Au départ, il y a la question du rachat des années d’études. Celui qui touche une pension située entre 1.263 et 1.329 euros brut par mois peut, en rachetant ses années d’études, gagner jusque 100 euros net par an. Par contre, ceux dont la pension se situe entre 1.236 et 1.263 euros par mois, pourront perdre jusque 45 euros net par an, prévient Pieter Gillemon, consultant chez PwC. Quant aux isolés qui complètent leur pension en travaillant en plus, ils risquent de perdre encore davantage: jusque 700 euros par an.
Conclusion: si vous pensiez racheter vos années d’études, attendez encore un peu. Car le pensionné qui se situe dans la tranche 1.263-1.329 euros ne conservera pas grand-chose des 100 euros par mois gagnés en plus. En fonction du niveau des additionnels communaux, il ne conserverait que 10,5 euros net dans le meilleur des cas ou 2,5 euros dans le pire scénario.
D’après PwC, la pression fiscale sur un revenu de remplacement ne devrait jamais dépasser les tarifs normaux. Pour une augmentation de 100 euros bruts par mois, le pensionné devrait pouvoir conserver 60 euros en net.