tort des ventes ponctuelles comme des revenus récurrents, ce qui crée des attentes erronées quant à la croissance à long terme de ses revenus.
Muddy Waters, qui tire son nom de la légende du blues, jouit d'une grande crédibilité sur le marché grâce à ses nombreuses attaques à découvert réussies. Le fonds de Carson Block a acquis une renommée mondiale après son attaque contre la société forestière Sino-Forest en 2011, qui a ensuite fait faillite.
Wall Street toujours en forte hausse
Le Nasdaq gagne 2,47%, le Dow Jones 1,81% et le S&P 500 1,92%.
Morgan Stanley et Bank of America en nette hausse avant leurs résultats
Les résultats de Morgan Stanley
et Bank of America
sont attendus demain avant l'ouverture de Wall Street.
2024, année de tous les records pour BlackRock, Wall Street en redemande
BlackRock
pulvérise une nouvelle fois les attentes au quatrième trimestre 2024, couronnant une année historique avec un chiffre d'affaires qui franchit pour la première fois la barre des 20 milliards de dollars.
Le baril évolue à la hausse, l'attention se portant à nouveau sur les perturbations potentielles de l'offre liées aux sanctions sur les pétroliers russes.
Le Brent progresse de 2% à 81,52 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) se renchérit de 2,65% à 79,55 dollars.
Les banques américaines démarrent fort, dopées par l'investissement et le trading
Quatre des grandes banques américaines ont dévoilé leurs résultats, ce mercredi. Elles ont toutes sorti de belles copies, bénéficiant pleinement de la belle forme de leurs activités de banques d'investissement et de trading.
Le dollar a accusé brièvement le coup après les chiffres de l'inflation américaine tandis que le yen profite des anticipations de baisse des taux de la Banque du Japon en janvier.
Le billet vert recule de 0,05% face à un panier de devises de référence après avoir cédé jusqu'à 0,6% en séance. L'euro s'érode de 0,26% à 1,0281 dollar. De son côté, le yen prend 0,86% à 156,67 yens pour un dollar.
Pourquoi l'immo résidentiel belge séduit les investisseurs institutionnels
Le gestionnaire d'actifs immobilier allemand Patrizia et le promoteur Revive investissent 75 millions d'euros dans une coentreprise qui doit créer 1.000 appartements abordables. L'illustration la plus récente d'un intérêt de plus en plus fort des grands investisseurs pour le résidentiel belge.
Les rendements obligataires se sont largement détendus ce mercredi, après plusieurs jour de fortes hausses, après les chiffres de l'inflation américaine.
Le rendement du dix ans allemand a perdu 9,4 pb à 2,528%, celui du taux à deux ans a cédé 6 pb à 2,255%.
À l'heure de la clôture en Europe, le rendement du Treasury à dix ans décline de 11,9 pb à 4,6694%, tandis que le rendement du titre à deux ans abandonne 7,6 pb à 4,289%.
Benoît van den Hove (Euronext Bruxelles): "2025 sera une bonne, voire très bonne, année"
Alors que 2024 s'est soldée par le départ de trois sociétés cotées et une baisse des levées de fonds, le patron de la Bourse de Bruxelles se montre optimiste pour l'année à venir.
Bureau Veritas recherché, l'immobilier européen à la fête
Bureau Veritas a pris 2,02% après avoir annoncé être en discussions avec le groupe suisse SGS (-6,4%) en vue d'un potentiel rapprochement, confirmant une information rapportée hier par l'agence Bloomberg.
En outre, la détente sur les rendements obligataire a fait grimper le secteur de l'immobilier européen dont l'indice Stoxx a pris 3,34%.
USA: baisse plus marquée qu'attendu des stocks de pétrole
Les stocks commerciaux de pétrole brut se sont contractés plus que prévu la semaine dernière, selon des chiffres publiés ce mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les importations ayant reculé tandis que les exportations ont progressé.
Durant la semaine achevée le 10 janvier, ces réserves ont diminué de 2 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur un repli des stocks à hauteur de 850.000 barils, selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg.
L'Europe clôture dans le vert après l'inflation US
Les bourses européennes ont terminé en nette hausse après des données sur l'inflation "core" aux États-Unis en décembre qui ont rassuré sur des baisses de taux à venir de la part de la Réserve fédérale cette année. À Paris, le CAC 40 a pris 0,69% à 7.474,59 points. Le Footsie britannique a gagné 1,21%, tandis que le Dax allemand a progressé de 1,7%. L'indice EuroStoxx 50 a gagné 1,04%, tandis que le FTSEurofirst 300 a progressé de 1,32% et le Stoxx 600 a grimpé de 1,33%.
Sur un an, l'indice des prix à la consommation aux États-Unis a progressé de 2,9% en décembre, conformément aux attentes, mais l'indice "core CPI", qui exclut les éléments volatils que sont l'alimentaire et l'énergie, a légèrement décéléré à 3,2%, contre 3,3% attendu. Alors que les marchés pariaient avant cette publication sur une seule baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2025, ils misent désormais sur deux baisses de taux.
"Je pense que la réaction du marché est un retour à l'idée que la Fed peut baisser ses taux si elle le souhaite, plutôt que d'être enfermée dans une logique où une inflation plus élevée l'empêcherait d'agir", a déclaré Oliver Pursche, vice-président et conseiller chez Wealthspire Advisors.
Le Bel 20 prend près de 1%
L'indice phare de la Bourse de Bruxelles a terminé en hausse de 0,81% à 4.234,75 points. Il a été particulièrement soutenu par Aedifica
, Elia
, Cofinimmo
et Umicore
qui ont gagné plus de 3%.
Trois valeurs ont clôturé dans le rouge: argenx
(-2,02%), AvH
(-1,72%) et Galapagos (-1,36%).
Europe | Closing Bell
Bel 20: +0,81%
FTSE 100: +1,23%
DAX: +1,70%
CAC 40: +0,94%
Le Nasdaq prend plus de 2%
Le Nasdaq avance de 2,08%, tandis que le Dow Jones et le S&P 500 gagnent quelque 1,5%.
Le pétrole grimpe
Les cours du pétrole sont en hausse après la publication de l'inflation américaine. Ils sont aussi portés par l'espoir d'une demande de brut plus forte que prévu au quatrième trimestre 2024.
Le prix du baril de WTI américain grimpe de 1,32%, à 78,52 dollars, et celui de Brent de la mer du Nord de 1,02%, à 80,74 dollars.
Les bancaires américaines sous le feu des projecteurs
Les banques américaines comme Goldman Sachs, JPMorgan et Citigroup ont lancé le coup d'envoi de la saison des résultats aux Etats-Unis.
Goldman Sachs a publié un chiffre d'affaires de 13,87 milliards de dollars, en hausse notable de 23% sur un an, et bien supérieur aux prévisions des analyses qui attendaient plutôt 12,36 milliards de dollars.
Citigroup a annoncé un bénéfice net de 2,9 milliards de dollars au quatrième trimestre, contre une perte de 1,8 milliard sur la même période l'année précédente.
JPMorgan Chase a quant à elle publié des résultats pour le quatrième trimestre répondant aux attentes, grâce à toutes ses branches, et notamment la branche banque d'investissements.
Ailleurs, le premier gestionnaire d'actifs au monde, Blackrock (+4,71%), a lui dépassé les attentes au quatrième trimestre 2024, année marquée par un chiffre d'affaires dépassant pour la première fois les 20 milliards de dollars.
En Europe, les banques profitent des bons résultats de leurs concurrentes américaines. À Londres, Lloyds Banking bondit de 5,41%, Barclays de 4,91% et NatWest de 3,76%. À Paris, Société Générale prend 3,30%, BNP Paribas 1,92% et Credit Agricole 1,87%. À Francfort, Deutsche Bank gagne 2,73%.
Le dollar avance légèrement
Le billet vert avance légèrement par rapport à la plupart des principales devises. Il prend par exemple 0,07% par rapport à la monnaie unique, à 1,0302 euro pour un dollar.
Les taux US se détendent
Sur le marché obligataire, les rendements des principaux taux d'emprunt souverains se détendent nettement.
Le rendement américain à dix ans évolue à 4,65%, contre 4,79% à la clôture hier. Son équivalent à deux ans, l'échéance la plus sensible aux évolution de politique monétaire, est à 4,27%, contre 4,37% la veille.
Les marchés soulagés par la trajectoire de l'inflation US
Les bourses sont orientées à la hausse, tandis que les taux d'emprunt obligataires ont baissé de concert avec le dollar après la publication d'un indice d'inflation américain meilleur que prévu, satisfaisant les investisseurs. De décembre 2024 à décembre 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 2,9% aux États-Unis, contre 2,7% sur un an en novembre, selon l'indice publié par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.
Mais l'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a ralenti, à 3,2% sur un an. "La bonne nouvelle de ce rapport sur l'inflation est qu'après trois mois de stagnation à 3,3%, l'inflation a repris son mouvement de baisse en décembre (3,2%)" et c'est "clairement une bonne nouvelle pour la Réserve fédérale (Fed)", commente Bastien Drut, responsable de la stratégie et des études économiques de CPR AM.
"Bien que l'IPC ait bondi à 2,9%, les analystes s'y attendaient et cette hausse était principalement due à une augmentation des prix de l'essence, après quelques semaines de volatilité des prix du pétrole", explique Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB. En Europe, les marchés d'actions accentuent leurs gains. La Bourse de Paris gagne 0,96%, Londres 1,08%, Francfort 1,54% et Milan 1,36%.
Hausse notable du prix de l'essence, des billets d'avion et des œufs aux États-Unis
Dans le rapport sur l'inflation des États-Unis pour le mois de décembre, certaines catégories de produits se démarquent particulièrement.
Il existe ainsi une augmentation significative du prix à la pompe, avec une hausse de 4,4% par rapport à novembre. Il est également notable que, parmi les six principales catégories de produits en supermarché, quatre ont enregistré une augmentation des prix. En particulier, le prix des œufs a grimpé de 3,2%, tandis que les produits pour le petit-déjeuner et la boulangerie ont vu leurs prix augmenter de 1,2%.
Par ailleurs, les billets d'avion ont connu une hausse de 3,9% en un mois, après une augmentation de 0,4% en novembre. De plus, les loyers et autres coûts liés au logement ont progressé de 0,3%.
JPMorgan monte après ses résultats
JPMorgan
, qui a fait état d'un bénéfice annuel record de 58,5 milliards de dollars, gagne 1,4% et Wells Fargo
5,7%.
Wall Street optimiste après un indice d'inflation
La Bourse de New York a ouvert en hausse après des données qui ont montré que l'inflation "core" aux États-Unis a progressé moins que prévu en décembre sur un an, ce qui a renforcé un peu les attentes sur des baisses des taux de la Réserve fédérale (Fed) cette année. Le Dow Jones gagne 1,53% à 43.167,07 points et le S&P 500 progresse de 1,50% à 5.930,34 points. Le Nasdaq prend 1,77% à 19.380,909 points.
Sur un an, l'indice des prix à la consommation a progressé de 2,9% en décembre, conformément aux attentes, mais l'indice "core CPI", qui exclut les éléments volatils que sont l'alimentaire et l'énergie, a légèrement décéléré à 3,2%, contre 3,3% attendu.
Ces données, qui ont provoqué parallèlement une chute des rendements obligataires, relancent les anticipations sur des baisses de taux de la Fed en 2025 même si l'ampleur et le nombre de ces baisses restent en débat. Les banques américaines ont aussi publié mercredi des résultats meilleurs qu'attendu grâce à la performance de leur banque de financement et d'investissement (BFI).
Les marchés US ouvrent dans le vert
Le Dow Jones et le S&P 500 prennent 1,32%, tandis que le Nasdaq avance de 1,74%.
Recul surprise de l'indice d'activité "Empire State" en janvier
L'activité manufacturière dans la région de New York a reculé de manière inattendue en janvier, montre lundi l'enquête mensuelle de l'antenne régionale de la Réserve fédérale.
Son indice "Empire State" passe à -12,6 après +2,1 en décembre (révisé de +0,2).
Les économistes interrogés pas Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de +3,0.
Citigroup renoue avec les bénéfices et lance des rachats d'actions
Citigroup a renoué avec les bénéfices au quatrième trimestre, mercredi, soutenu par la robustesse de ses activités de marché et la reprise des fusions et acquisitions qui ont propulsé les commissions de sa banque d'investissement.
L'action était en hausse de près de 4% dans les échanges d'avant-bourse à Wall Street, après que Citigroup a déclaré que son conseil d'administration avait autorisé un nouveau programme de rachat d'actions de 20 milliards de dollars (19,34 milliards d'euros).
"2024 a été une année critique et nos résultats montrent que notre stratégie fonctionne comme prévu et qu'elle renforce les performances de nos entreprises", a déclaré Jane Fraser, directrice générale de Citi.
Citi a enregistré un bénéfice net de 2,9 milliards de dollars, soit 1,34 dollar par action, pour les trois mois se terminant le 31 décembre, après une perte de 1,8 milliard de dollars, soit 1,16 dollar par action, un an plus tôt.
Le chiffre d'affaires total s'est élevé à 19,6 milliards de dollars, contre 17,4 milliards de dollars il y a un an.
Nette détente sur le front des rendements obligataires
Les rendements obligataires se détendent nettement après les chiffres de l'inflation aux États-Unis.
Le rendement du Treasury à dix ans décline de 9 pb à 4,7%, tandis que le rendement du titre à deux ans abandonne 7,8 pb à 4,289%.
Le rendement du dix ans allemand recule de 6 pb à 2,587%, celui du taux à deux ans perd 5,7 pb à 2,253%.
L'inflation américaine meilleure qu'attendu, les futurs accélèrent, coup de mou du dollar
L'inflation américaine meilleure qu'attendue. Les contrats à terme sur Wall Street augmentent leurs gains, bondissant de plus de 1%. Le dollar s'affaiblit, l'indice du dollar perd 0,4% à 108,7.
"Euronext est intéressé par des rapprochements avec Euroclear et Nasdaq OMX"
Euronext est intéressé par la plateforme espagnole BME, propriété de Six, ainsi que par des rapprochements avec Euroclear et Nasdaq OMX, a déclaré mercredi son PDG, Stéphane Boujnah.
Aucune discussion n'a encore été engagée au sujet de ces rapprochements, a-t-il précisé pendant une conférence.
Goldman Sachs dopé par ses activités de trading et de banque d'investissement
Goldman Sachs
a enregistré le meilleur bénéfice depuis le troisième trimestre 2021, grâce ses banquiers qui ont encaissé plus de commissions sur les transactions, les ventes de dettes et la vigueur du trading. L'action prend 2,1% dans les échanges d'avant-bourse.
Le bénéfice a atteint 4,11 milliards de dollars, soit 11,95 dollars par action diluée, pour le quatrième trimestre clos le 31 décembre, contre 2,01 milliards de dollars, soit 5,48 dollars par action diluée, il y a un an, a déclaré mercredi le géant de Wall Street.
Nous sommes très satisfaits de nos bons résultats pour le trimestre et l'année. Je suis encouragé par le fait que nous ayons atteint ou dépassé presque tous les objectifs que nous nous étions fixés dans notre stratégie de croissance de l'entreprise il y a cinq ans.
David Solomon
PDG de Goldman Sachs
Wall Street annoncée en hausse, la saison des résultats démarre sur les chapeaux de roues
Les contrats à terme sur Wall Street grimpent, après des résultats bancaires qui ont dépassé les attentes et avant la publication de l'indice des prix à la consommation de décembre, un indicateur clé d'inflation.
L'indice Dow Jones est indiqué en hausse de 0,47%, le S&P 500 progresserait de 0,39% et le Nasdaq 100 de 0,45%.
La saison des résultats du quatrième trimestre a démarré sur les chapeaux de roue avec des résultats bancaires qui ont surpris positivement les analystes et les investisseurs.
JPMorgan Chase grimpe de 1% dans les échanges d'avant-bourse, la banque ayant annoncé un BPA de 4,81 dollars au quatrième trimestre 2024, bien plus élevé que l'estimation de 4,11 dollars des analystes interrogés par LSEG. Les revenus ont également dépassé les attentes. Le trading de titres à revenu fixe et la banque d'investissement ont soutenu les résultats.
Wells Fargo décolle de 3,3% en avant-bourse, la banque a pu compter sur ses activités de banque d'investissement au quatrième trimestre. Elle a aussi indiqué que ses revenus nets d'intérêts seraient supérieurs de 1 à 3% en 2025.
BlackRock qui a vu ses actifs sous gestion grimper à un niveau record de 11,6 trillions de dollars monte de 2,7% dans les transactions électroniques d'avant l'ouverture.
Les données sur les prix à la consommation aux États-Unis, qui seront publiées avant l'ouverture, permettront aux investisseurs d'affiner leurs attentes concernant la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2025.
Les investisseurs anticipent désormais une seule baisse de taux de la Fed en 2025 après la vigueur des chiffres sur l'emploi en décembre.
Le consensus Reuters prévoit une accélération à 2,9% de l'inflation CPI aux États-Unis sur un an en décembre, mais une stagnation à 0,3% sur un mois.
JP Morgan Chase affiche un bénéfice annuel record
JP Morgan Chase affiche un bénéfice annuel record, ses activités de fusions et acquisitions et ses traders ayant profité à plein du rebond des marchés au quatrième trimestre.
Le géant bancaire a été soutenu par une économie forte et des baisses de taux d'intérêt qui ont stimulé les ventes d'actions et les offres d'obligations. L’environnement haussier a également suscité davantage de fusions et d’acquisitions après des années d’activité mitigée.
Le bénéfice pour 2024 a augmenté à 58,5 milliards de dollars contre 49,6 milliards de dollars un an plus tôt.
L'économie américaine a fait preuve de résilience.
Jamie Dimon
PDG de JP Morgan
Le bénéfice net du quatrième trimestre s'est élevé à 14 milliards de dollars, soit 4,81 dollars par action, pour les trois mois clos le 31 décembre, a annoncé mercredi la plus grande banque américaine. Ce chiffre est à comparer aux 9,3 milliards de dollars, soit 3,04 dollars par action, réalisés un an plus tôt.
Les revenus de la banque d'investissement de JPMorgan ont augmenté de 46% à 2,6 milliards de dollars.
Le bénéfice de Wells Fargo soutenu par la banque d'investissement
Le bénéfice de Wells Fargo a grimpé au quatrième trimestre, soutenu les activités de banque d'investissement.
Le bénéfice net du quatrième plus grand prêteur américain a atteint 5,08 milliards de dollars, soit 1,43 dollar par action, a-t-il déclaré mercredi. Cela se compare à 3,45 milliards de dollars, soit 86 cents par action, un an plus tôt.
Wall Street a été soutenue par un rebond de l'activité l'année dernière. La confiance croissante a incité les entreprises à émettre des actions et des obligations. Les entreprises ont également conclu des accords, dopant les volumes d'un plus bas de la décennie en 2023.
Les banquiers s'attendent à ce que 2025 soit une année beaucoup plus chargée en transactions, soutenues par l'espoir d'une baisse des impôts sur les sociétés, d'un assouplissement des réglementations et d'une position globalement favorable aux entreprises sous le président élu Donald Trump.
Un record d'actifs sous gestion pour BlackRock
Les actifs sous gestion de BlackRock ont atteint un record de 11,6 trillions de dollars au quatrième trimestre de l'année dernière, le plus grand gestionnaire de fonds au monde ayant enregistré une hausse de 21% de ses bénéfices, les revenus tirés des commissions étant stimulés par la vigueur des marchés boursiers.
Les actifs gérés par la société basée à New York ont augmenté à 11.550 milliards de dollars, contre 10.010 milliards de dollars un an plus tôt et 11.480 milliards de dollars au troisième trimestre.
Le bénéfice net a augmenté à 1,67 milliard de dollars, soit 10,63 dollars par action, au cours des trois mois jusqu'au 31 décembre, contre 1,38 milliard de dollars, soit 9,15 dollars par action, un an plus tôt.
Les actifs sous gestion dépendent principalement de deux facteurs : la performance des investissements et les flux d'argent entrant et sortant des fonds.
Les actifs des clients ont été stimulés par la reprise des marchés boursiers américains après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle en novembre, les investisseurs pariant sur une baisse des impôts sur les sociétés et une déréglementation.
Ubisoft bondit de 3%, après que Bloomberg a rapporté que Tencent Holdings et la famille fondatrice du fabricant de jeux vidéo Guillemot envisageaient de créer une nouvelle entreprise qui inclurait certains actifs d'Ubisoft. Le but est d'accroître la valeur de la société française de jeux vidéo, ont indiqué des sources proches du dossier à Bloomberg.
L'entreprise technologique chinoise et la famille Guillemot évaluent les actifs à inclure dans une nouvelle entité et leur valorisation, ont indiqué les personnes, qui ont demandé à ne pas être identifiées.
Un accord potentiel permettrait à Tencent de détenir une participation dans l'entreprise et d'obtenir davantage de contrôle sur certaines des propriétés intellectuelles d'Ubisoft, tout en stimulant ses activités de jeux vidéo en dehors de la Chine.
Le dollar piétine avant la publication de l'inflation américaine plus tard dans la journée.
Le billet vert reflue à peine de 0,01% vis-à-vis de la monnaie unique, à 1,0309 dollar pour un euro, et lâche 0,08% à la devise britannique, à 1,2226 dollar pour une livre.
Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg s'attend à une progression de l'indice des prix à la consommation (CPI) pour décembre aux États-Unis, publié plus tard dans la séance, à 2,9%, contre 2,7% en novembre.
La Réserve fédérale doit au minimum constater des progrès substantiels en matière de désinflation avant de procéder à de nouvelles baisses de taux.
Patrick Munnelly
Analyste de Tickmill
Nouvelle amende pour Bayer
La filiale Monsanto de Bayer
a cessé de fabriquer des PCB toxiques il y a un demi-siècle, mais les retombées juridiques persistent. Mardi, Bayer a été condamné à une amende de 100 millions de dollars dans la dernière affaire en date, l'accusant d'avoir rendu malades des étudiants et des professeurs d'une école publique de la région de Seattle à cause de l'exposition aux biphényles polychlorés, ou PCB, contenus dans des luminaires fluorescents vieillissants.
L'entreprise fait face à des milliards de dollars de dédommagement en raison d'un nombre croissant de poursuites judiciaires concernant des produits PCB déposées par les gouvernements des États et locaux, les districts scolaires et les particuliers.
Bayer, qui a acquis Monsanto en 2018 pour 63 milliards de dollars, a déjà accepté de payer près de 2 milliards de dollars de règlements à l’amiable dans des affaires de PCB intentées par des États, des villes et des comtés.
Un autre litige concernant le désherbant Roundup de Monsanto a créé un frein sur les actions du conglomérat allemand, qui ont perdu environ 80 % de leur valeur depuis l’acquisition.
L’entreprise a mis de côté 16 milliards de dollars pour des poursuites aux États-Unis concernant le Roundup et fait face à une vague de procès.
Les analystes surveillent avec méfiance le problème croissant des PCB de Bayer.
À Francfort, l'action Bayer progresse de 1,4%.
L'économie allemande s'est contractée de 0,2% en 2024
L'économie allemande s'est contractée de 0,1% au dernier trimestre de l'année dernière et a reculé de 0,2% sur l'ensemble de l'année 2024, a annoncé mercredi l'Office fédéral des statistiques.
Le recul sur un an du produit intérieur brut (PIB) est conforme au consensus des analystes interrogés par Reuters.
C'est la deuxième année consécutive que l'économie allemande recule.
Suite à l'augmentation de capital d'octobre 2024, Kepler Cheuvreux reprend le suivi de Biotalys avec une recommandation d'achat et un objectif de cours de 7,7 euros (contre 9 euros avant le placement privé qui a clôturé le 16 octobre), soit plus du double du niveau actuel de l'action.
Hier, Biotalys a également annoncé que son principal produit en cours de développement, le produit phytosanitaire à base de protéines Evoca, a reçu une recommandation positive d'approbation au sein de l'UE de la part des autorités néerlandaises.
L'EPA américaine examine toujours le dossier réglementaire d'Evoca.
"Elia est prise dans un cercle vicieux de destruction de valeur "
L'action Elia
est bien orientée: le titre progresse de 1,31% à 62,10 euros.
L'action Elia est prise dans un cercle vicieux de destruction de valeur et devrait reconsidérer sa stratégie, explique Wim Lewi, analyste chez KBC Securities, dans une note consacrée à la valeur. "L'entreprise a aligné ses dépenses d'investissement sur les plans de développement du réseau, qui sont à leur tour basées sur des ambitions "zéro émission". Or, celles-ci ne sont plus soutenues par l'environnement politique populiste."
Par ailleurs, le marché signale désormais qu'il n'est pas disposé à soutenir une valorisation proche de niveaux observés lors des précédentes levées de capitaux. Ainsi, en juin 2022, une émission de droits avait permis de lever 590 millions à 124,5 euros par action. "À moins de la moitié de la valorisation précédente, la dilution nous oblige à reconsidérer notre objectif de cours", justifie l'analyste de KBC Securities.
Il rappelle qu'il n'a pas modifié ses autres hypothèses, modifiant seulement le nombre d'actions provenant des augmentations de capital pour financer les plans de dépenses d'investissement.
Le prix cible passe à 85 euros (contre 124 euros). L'analyste maintient une recommandation d' "accumuler" (contre "acheter"), le nouvel objectif de cours laissant entrevoir un potentiel de hausse de 36% par rapport au dernier cours de clôture.
Bureau Veritas rit, SGS pleure
Bureau Veritas bondit de 3,7% à 30,80 euros tandis que SGS chute de 2,80%, alors que les deux entreprises ont confirmé des discussions préliminaires en vue d'une fusion entre les deux entreprises (voir post de 7h27). Dans la foulée, GBL perd 0,4% et Wendel gagne 2,5%.
|Opening bell|
Amsterdam: +0,17%
Bruxelles: +0,39%
Paris: +0,09%
Francfort: n.c.
GBL: -0,08%
Wendel: +3,96%
SGS: n.c.
Bureau Veritas: +5,5%
Degroof Petercam sur SGS/Bureau Veritas: "Trop tôt pour se faire une opinion globale"
Les analystes de Degroof Petercam réagissent aux informatiions concernant les discussion menées entre SGS et Bureau Veritas et visant un rapprochement entre les deux entreprises. "Il est trop tôt pour se faire une opinion globale à ce sujet", indiquent-ils.
"Nous considérons qu'il est possible que Wendel se laisse diluer dans le cadre du regroupement d'entreprises", ajoute Degroof Petercam alors que "Wendel se concentre davantage sur son activité de gestion d'actifs où elle semble rechercher un acteur dans le domaine des infrastructures".
L'inflation IPCH confirmée à +1,8% sur un an en décembre en France
L'indice des prix à la consommation harmonisé selon les normes européennes (IPCH) a augmenté de 1,8% sur un an en décembre, d'après les données définitives publiées mercredi par l'Insee.
Ce chiffre est conforme au consensus de Reuters et à la prévision "flash" de l'institut.
D'un mois sur l'autre, l'inflation IPCH est confirmée à +0,2% en décembre, après -0,1% en novembre.
L'inflation calculée selon les normes françaises a bien atteint 1,3% après 1,3% en novembre sur an.
Sur un mois, l'indice est aussi confirmé à +0,2% après -0,1% en novembre.
Légère baisse de l'inflation britannique en décembre
L'inflation britannique a davantage ralenti que prévu en décembre, à 2,5% sur un an, montrent les données publiées mercredi par l'Office national de la statistique (ONS).
Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 2,6% des prix à la consommation le mois dernier après 2,6% en novembre.
En rythme mensuel, l'inflation a progressé de 0,3% en décembre après +0,1% en novembre, contre un consensus de +0,4%.
L'inflation sous-jacente, qui ne prend pas en compte les éléments les plus volatils du panier de consommation, est ressortie à +3,2% sur un an et +0,3% sur un mois contre respectivement +3,5% et +0% en novembre. Le consensus était respectivement de +3,4% et +0,5%.
Les bourses européennes sont attendues sur une note stable, avant la publication des chiffres mensuels des prix à la consommation (CPI) aux États-Unis et les résultats des grandes banques de Wall Street, alors que le rendement des obligations américaines à long terme continue de se stabiliser.
D'après les premières indications disponibles, le CAC 40 parisien devrait gagner 0,11% à l'ouverture. Le Dax à Francfort pourrait grignoter 0,04%, tandis que le FTSE 100 à Londres devrait prendre 0,22%.
L'indice EuroStoxx 50 est attendu en progression de 0,08% et le Stoxx 600 en hausse de 0,16%.
Alors les craintes d'un ralentissement de la baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont dominé sur les marchés ces derniers jours, les investisseurs attendent avec impatience l'indice d'inflation CPI aux États-Unis. Le consensus Reuters prévoit une accélération à 2,9% sur un an en décembre, mais une stagnation à 0,3% sur un mois.
Ce chiffre du CPI est un point de données pivot. Un chiffre accommodant relancera probablement le rallye qui devrait être stimulé par une période de bénéfices solides. Une politique monétaire agressive pourrait entraîner une hausse du rendement à dix ans à 5%, augmentant la volatilité sur toutes les classes d'actifs et continuant à exercer une pression sur les actions.
Les analystes de JPMorgan
Les investisseurs sont également dans l'attente des résultats du quatrième trimestre des entreprises aux États-Unis, avec la publication ce mercredi des comptes notamment de Citigroup, JPMorgan Chase, BlackRock, Wells Fargo et Goldman Sachs.
Les banques de Wall Street devraient faire état d'une hausse de leurs bénéfices à la faveur d'une activité soutenue de trading et d'opérations de fusions-acquisitions.
WDP ouvre un bureau à Paris
Une nouvelle étape dans l’histoire de la croissance de WDP en France: la société ouvre un bureau à Paris, dirigé par un nouveau Country Manager, François Le Levier. Ce bureau constituera la base d’une équipe locale qui gérera la plateforme française et poursuivra l’ancrage de WDP sur le marché français, explique la SIR dans son communiqué.
François LeLevier était auparavant directeur général en charge de la division Industriel et Logistique chez CBRE France.
Dans le même temps, WDP renforce sa structure organisationnelle en fonction de ses ambitions de croissance pan européenne. En tant que membres du Comité exécutif, le CEO, le CFO et le COO (une fonction nouvellement créée) faciliteront désormais la croissance de l’entreprise à partir des différentes plateformes géographiques, avec l’aide des différentes équipes au niveau du groupe.
Michiel Assink, auparavant CountryManager de WDP Pays-Bas et Allemagne, assume la fonction de COO de WDP.
SGS et Bureau Veritas discutent fusion | GBL et Wendel à surveiller
Bureau Veritas indique être en discussions avec SGS concernant un potentiel rapprochement.
Si les négociations aboutissent à un accord, un géant des services de tests, d’inspection et de certification en laboratoire serait créé. Le regroupement d’entreprises aurait une valeur de 33 milliards d’euros.
L’accord nécessite naturellement le soutien des principaux actionnaires. Ce sont deux sociétés holding. GBL est l'actionnaire de référence de SGS avec environ 19% des actions. La holding française Wendel détient 26,5% de Bureau Veritas.
SGS est l’actif le plus important de GBL. Selon les calculs de portefeuille de KBC Securities, la société suisse représente 23,2% de la valeur nette d'inventaire, ce qui la rend plus importante que l'ensemble des participations non cotées de GBL (21,7%).
La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter
L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un achat d'actions de Twitter en mars 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.
"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".
Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter.
L'attentisme domine en Asie avant l'inflation américaine
Les bourses asiatiques sur une note prudente, dans un climat attentiste avant la publication des prix à la consommation aux États-Unis, un sursaut inflationniste pouvant retarder de nouvelles baisses des taux d'intérêt de la banque centrale américaine (Fed).
A Tokyo, l'indice Nikkei perd 0,14% tandis qu'à Hong Kong, l'indice Hang Seng grappille 0,07%. L'indice CSI 300 des grandes capitalisations chinoises perd 0,6%.
En dépit d'un répit dans la flambée des taux obligataires américains, le malaise persistant à Wall Street avant l'inflation est propre à maintenir les marchés asiatiques sur la défensive, car le sursaut enregistré sur les Bourses new-yorkaises mardi "pourrait n'être que passager.
Stephen Innes
Analyste de SPI AM
Les investisseurs s'inquiètent d'un possible rebond de l'inflation américaine, qui pousserait la Fed à donner un coup de frein à sa politique d'assouplissement monétaire, maintenant plus longtemps des taux d'intérêt élevés, propres à renchérir le dollar.
Des facteurs scrutés attentivement dans les pays asiatiques, très dépendants de leurs échanges commerciaux avec les États-Unis.
Mardi à Wall Street, les investisseurs ont certes plutôt bien accueilli l'indice des prix à la production aux États-Unis (PPI), qui mesure l'inflation côté producteur et qui a marqué un ralentissement inattendu en décembre.
L'inflation américaine sera le véritable test et pourra déclencher de nouvelles turbulences.
Stephen Innes
Analyste de SPI AM
"En dépit d'un répit dans la flambée des taux obligataires américains, "le malaise persistant à Wall Street avant l'inflation est propre à maintenir les marchés asiatiques sur la défensive" car le sursaut enregistré sur les Bourses new-yorkaises mardi "pourrait n'être que passager", avertit Stephen Innes, de SPI AM.
L'inflation américaine sera "le véritable test" et pourra déclencher "de nouvelles turbulences", estime-t-il, alors même que la nervosité générale s'intensifie à l'approche de l'arrivée au pouvoir du président élu américain Donald Trump le 20 janvier. Ce dernier promet des taxes douanières susceptibles de bouleverser les échanges internationaux et de pénaliser en particulier la Chine.