Sur le marché des changes, le dollar recule, les investisseurs tablant sur le fait que la politique économique de Trump serait donc moins inflationniste que prévu et que la Réserve fédérale aurait moins besoin de maintenir ses taux directeurs à de hauts niveaux.
Le billet vert perd 0,58% à 1,0487 dollar pour un euro.
Le pétrole recule nettement, les marchés craignant un surplus d'offre, en attendant la réunion dimanche prochain de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).
Le Brent de la mer du Nord perd 2,11% à 73,58 dollars le baril, quand son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) cède 2,35% à 69,56 dollars le baril.
La branche acier du conglomérat allemand Thyssenkrupp (+2,68% à Francfort) a annoncé une réduction de 11.000 postes d'ici 2030 et des économies sur les coûts salariaux, nouvelle illustration des difficultés auxquelles sont confrontés les sidérurgistes européens face à la concurrence chinoise.
Environ 5.000 emplois dans la production et l'administratif seront supprimés tandis que 6.000 seront externalisés, soit plus de 11% des effectifs, a précisé le premier sidérurgiste allemand.
La deuxième banque italienne UniCredit perd 4,65% à la Bourse de Milan après avoir lancé une offre publique d'échange (OPE) d'actions sur Banco BPM, troisième groupe bancaire, valorisant ce dernier à 10,1 milliards d'euros, au moment où son projet d'une éventuelle reprise de Commerzbank marque le pas.
L'OPE sur Banco BPM survient alors qu'UniCredit a annoncé en septembre l'acquisition de 9% de Commerzbank, puis sa montée à 21% du capital, alimentant des spéculations sur une éventuelle reprise complète de sa rivale allemande.
MicroStrategy a acheté 55.500 bitcoins pour un montant record de 5,4 milliards de dollars entre le 18 et le 24 novembre, selon un rapport remis à la SEC, l'organisme américain de surveillance des marchés boursiers. L'achat a été financé par l'émission d'obligations convertibles pour un montant de 3 milliards de dollars et par l'émission de nouvelles actions. MicroStrategy possède désormais quelque 38 milliards de dollars de crypto-monnaie.
Michael Saylor, cofondateur de MicroStrategy, a transformé le fabricant de logiciels d'entreprise en une société de bitcoins. Le cours de son action a augmenté de plus de 500% depuis le début de l'année. Cette hausse est principalement due à l'envolée du bitcoin.
La crypto-monnaie a atteint un prix record de 99.728 dollars vendredi et valait encore 95.770 dollars ce lundi après-midi. Le bitcoin cote toujours 125% de plus qu'à la fin de l'année dernière.
La confiance des chefs d'entreprise s'est améliorée en novembre avec une accélération du redressement du baromètre de conjoncture, analyse la Banque nationale de Belgique (BNB) ce lundi. La courbe synthétique globale s'est établie à -11,1, contre -12,8 en octobre et -13,3 en septembre. Le climat des affaires continue de se redresser dans la construction et dans les services aux entreprises.
La confiance des chefs d'entreprise dans l'industrie manufacturière, qui s'était érodée depuis juin, se relève aussi légèrement en novembre. Le commerce enregistre par contre une détérioration significative. Cette perte de confiance reflète une nette dégradation des perspectives à l'égard tant des commandes auprès des fournisseurs que de la demande, analyse la BNB.
La plateforme de commerce de détail Robinhood Markets progresse de 6,9% après que Morgan Stanley a relevé sa recommandation de "pondération en ligne" à "surpondérer".
La chaîne de magasins Macy's a reporté la publication de ses résultats pour le troisième trimestre en évoquant des problèmes comptables et présenté à la place des résultats préliminaires qui n'ont pas atteint les attentes de Wall Street, ce qui fait reculer son titre de 4,45%.
La Bourse de New York a ouvert en hausse, tirée par l'optimisme des investisseurs après la nomination de Scott Bessent en tant que secrétaire au Trésor dans la future administration Donald Trump. Le Dow Jones gagne 0,73% à 44.621,16 points et touche un nouveau record, tandis que le S&P 500 progresse de 0,57% à 6.003,59 points. Le Nasdaq prend 0,74% à 19.141,14 points.
Après des semaines de spéculation, le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé vendredi en fin de journée la nomination de Scott Bessent pour succéder à Janet Yellen au poste de secrétaire au Trésor. Ce choix est conforme aux promesses électorales du républicain, à savoir une politique de laissez-faire et l'utilisation des droits de douane comme levier de négociation dans les relations commerciales, même si certains analystes soulignent que Bessent est plus nuancé que Trump sur les mesures protectionnistes.
"Bessent est considéré comme moins agressif sur les droits de douane que certains des discours de Trump. La baisse des rendements obligataires en réponse à sa déclaration suggère que certaines inquiétudes concernant une nouvelle vague de pressions inflationnistes dues aux droits de douane se sont apaisées", a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell. Les rendements obligataires américains, qui ont bondi après la victoire de Donald Trump, reculent en effet ce lundi alors que les investisseurs s'inquiétaient d'un rebond de l'inflation et de la hausse du déficit budgétaire fédéral en raison du programme économique de Donald Trump.
Le Dow Jones prend 1,05%, le Nasdaq 0,79% et le S&P 500 0,74%.
Le dollar accentue sa baisse face à l'euro, conséquence de la désignation vendredi de Scott Bessent au poste de secrétaire au Trésor américain, une figure perçue comme modérée par les marchés, susceptible de lutter contre le déficit budgétaire.
La devise américaine relâche 0,96% à l'euro, à 1,0520 dollar, peu après avoir reculé de plus de 1%, et ploie de 0,57% par rapport à la livre, à 1,2606 dollar.
Joseph Spak, analyste chez UBS, estime que l'augmentation du cours de l'action du constructeur de voitures électriques Tesla depuis la victoire électorale de Donald Trump repose principalement sur la notion d'"esprits animaux" ("Animal spirits"). C'est le terme que l’économiste John Maynard Keynes a attribué à la tendance des gens à agir rapidement et avec émotion face à un changement de situation. Autrement dit: le cours est tiré par l'enthousiasme des investisseurs sans qu'il y ait une amélioration fondamentale pour l'entreprise.
Tesla ne dispose pas encore de taxi robot pour profiter d’une potentielle nouvelle législation.
Spak reconnaît qu'il existe des propositions politiques qui pourraient jouer en faveur de Tesla, mais déclare que leur effet ne sera pas nécessairement positif. Par exemple, la suppression des subventions sur les voitures électriques pourrait obliger Tesla à réduire davantage ses prix.
Mais même si le gouvernement facilite la mise sur les routes de voitures autonomes, cela ne profite pas automatiquement au constructeur de voitures électriques. Il souligne que l’entreprise ne dispose pas encore de taxi robot autonome à déployer si la législation était modifiée en sa faveur.
La recommandation de "vendre" est maintenue, même si l'objectif de cours passe de 197 dollars à 226 dollars.
Wall Street est attendue en hausse et les bourses européennes sont en ordre dispersé, les investisseurs ayant été rassurés du choix du président américain élu Donald Trump pour le poste de secrétaire au Trésor, ainsi que par les commentaires de l'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), Philip Lane, sur l'assouplissement de la politique monétaire.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,7% pour le Dow Jones, de 0,51% pour le Standard & Poor's-500 et de 0,56% pour le Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 hésite et perd 0,14%, sur fond d'inquiétudes concernant la situation politique et budgétaire de la France. À Francfort, le Dax avance de 0,09% et à Londres, le FTSE 100 monte de 0,15%.
L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,10%, le FTSEurofirst 300 en baisse de 0,12% et le Stoxx 600 de 0,11%.
Les marchés d'actions saluent, ce lundi, la nomination de Scott Bessent, gestionnaire de fonds, comme secrétaire au Trésor américain par le président élu Donald Trump, confirmant les orientations économiques affichées par le républicain durant la campagne autour de politiques économiques plus favorables aux entreprises.
La nomination de Scott Bessent comme Secrétaire au Trésor devrait rassurer les marchés. En particulier, il a une vue assez conservatrice en termes de politique fiscale, défendant l'idée de faire baisser le déficit public, aujourd'hui au-dessus de 6% du PIB à 3%. En même temps, il soutient les baisses d'impôts promises par le candidat Trump. Enfin, il a des vues qui semblent plus modérées sur le plan des hausses des tarifs douaniers.
Dans la zone euro, où les investisseurs recevront, vendredi, les chiffres de l'inflation de novembre, le marché parie de plus en plus sur une accélération de la baisse des taux d'intérêt de la BCE, suite à des indices des directeurs d'achat peu encourageants.
Dans une interview publiée par le quotidien Les Echos ce lundi, Philip Lane a réaffirmé que la politique monétaire de la BCE ne devait pas rester trop longtemps restrictive, de peur que l'économie ne parvienne pas à croître et que l'inflation ne retombe en dessous de son objectif.
En Allemagne, les inquiétudes concernant l'économie continuent, par ailleurs, de peser sur le moral des entrepreneurs, qui a baissé plus que prévu en novembre, selon une enquête Ifo publiée ce lundi.
En France, la situation politique reste préoccupante, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, ayant de nouveau menacé ce lundi de voter la censure du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier, après que les discussions sur le budget 2025 n'ont pas permis de satisfaire les demandes de concessions de son parti.
Le groupe britannique de télévision ITV bondit de près de 10% en bourse après des informations de presse au Royaume-Uni selon lesquelles il pourrait être la cible d'une offre publique d'achat de la part d'une équipe dirigée par la société de capital-investissement CVC Capital Partners et formée potentiellement de TF1 (-0,6%).
ITV est un groupe de télévision privé, qui dispose aussi d'un studio de production, ITV Studios, à l'origine, en France, de l'émission "The Voice: La plus belle voix".
Selon Sky News, CVC envisage de s'associer à un diffuseur européen, comme TF1, pour racheter, puis scinder ITV. CVC reprendrait ITV Studios tandis que la diffusion télévisuelle reviendrait à TF1.
Toujours selon Sky News, le groupe audiovisuel français Mediawan, fondé par Pierre-Antoine Capton, Matthieu Pigasse et Xavier Niel et soutenu par le géant du capital-investissement KKR, est également intéressé par ITV Studios, tout comme la société britannique All3Media, détenue par RedBird Capital.
* GOLDMAN SACHS - Des fonds gérés par la banque américaine vont encaisser une charge financière de près de 900 millions de dollars (857,88 millions d'euros) après que le fabricant suédois de batteries lithium-ion Northvolt s'est placé sous la protection du "Chapitre 11" sur les faillites, a rapporté samedi le Financial Times.
* NVIDIA - Jensen Huang, le directeur général de Nvidia, a déclaré que "l'ère de l'IA a commencé" dans un discours prononcé samedi après avoir reçu un doctorat honorifique en ingénierie de l'Université des sciences et technologies de Hong Kong.
* APPLE - L'organisme indien de réglementation de la concurrence a rejeté une demande d'Apple visant à suspendre un rapport d'enquête selon lequel l'entreprise américaine aurait enfreint les lois sur la concurrence, permettant ainsi à l'affaire de se poursuivre, selon une ordonnance interne consultée par Reuters.
* BRIDGEBIO, PFIZER - L'agence américaine du médicament (FDA) a donné son feu vert à un médicament développé par la société américaine pour traiter les patients adultes atteints de cardiomyopathie amyloïde à transthyrétine, une maladie cardiaque rare et mortelle, a annoncé le groupe vendredi. Cette annonce représente le premier nouveau traitement sur un marché dominé par le best-seller de Pfizer, le Vyndaqel.
* BANK OF AMERICA - Trois banquiers de Bank of America en Inde ont quitté l'entreprise qui enquête sur des allégations de malversations concernant des ventes d'actions, a déclaré une source au fait de l'affaire.
Le rallye de fin d'année débutera cette semaine et poussera l'indice S&P 500 à 6.200 points, selon Scott Rubner, trader de Goldman Sachs.
L’euphorie des petits investisseurs gagne en intensité sur les actions et les cryptomonnaies, au moment même où les actions entrent dans leur meilleure tendance saisonnière, indique Scott Rubner. La demande de rachat d'actions augmente également, ce qui explique pourquoi la reprise pourrait démarrer dans les prochains jours, a encore déclaré Scott Rubner dans une note aux clients diffusée à la veille du week-end.
J'ai déjà commandé ma casquette avec le logo de l'indice S&P 500 à 7.000 points.
"Je ne pense pas que beaucoup mangeront de la dinde jeudi et vendront ensuite le S&P à découvert", a-t-il écrit.
La phase de consolidation observée toute la semaine dernière est typique, a expliqué, par ailleurs, Scott Rubner.
Les actions américaines ont enregistré les afflux de capitaux sur trois mois les plus importants depuis 2021 et, en novembre, potentiellement les ajouts mensuels les plus importants jamais enregistrés, indique-t-il aussi.
Le S&P 500 a gagné 3,2% depuis le scrutin présidentiel du 5 novembre, tandis que l'indice Russell 2000 a bondi de 6,5%.
Au cours d'une année électorale, le rally s'étend généralement jusqu'en janvier et ne s'essouffle que peu de temps avant le jour de l'investiture, selon Scott Rubner. "Historiquement, les bonnes années ont tendance à suivre d'autres bonnes années pour les actions américaines et janvier est le moment où les capitaux sont déployés à partir de la plus grande base d'actifs. J'ai déjà commandé ma casquette avec le logo de l'indice S&P 500 à 7.000 points."
L'analyste Frank Claassen, de Degroof Petercam, qui avait déjà réduit son objectif de cours pour Umicore de 19 à 16 euros en juin, coupe désormais un autre morceau pour le faire atterrir à 13 euros.
"La prochaine journée des investisseurs (au premier trimestre 2025) devrait apporter plus de clarté sur la manière de procéder avec Battery Materials, mais nous doutons que cela puisse changer le sentiment négatif autour de cette division. Les résultats financiers à court terme ne peuvent pas non plus y parvenir", écrit-il dans un nouveau rapport. En outre, la faiblesse persistante de la production industrielle et du secteur automobile ne soutient pas non plus les autres activités d'Umicore.
La prochaine journée des investisseurs devrait apporter plus de clarté sur la manière de procéder avec Battery Materials, mais nous doutons que cela puisse changer le sentiment négatif entourant cette division.
Frank Claassen estime toujours qu'un bénéfice brut d'exploitation (ebitda) se situant dans la fourchette haute de 760 à 800 millions d'euros est réalisable pour cette année. Toutefois, pour 2025, il a encore abaissé ses estimations de bénéfice brut d’exploitation de 6 à 8%, de sorte qu’il se situe désormais en dessous de l’estimation consensuelle.
Son nouvel objectif de cours de 13 euros est basé sur son calcul de la somme des parties. "Cela reflète qu'il ne reste pour Battery Materials qu'une valeur facultative (de 1 euro par action)." Son conseil reste "conserver".
Le moral des entrepreneurs en Allemagne a rechuté en novembre, davantage que prévu, l'incertitude liée aux élections anticipées dans le pays et à la victoire de Donald Trump aux États-Unis s'ajoutant à la morosité économique, selon le baromètre IFO publié lundi.
L'indicateur très suivi pour la conjoncture économique a perdu 0,8 point en novembre pour s'établir à 85,7 points, après un rebond en octobre qui suivait quatre mois de recul.
L'institut Ifo a indiqué, en effet, que son indice du climat des affaires était tombé à 85,7 en novembre, selon une enquête publiée ce lundi.
Les analystes sondés par la plateforme Factset tablaient sur une baisse plus mesurée de l'indice à 86,0 points.
L'indice Ifo d'aujourd'hui confirme que l'économie allemande reste bloquée dans la stagnation et qu'après une croissance plus forte au troisième trimestre, une récession (technique) hivernale semble probable.
Les analystes de Kepler Cheuvreux reviennent sur les résultats trimestriels de Bekaert . Le chiffre d’affaires du troisième trimestre et les prévisions pour l’exercice 2024 ont été inférieurs aux attentes, et le consensus doit encore être ajusté à la baisse, expliquent-ils. Cependant, ils notent que, grâce à "une annonce opportune de rachat d'actions (SBB), les investisseurs peuvent, malgré les tendances négatives, s'appuyer sur un dividende attendu de 6% et un SBB de 12% de la capitalisation boursière actuelle au cours des deux prochaines années". Ils estiment que " cela constituera un coussin de sécurité alors que nous nous dirigeons vers un cycle baissier et que le consensus abaisse ses estimations".
Le rapport risque-récompense est du coup jugé équilibré. L'objectif de cours est réduit à 35 euros, contre 41 euros pour refléter les nouvelles estimations.
Bekaert grappille 0,25%, à 32,60 euros.
Les indices actions européens évoluent en hausse, les marchés étant rassurés du choix de Donald Trump pour le poste de secrétaire au Trésor.
À Paris, le CAC 40 se hisse de 0,63%. Le Dax à Francfort se renforce de 0,37% tandis que le FTSE à Londres progresse de 0,31%. L'Euro Stoxx 50 grimpe de 0,48%.
Les marchés européens sont soutenus lundi par la clôture positive de Wall Street vendredi et le choix de Donald Trump de nommer Scott Bessent comme secrétaire au Trésor, un profil "faucon" défendant des politiques favorables aux entreprises.
Dans le même temps, les investisseurs attendent l'indice Ifo du climat des affaires pour novembre en Allemagne au cours de la séance après les PMI moroses publiés la semaine dernière.
L'inflation en zone euro, attendue vendredi, sera scrutée alors que les marchés misent de plus en plus sur une accélération de la baisse des taux de la BCE.
Philip Lane, économiste en chef de la BCE, a rappelé lundi dans une interview au journal "Les Echos" que la politique monétaire ne devait pas rester restrictive trop longtemps.
Deutsche Bank démarre le suivi de Montea à conserver avec un objectif de cours de 65 euros.
UniCredit perd 2,7% après l'annonce d'une OPE sur Banco BPM .
Atos gagne 20% après avoir reçu une offre non engageante de l'État français en vue de l'acquisition de ses activités "advanced computing".
Kingfisher chute de 8% après ses résultats trimestriels.
Commerzbank chute de 5,4% après l'offre publique d'échange d'Unicredit pour Banco BPM .
Amsterdam: +0,42%
Bruxelles: +0,47%
Paris: +0,97%
Francfort: n.c.
* AIRBUS a lancé, ce lundi, la deuxième tranche du programme de rachat d'actions annoncé précédemment, qui doit se terminer le 31 mars 2025. La première tranche s'est achevée avec 2.127.000 actions rachetées.
* ATOS a indiqué ce lundi avoir reçu une offre non engageante de l'État français en vue de l'acquisition de ses activités "Advanced computing" pour une valeur d'entreprise de 500 millions d'euros, et jusqu'à 625 millions d'euros en incluant des compléments de prix.
* EURAZEO a annoncé ce lundi lever un fonds de continuation de 180 millions d'euros pour soutenir la société I-Tracing.
* SANOFI a l'intention de changer sa politique de promotions pour certains hôpitaux américains qui ont une patientèle à faibles revenus ou n'étant pas assurée, a rapporté le Wall Street Journal vendredi.
* TOTALENERGIES - Gautam et Sagar Adani savaient que leur société d'énergie renouvelable faisait l'objet d'une enquête américaine pour corruption présumée lorsqu'ils ont vendu une partie du plus grand parc solaire de l'Inde au groupe français, affirment les procureurs new-yorkais dans des documents juridiques examinés par Reuters. Par ailleurs, une fuite de pétrole a été détectée dans la nuit de samedi à dimanche à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique).
* KINGFISCHER a fait état, ce lundi, d'une baisse de 1,1% de son chiffre d'affaires sous-jacent au troisième trimestre et revu à la baisse le haut de sa fourchette de bénéfice annuel, citant la faiblesse du marché et de la consommation au Royaume-Uni et en France.
* VALLOUREC a annoncé, ce lundi, la signature d'un accord de cession de sa participation d’environ 99% de PT CPPI et PT SCN (Logistics Group) en Indonésie auprès de CKB Logistics, filiale d'ABM Investama Tbk, pour 20 millions d'euros.
Le fabricant de couches Ontex rachètera jusqu'à 1,5 million de ses propres actions dans les prochains mois. Le programme de rachat d'actions s'étale sur une période de sept mois. La période d'achat commence le 1ᵉʳ décembre et se terminera le 30 juin 2025.
Ontex note dans un communiqué que le calendrier des transactions dépendra de divers facteurs, dont les conditions du marché, et que le rachat pourra être suspendu ou arrêté à tout moment.
CMB.Tech, l'ex-Euronav, a annoncé, vendredi soir, les résultats de l'offre publique d'achat réouverte par CMB sur toutes les actions restantes de CMB.Tech.
Après une décision de justice, l'autorité boursière FSMA a obligé CMB, d'une part, à effectuer un paiement ultérieur de 0,52 dollar aux actionnaires belges qui avaient précédemment accepté l'offre de CMB, et, d'autre part, à lancer une offre publique d'achat réouverte à 12,66 dollars par an. Au taux de change euro/dollar actuel, cela équivaut à 12,07 euros.
L'appel d'offres réouvert a démarré le 23 octobre. On s'attendait alors à ce que peu d'actionnaires réagissent, car le cours de l'action CMB.Tech était supérieur au prix de l'offre. Cependant, au cours des dernières semaines de l'offre, l'action CMB.Tech s'échangeait en dessous du prix de l'offre. Le titre a clôturé à 11,54 euros vendredi.
Cela peut expliquer pourquoi 1.579.159 actions ont été apportées à l'offre. Le résultat est que CMB, Saverco et CMB.Tech détiennent désormais ensemble 92,04% des droits de vote de CMB.Tech.
Nous pouvons enfin tourner la page de l'offre publique d'achat sur les actions de notre société.
L'analyste Giulia Aurora Miotto, de Morgan Stanley, réduit son conseil sur ING à "pondération neutre", contre "surpondérer". L'objectif de cours passe à 17,50 euros, contre 19 euros. L'analyste vise, par contre, plus haut pour KBC Groep , avec un prix cible de 86,50 euros, contre 85 euros. Le conseil reste à "surpondérer".
Alexander Roose est responsable des actions chez le gestionnaire d'actifs Decalia. Ses cinq actions préférées sont Abbott Labs, Bakkafrost, Medpace, Mirion Tech et TopBuild.
La décision de Donald Trump de nommer le gestionnaire de fonds Scott Bessent comme secrétaire au Trésor est saluée par le marché obligataire.
Le rendement du Treasury à dix ans décline de 7,1 points de base, à 4,3394%, tandis que le rendement du titre à deux ans abandonne 3 points de base, à 4,339%.
Les bourses européennes sont attendues en hausse, les investisseurs se montrant rassurés par le choix du secrétaire au Trésor américain du président élu Donald Trump.
Les contrats à terme suggèrent une ouverture en progression de 0,59% pour le CAC 40 parisien, de 0,16% pour le FTSE à Londres, de 0,49% pour le Dax à Francfort et de 0,65% pour l'EuroStoxx 50.
Les marchés saluent la nomination de Scott Bessent, gestionnaire de fonds, comme secrétaire au Trésor américain pour son profil "faucon" et son soutien affiché à une politique en faveur des entreprises.
Ce choix rassure aussi après des nominations plus hétérodoxes de la part du président élu, confirmant les orientations économiques affichées durant la campagne autour de politiques économiques plus favorables aux entreprises.
En Europe, les investisseurs misent de plus en plus sur une accélération de la baisse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) après des PMI moroses et alors que l'inflation en zone euro pour novembre sera publiée vendredi.
Philip Lane, économiste en chef de la BCE, a rappelé dans une interview au journal "Les Echos" parue ce lundi que la politique monétaire ne devait pas rester restrictive trop longtemps au risque que l'économie ne se développe pas et que l'inflation ne retombe en dessous de sa cible.
Dans le même temps, le nouveau ministre allemand des Finances, Joerg Kukies, a estimé qu'une réforme "réaliste" du frein à l'endettement était possible, laissant planer l'espoir d'une politique de relance dans la plus grande économie du continent.
La politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) ne devrait pas rester trop restrictive trop longtemps, a déclaré Philip Lane, chef économiste de l'institution de Francfort, dans une interview au journal Les Echos.
"Nous ne nous engageons pas à l'avance sur un rythme de baisse précis, mais nous devrons progressivement réduire nos taux", a-t-il précisé. "Sinon, l'économie ne se développera pas suffisamment et l'inflation tombera, je crois, en dessous de l'objectif", a-t-il ajouté.
La BCE a abaissé en octobre ses taux directeurs pour la troisième fois depuis le début de l'année, notant une inflation en zone euro de mieux en mieux maîtrisée. Le taux de dépôt avait alors été ramené à 3,25%.
Certains économistes tablent sur une nouvelle baisse à l'issue de la réunion de la BCE du 12 décembre.
La banque italienne UniCredit propose d'acheter sa rivale Banco BPM dans le cadre d'une transaction en actions d'environ 10,09 milliards d'euros, qui combinerait les deuxième et troisième plus grandes banques italiennes et étendrait leur présence paneuropéenne.
UniCredit, la deuxième banque d'Italie, offre 0,175 de ses actions ordinaires pour chaque action BPM, ce qui équivaut à 6,67 euros par action, soit une prime d'environ 0,4% par rapport au cours de clôture de l'action vendredi.
L'Europe a besoin de banques plus fortes et plus grandes pour l'aider à développer son économie et à rivaliser avec les autres grands blocs économiques.
Début novembre, BPM a acheté une participation de 5% dans la société publique Monte dei Paschi di Siena (MPS) et a également lancé une offre de rachat pour prendre le contrôle total du gestionnaire d'actifs Anima Holding dans le cadre d'une transaction d'une valeur maximale de 1,6 milliard d'euros.
UniCredit a déclaré avoir pris connaissance de l'offre de BPM sur Anima. Il a ajouté que son offre sur BPM était indépendante de son investissement dans la banque allemande Commerzbank AG.
L'important indice PCE de l'inflation US sera publié mercredi. Les chiffres de la hausse des prix du mois en zone euro sont aussi au menu en fin de semaine. Jeudi, la Bourse de New York restera fermée à l'occasion de Thanksgiving et le lendemain, elle n'ouvrira ses portes que pour une demi-séance.
Lire notre agenda complet de la semaine ici.
Le dollar a trébuché en début d'échanges asiatiques, pénalisé par la désignation par Donald Trump de Scott Bessent au poste de secrétaire américain au Trésor, un choix susceptible de modérer ses politiques inflationnistes, tandis que le bitcoin faisait du surplace à quelques encablures des 100.000 dollars.
Le billet vert recule de 0,22% face à la devise nippone, à 154,43 yens pour un dollar, et abandonne 0,5% face à la monnaie européenne, à 1,0479 euro pour un dollar. Cela marque un net retournement de tendance après des semaines d'appréciation continue du dollar, monté, vendredi, à un sommet depuis deux ans face à l'euro.
Le billet vert a été notamment poussé, depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, par la perspective de politiques inflationnistes – réductions d'impôts, droits de douanes, expulsions de migrants – susceptibles de maintenir les taux d'intérêt et rendements obligataires américains à un niveau élevé. Or, en désignant Scott Bessent comme futur secrétaire au Trésor, le président élu Donald Trump a fait le choix d'une figure connue de Wall Street, perçu comme un modéré, à la fois spécialiste du marché des changes et de la dette et ardent défenseur du libre-échange.
Avec M. Bessent, qui doit encore être confirmé par le Sénat, on peut s'attendre à ce que les marchés obligataires et les entreprises exercent une plus grande influence sur l'administration Trump: l'expérience de Bessent en tant que trader avisé pourrait lui permettre d'adopter une approche plus nuancée de la politique budgétaire.
Bonjour à toutes et tous! Bienvenue sur le "Market Live" de L'Echo, l'endroit idéal pour suivre en direct les principales tendances de l'actualité économique et financière de ce lundi 25 novembre 2024.
On attend, aujourd'hui, le baromètre IFO du moral des entrepreneurs allemands, tandis que Kingfisher et Zoom publieront leurs résultats.
Lire notre agenda complet ici.
!["Les actions européennes, plus faiblement valorisées que les actions américaines [...], présentent des opportunités intéressantes", souligne Peter Oppenheimer, stratégiste en chef chez Goldman Sachs.](https://images.lecho.be/view?iid=Elvis:BPRpuQWuaTkBleVJZFFUAp&context=ONLINE&ratio=16/9&width=1280&u=1732549228000)
