Afin d’améliorer son excellence opérationnelle, le groupe industriel John Cockerill développe la digitalisation de ses processus internes. Il a sollicité le support de Flexso dans cette démarche. Anne de Vleeschauwer et Gérard Purnode partagent leur conviction que, dans ces circonstances, l’humain doit accompagner la technologie.
“Pour vraiment créer de la valeur ajoutée pour l’entreprise, un projet de digitalisation doit être porteur de sens, s’intégrer dans une architecture cohérente et bien sûr être accompagné”, assure Gérard Purnode, Chief Information Officer de John Cockerill. Désormais bicentenaire, le groupe industriel liégeois met au point des solutions technologiques à grande échelle pour répondre aux besoins de son temps: préserver les ressources naturelles, contribuer à une mobilité plus verte, produire de manière durable, combattre l’insécurité et faciliter l’accès à l’énergie renouvelable. “Digitaliser pour digitaliser ne présente aucun intérêt”, poursuit-il. “Où qu’ils soient dans nos implantations internationales, nos 5.200 salariés doivent collaborer efficacement sur de grands projets d’ingénierie ou de service. Nous avons engagé voici trois ans une transformation digitale, intégrant des initiatives portant sur du court et du long termes, qui va de l’harmonisation de notre processus achat, vente, … à la mise en place d’une application ciblée pour la gestion des temps ou encore de l’occupation des espaces de bureau.”
Les consultants en costume trois-pièces qui plaquent des solutions toutes faites, très peu pour nous.
Pour exécuter ce plan de transformation, John Cockerill a décidé de mobiliser des partenaires ayant de l’expérience. En effet, ces partenaires doivent à la fois pouvoir jouer un rôle d’accélérateur dans cette transformation et par ailleurs contribuer au développement de nos talents internes – comme on dit chez John Cockerill: #Strongertogether!
“Sachant que le succès d’un projet digital implique l’intégration de trois ingrédients majeurs : People, Process and Technology, John Cockerill sélectionne ses partenaires en s’assurant qu’ils aient de l’expérience dans ces trois dimensions”, précise Gérard Purnode.
Nous avançons vite, avec sérieux et simplicité, en conservant une dimension humaine.
Anne de Vleeschauwer, Project & Change Manager chez Flexso, partenaire stratégique de John Cockerill pour les solutions SAP, confirme: “Pour qu’une technologie s’enracine, trois éléments sont nécessaires: la maîtrise de ladite technologie, celle des processus métiers concernés et l’accompagnement des personnes impactées. Mener à bien une initiative de transformation digitale doit par conséquent mobiliser les compétences correspondantes. Afin de soutenir les utilisateurs dans leur adoption de ces nouvelles techniques, John Cockerill a choisi la méthode Prosci/Adkar d’accompagnement au changement. Pour obtenir les bénéfices liés à un investissements en nouvelle technologie, il faut susciter l’intérêt des équipes, et obtenir leur adoption de la nouvelle solution. Ceci ne se fait pas de façon automatique.”
Garder la dimension humaine
Les deux managers insistent sur l’importance des liens humains tissés depuis le début de leur collaboration. “Les consultants en costume trois-pièces qui plaquent des solutions toutes faites, très peu pour nous”, assène Gérard Purnode. “Notre partenaire a intégré nos valeurs, notre culture d’entreprise, nos spécificités et nos contraintes. Nous avançons étape par étape, avec sérieux et respect, en étant attentif à la dimension humaine.”
Dans le sillage de la pandémie, on constate une reprise rapide des entreprises belges. Toutefois, la vitesse à laquelle les entreprises se redressent est très variable. Comment la technologie – le numérique – peut-elle contribuer à accélérer ce processus?
“Avec John Cockerill, nous avons commencé à petite échelle, puis la collaboration s’est inscrite naturellement dans la durée, avec l’ambition de les accompagner dans une innovation digitale réussie. Dans une société aussi pointue techniquement, une connaissance approfondie des métiers de chaque secteur s’impose pour apporter une réelle valeur ajoutée”, estime Anne de Vleeschauwer.
Le groupe John Cockerill est un acteur majeur de la décarbonation. Numéro un mondial de l’hydrogène vert, il développe aussi des solutions pour décarboner l’industrie, l’énergie, la mobilité. “C’est une mission attrayante qui parle particulièrement aux jeunes”, souligne Gérard Purnode. “Les secteurs dans lesquels nous opérons nous avantagent dans la guerre des talents – il s’agit en effet de secteurs porteurs de sens. Mais croyez-moi, pour des ingénieurs préparant les solutions énergétiques de demain, bénéficier d’un environnement de travail digital efficace et intuitif compte aussi beaucoup.”