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En direct | Abdesalem L. condamné en Suède pour faits de drogue, selon la télévision publique

Le Tunisien qui a tué deux ressortissants suédois lundi soir à Bruxelles avait été condamné en Suède en 2012 pour des faits de drogue, a rapporté ce mardi soir SVT Nyheter, un programme d'information de la chaîne publique suédoise.
  • Le point sur la situation à 23h

    • Deux personnes ont été tuées lundi soir par un homme armé d'un fusil automatique à Bruxelles, à proximité du square Sainctelette, des boulevards d'Ypres et du Neuvième de ligne. Une troisième personne a été grièvement blessée. Dans la soirée, l'organisation Etat Islamique a revendiqué l'attaque.

    • Après une nuit de cavale, l'auteur a été tué mardi matin dans un échange de tirs avec la police lors de son interpellation à Schaerbeek, près de la Cage aux oursL'opération de police a touché à sa fin vers 15h et le périmètre de sécurité, qui s'étendait de la place Verboekhoven jusqu'à la place du Pavillon, a été levé.

    • Le parquet l'a identifié: Abdesalem Lassoued était un Tunisien âgé de 45 ans, qui vivait en Belgique en situation irrégulière après une demande d'asile rejetée en octobre 2020. Il avait été reconnu coupable de délits de droit commun en Tunisie et était connu pour des actes suspects par la police belge.

     • L'auteur des faits avait été condamné en Suède en 2012 pour des faits de drogue, a rapporté ce mardi soir SVT Nyheter, un programme d'information de la chaîne publique suédoise.

    • Le Conseil national de sécurité s'est réuni cet après-midi pour évaluer la situation. Une conférence de presse s'en est suivie, de laquelle il ressort notamment que le niveau de menace à Bruxelles est ramené à trois et qu'il n'y a pas d'indication actuellement que l'auteur de l'attentat appartenait à un réseau. Deux personnes ont toutefois été interpellées par la police afin d'être auditionnées "en raison de leurs contacts potentiels avec l'auteur présumé de l'attaque".

    •  L'auteur de la tuerie a revendiqué son appartenance à l'État islamique dans plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux. Un service de police étranger avait informé la Belgique en 2016 qu'il présentait un profil radicalisé et qu'il voulait partir faire le djihad dans une zone de conflit. Mais il ne figurait pas sur la liste de l'Ocam des personnes à surveiller par les services de sécurité.

    • Les trois victimes sont des citoyens suédois, venus à Bruxelles pour soutenir l'équipe suédoise de football dans leur match contre les Diables rouges lundi soir. Dans une vidéo, l'auteur de l'attaque se vante d'avoir tué trois Suédois. La Suède fait l'objet d'une menace terroriste accrue à la suite de plusieurs autodafés du Coran dans le pays. 

    • Le niveau de menace terroriste a été relevé à 4 (très grave) dans la Région bruxelloise, et à 3 (grave) dans le reste de la Belgique. Le niveau de la menace a été réexaminé lors du Conseil national de sécurité, qui s'est réuni cet après-midi. Lors d'une conférence de presse, le Premier ministre a indiqué redescendre le niveau de la menace à 3.

    • Le bourgmestre empêché de Schaerbeek Bernard Clerfayt (DéFI) a demandé la démission de la secrétaire d'État à la Migration Nicole de Moor (CD&V), pointant des "défaillances" de l'Office des étrangers, qui n'aurait pas vérifié l'adresse du domicile d'Abdesalem Lassoued ni transmis les informations de son dossier aux services communaux.

  • Abdesalem L. condamné en Suède pour faits de drogue, selon la télévision publique

    Le Tunisien avait été condamné en Suède en 2012 pour des faits de drogue, a rapporté ce mardi soir SVT Nyheter, un programme d'information de la chaîne publique suédoise.

    Abdesalem L. et deux autres personnes ont en effet été arrêtés à Malmö en septembre 2012 pour trafic de drogue présumé. L'homme a ensuite été condamné plus tard dans l'année à une peine de deux ans et deux mois de prison pour possession de 100 grammes de cocaïne et a dû quitter le pays. Une somme de 38.000 couronnes suédoises, soit plus de 3.300 euros, a également été saisie.

    L'émission télévisée indique également qu'elle a pu s'entretenir avec une personne qui a connu Abdesalem L. lorsqu'il résidait en Suède. Le témoin a décrit l'homme comme étant profondément religieux, mais certainement pas radicalisé.

  • Le groupe Etat islamique revendique l'attentat

    Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué la responsabilité de la fusillade à Bruxelles, affirmant que l'attaque visait la Suède en raison de son appartenance à une coalition mondiale luttant contre les jihadistes.

    "Un combattant de l'Etat islamique a mené une attaque contre des ressortissants suédois lundi", a déclaré l'EI dans un communiqué publié sur Amaq, l'organe de presse de l'organisation, ajoutant que "cette attaque survient dans le contexte d'opérations menées par l'EI pour cibler des ressortissants des pays de cette coalition".

  • La VUB reprendra le cours normal de ses activités mercredi

    La VUB reprendra ce mercredi le cours normal de ses activités alors que le niveau de la menace est redescendu au niveau 3.

    L'université recommande toutefois de rester vigilant. Le campus continuera également à faire l'objet d'une surveillance accrue, précise encore la VUB. 

  • Abdesalem L. a purgé une peine de prison en Suède

    L'auteur de l'attentat à Bruxelles avait purgé une peine de prison en Suède dans les années 2012-2014.

    "Il a purgé une peine de prison en Suède en 2012-2014", a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'office suédois des migrations, Jesper Tengroth, sans vouloir préciser le motif de la peine et sa durée.

  • Deux personnes interpellées pour audition en raison de "contacts potentiels" avec l'auteur

    Deux personnes ont été interpellées par la police afin d'être auditionnées "en raison de leurs contacts potentiels avec l'auteur présumé de l'attaque" terroriste perpétrée à Bruxelles, a indiqué le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw ce mardi, lors d'une conférence de presse du Conseil national de sécurité.

    "De nombreux devoirs d'enquête se sont poursuivis" ce mardi. Quatre perquisitions ont également été menées dans la matinée, a ajouté Frédéric Van Leeuw.

  • Fin des mesures spécifiques pour les fonctionnaires flamands à Bruxelles

    Il n'y a plus de mesures spécifiques pour les fonctionnaires flamands travaillant à Bruxelles. Cette décision est une conséquence de la baisse du niveau de la menace dans la capitale, qui passe de 4 à 3.

    Après l'attentat de Bruxelles lundi soir, l'équipe de gestion de crise du gouvernement flamand avait déconseillé tout déplacement non essentiel vers la Région-capitale. Des réunions ont été déplacées hors de Bruxelles ou se sont tenues en ligne.

  • Abdesalem L. a seulement figuré sur la liste d'attente de l'Office des étrangers

    Il se confirme que l'auteur présumé de l'attentat n'a été inscrit temporairement, à partir de 2019, que sur la liste d'attente des candidats réfugiés et nulle part ailleurs. C'est ce qu'affirme le ministre bruxellois des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt (DéFI). Selon celui qui est aussi bourgmestre en congé de Schaerbeek, Abdesalem L. a d'abord été inscrit à l'aide d'une adresse à Forest, et ensuite, d'une autre à Schaerbeek.

    Le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) a remis un avis négatif en octobre 2020 à l'Office des Étrangers qui a mis quelques mois à réagir et à le retirer de la liste après signification de quitter le territoire. "L'adresse qui figure sur cette liste est une adresse administrative qui n'est pas nécessairement celle du lieu de résidence de la personne. Cela peut être celle d'un avocat, etc. La commune où il réside n'est donc pas plus prévenue par l'organisme fédéral de son inscription que de sa désinscription sur une liste qui ne correspond qui plus est nullement à un registre de population avec lieu de résidence", a-t-il précisé.

    Toujours d'après celui qui est aussi bourgmestre en congé de Schaerbeek, c'est à cette adresse administrative qu'est envoyé l'ordre de quitter le territoire, ce qui ne garantit donc nullement le départ effectif de la personne. "Donc, c'est bien l'administration dont Mme de Moor a la charge qui est en cause dans le cas présent et il est possible que si l'Office des étrangers n'inscrit pas l'adresse d'un lieu de résidence, c'est parce que c'est à ce niveau que l'hébergement des demandeurs d'asile doit être organisé", a insisté M. Clerfayt. Selon Bernard Clerfayt, c'est aussi la raison pour laquelle l'intéressé n'est pas inscrit avec sa femme et sa fille sur cette liste. Si la première est de nationalité belge, celles-ci n'ont aucune raison d'y figurer.

  • Volodymyr Zelensky exprime sa solidarité envers la Belgique et la Suède

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sa solidarité "envers Alexander De Croo et le peuple belge" à la suite de l'attaque terroriste menée à Bruxelles.

    "L'Ukraine reste fermement aux côtés de nos amis suédois et belges contre le terrorisme", a écrit le président sur X, anciennement Twitter. "Après l'attaque d'hier à Bruxelles, mes pensées vont au Premier ministre suédois, la population suédoise et tous ceux qui ont été affectés", a-t-il ajouté.

  • ÉDITO | Ne pas laisser la haine gagner

    Trois enseignements à tirer après l'attaque terroriste de lundi soir à Bruxelles.

    De la révulsion, de la colère, de la peur, de la tristesse, du découragement aussi: les Belges sont passés par maints sentiments ces dernières heures alors que l'attaque de lundi soir à Bruxelles, qui a coûté la vie à deux ressortissants suédois, a replongé notre pays dans les affres de la menace terroriste.

  • L'assaillant de Bruxelles est arrivé à Lampedusa en 2011

    L'auteur de l'attaque à Bruxelles serait arrivé sur l'île italienne de Lampedusa en 2011, ont déclaré ce mardi deux sources gouvernementales et sécuritaires italiennes, confirmant une information de l'agence de presse ANSA. Le suspect a passé un certain temps en Italie avant de s'installer en Suède, mais il a été expulsé de ce pays en vertu des règles de Dublin de l'UE et est retourné en Italie, a déclaré l'une des sources.

    Il a été identifié en 2016 par la police de Bologne comme un sujet à risque de radicalisation islamiste et a fait l'objet d'une observation de la part des services de renseignement, mais il n'avait pas à l'époque de casier judiciaire significatif, a précisé la source.

    Les autorités italiennes ont perdu sa trace en 2016 et ont supposé qu'il avait à nouveau déménagé à l'étranger, a ajouté la source.

  • Revivez la conférence de presse à l'issue du Conseil national de sécurité

    Conférence de presse après le CNS
  • Frédéric Van Leeuw: "Il n'était pas fiché S et être radicalisé n'est pas un crime"

    On passe aux questions-réponses avec les journalistes.

    Une première question a trait à l'altercation entre l'auteur et un demandeur d'asile qui a lieu il y a plusieurs mois. "Des menaces ont été faites sur les réseaux sociaux, ce qui a valu à l'auteur d'être convié à une audition, mais il n'avait pas d'adresse officielle", indique le ministre de la Justice.

    "L'analyse de la menace concernant la profanation du Coran en Suède et l'impact que cela pouvait avoir sur notre pays lors du match de football a révélé qu'elle était relativement faible. L'évaluation, c'est une prévision, c'est fait par des professionnels, des personnes indépendantes, qui ne font pas de politique", a indiqué Alexander De Croo à un journaliste qui parlait de l'évaluation du risque pour le match d'hier soir qui opposait l'équipe belge à l'équipe suédoise.

    "Un ordre de quitter le territoire doit être plus contraignant", répond Alexander De Croo à un autre journaliste qui s'interroge sur l'absence d'adresse connue de l'auteur entre 2021 et aujourd'hui, alors qu'on a perquisitionné son adresse dès hier soir. "Des personnes l'ont reconnu grâce aux vidéos qu'il a postées sur les réseaux sociaux et nous avons pu ainsi trouver son adresse", ajoute Frédéric Van Leeuw.

    Le débat tourne autour de l'adresse de l'individu, qui a été radié de son adresse à Schaerbeek après avoir eu une adresse à Forest. "Le service des étrangers a envoyé un ordre de quitter le territoire à l'auteur mais il ne l'a jamais reçu à son adresse. S'il n'a pas d'adresse, on ne peut pas lui faire savoir qu'il a l'ordre de quitter le territoire", indique Nicole de Moor.

    "Il n'y avait pas d'indice de radicalisation. Il n'était pas fiché S, inscrit sur la liste Ocam, et être radicalisé n'est pas un crime. Il n'avait pas de casier judiciaire, aucune condamnation. La Tunisie nous a bien dit que la personne n'avait pas été condamnée pour terrorisme mais pour des faits de droit commun. Il n'y avait donc pas assez d'éléments pour l'inscrire sur la liste Ocam", indique Frédéric Van Leeuw.

  • Fin de la conférence de presse

  • Une arme de guerre et un sac de vêtements

    "Peu avant 8h, un témoin a informé la police qu'il avait repéré l'auteur présumé de l'attentat dans un débit de boissons à Schaerbeek. La police locale s'est rendue sur place. Durant l'intervention, des coups de feu ont été tirés par la police et le suspect a été abattu. À leur arrivée sur les lieux, les services de secours ont tenté de réanimer le suspect. Il a été transféré à l'hôpital, où son décès a été constaté à 09h38", a relaté Frédéric Van Leeuw, procureur fédéral du parquet fédéral.

    "Une arme de guerre de type AR-15 et un sac de vêtements ont été retrouvés dans le café. Deux armes de poing et un couteau ont par ailleurs été trouvés à proximité immédiate du logement du suspect. L'origine des armes devra encore être déterminée et fera l'objet de devoirs d'enquête ultérieurs", a conclu le procureur fédéral. 

  • Nicole de Moor s'en prend à la Tunisie

    Nicole de Moor, secrétaire d'État à l'Asile, s'exprime à présent. "L'intéressé était inscrit à l'adresse de l'Office des étrangers et ne s'est pas inscrit à une adresse officielle auprès d'une commune", indique-t-elle.

    "Il ne s'est jamais présenté au commissariat des réfugiés, sa demande d'asile a donc fait l'objet d'un refus pour des raisons techniques. L'ordre de quitter le territoire a été envoyé à son adresse à Schaerbeek mais n'a jamais été reçu et est revenu à l'Office des étrangers", ajoute Nicole de Moor.

    "Notre politique de retour présente souvent des manquements, le contact avec des pays d'origine tourne souvent mal, c'est le cas avec la Tunisie. Tant que nous ne pouvons pas peser de tout notre poids, cela ne fonctionne pas", déclare-t-elle, évoquant des sanctions qu'il faudrait envisager pour obliger ces pays à reprendre leurs ressortissants. "Ce sera ma priorité absolue au niveau européen lors de la prise de la présidence belge en 2024", conclut-elle.

    De Moor entend utiliser "des mesures en matière d'investissements commerciaux, de coopération au développement et de politique des visas" comme moyen de pression envers ces pays.

  • Van Quickenborne: "Aucune indication concrète que quelque chose allait se produire"

    Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne indique qu'il n'y a pour le moment aucune indication d'un réseau. "La Suède a été délibérément visée en raison des Corans incendiés dans ce pays. Il n'y avait aucune indication concrète que quelque chose allait se produire. Cet homme était suivi par nos services de sécurité, mais il n'était pas connu pour des faits d'extrémisme violent. Il n'avait pas de casier judiciaire mais était connu pour la présence illégale dans notre pays et quatre autres faits", indique-t-il.

    "Il avait été signalé près d'une mosquée en 2022, cela avait été enquêté et cela n'avait rien donné d'inquiétant. Pour le trafic d'êtres humains, il s'est occupé de la logistique dans le passage de clandestins vers l'Angleterre. Il y a eu des menaces envers un demandeur d'asile sur les réseaux sociaux, et concernant la sécurité d'État, il a été signalé par cette personne pour terrorisme en Tunisie avant 2012. Il a été interrogé par le parquet fédéral dans le cadre d'une mesure de précaution et non d'une menace concrète. En réalité, il avait été condamné pour coups et blessures en Tunisie et non pour terrorisme", ajoute le ministre de la Justice.

    Vincent Van Quickenborne parle alors de la mauvaise volonté des pays desquels viennent ces clandestins, ceux-ci ne voulant pas les reprendre, "au détriment de la sécurité de notre population", regrette-t-il.

  • Verlinden: "Toute piste liée à ces actes lâches doit être évaluée"

    La ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden s'exprime maintenant. "Il faut rester vigilant. Toute piste liée à ces actes lâches doit être évaluée. L'Ocam va faire des évaluations ponctuelles de certains événements pour que les intéressés puissent prendre les meilleures décisions en matière de sécurité", indique-t-elle.

    "Nous avons besoin de beaucoup communiquer et assurer toute la clarté. La vigilance accrue, cela veut dire que nous demandons à tout un chacun de signaler les choses étranges mais sans créer un climat de panique. Nous nous exprimerons demain au Parlement pour répondre aux questions. Nous allons suivre la situation de près et nous communiquerons s'il devait y avoir des changements du niveau de menace", dit la ministre de l'Intérieur.

  • Vervoort: "Nous sommes face à une autre forme de terrorisme"

    Rudi Vervoort, le ministre-président bruxellois, prend maintenant la parole. Il souligne le bon fonctionnement des différents services lors de cet attentat, notamment au niveau de l'évacuation du stade. 

    "Même si ce sont des événements dont on voudrait se passer, nous vivons dans un monde de plus en plus polarisé. Cela ne doit pas nous faire dévier de ce en quoi nous croyons. Nous devons préserver nos libertés. Aujourd'hui, nous sommes face à une autre forme de terrorisme, avec des actes solitaires, et c'est plus compliqué pour les forces de police. Il est légitime de descendre au niveau 3 car le risque imminent n'existe plus, mais il ne faut pas changer notre façon de vivre", indique Rudi Vervoort.

  • De Croo: "Un certain nombre de questions demandent des réponses"

    Le Premier ministre indique ensuite que les supporters suédois ont pu rentrer en sécurité dans leur pays. "Le terrorisme ne gagnera jamais", rappelle Alexander De Croo. "Un certain nombre de questions demandent des réponses", déclare-t-il ensuite, rappelant que le terroriste était demandeur d'asile, mais qu'il n'était pas connu pour des faits de terrorisme. 

    "Ce clandestin vivait ici de façon incognito, ce qui amène à des réponses. Les ordres de quitter le territoire doivent être plus contraignants", dit-il ensuite, avant de reconnaître que c'est au niveau du dialogue avec les autres pays qui devront reprendre leurs concitoyens que les problèmes peuvent intervenir.

  • Le niveau de la menace repasse de 4 à 3 à Bruxelles

    "L'Ocam a fait une nouvelle analyse de la menace et a décidé de ramener le niveau de menace de 4 à 3 à Bruxelles et de garder le niveau 3 pour l'ensemble du pays. L'auteur des faits a été neutralisé, la menace n'est donc plus imminente, mais il pourrait y avoir d'autres auteurs donc on doit rester vigilants", indique Alexander De Croo, qui précise qu'il y aura davantage de policiers dans la rue.

  • Alexander De Croo s'exprime suite au Conseil National de Sécurité

    Le Conseil National de Sécurité (CNS) s'est réuni ce mardi au 16, rue de la Loi, pour évaluer la situation après l'attentat islamiste commis lundi soir à Bruxelles.

    Il a notamment évalué le niveau de la menace et examiné si et où des erreurs ont pu être commises par les services concernés.

    ©BELGA
  • "Ne cédons pas à ceux qui veulent nous diviser", demandent les évêques belges

    La Conférence des évêques de Belgique appelle à ne pas céder "à ceux qui veulent nous diviser et nous opposer". "L'auteur de l'attentat aurait voulu se venger à partir d'une foi radicalisée. Quoi qu'il en soit, aucune insulte, aucune agression, même si elle nous touche profondément, ne peut être jugulée par la violence", plaide-t-elle également.

    Selon les évêques belges, si une société sans sécurité est impossible, une société "sans fraternité et sans solidarité" l'est tout autant. "Ne nous retranchons pas derrière les hauts murs de notre bon droit, effrayés et traqués, le dos tourné à l'autre. (...) Nous avons grand besoin de bâtisseurs de ponts. C'est vrai au niveau des pays et des peuples. C'est tout aussi vrai à l'intérieur de nos propres cercles", ajoute la Conférence. "Soyons plus que jamais des artisans de paix", termine cette dernière, précisant que "(Leurs) prières et (leurs) pensées vont aux victimes innocentes et à leurs familles". 

  • Plus de 25.000 ordres de quitter le territoire en 2022... mais un nombre limité de départs

    Si des milliers d'ordres de quitter le territoire sont délivrés chaque mois en Belgique, à destination de personnes en situation irrégulière, seul un nombre limité de ces personnes quittent effectivement le pays de leur plein gré ou dans le cadre d'un retour forcé, ressort-il des statistiques de l'Office des étrangers. Avant d'arriver à cette situation, les demandeurs d'une protection internationale bénéficient d'une série de procédures pour s'opposer au refus des autorités belges.

      Le cas d'Abdesalem L., l'auteur de l'attaque terroriste qui a coûté la vie à deux personnes lundi soir à Bruxelles, interpelle le monde politique depuis l'annonce de son profil. Cet homme de 45 ans originaire de Tunisie était en séjour irrégulier en Belgique et était sous le coup, depuis 2021, d'un ordre de quitter le territoire en raison d'une demande d'asile refusée un an auparavant.

    Ce cas est pourtant loin d'être unique: sur les 25.292 personnes sommées de quitter le territoire en 2022, seuls 5.497 l'ont effectivement fait, dont plus de 2.900 dans le cadre de retours forcés et 760 sur base volontaire, selon les chiffres de l'Office des étrangers.

  • Un "moment de silence" avant les matches européens ce mardi

    Une minute de silence sera respectée lors des matches des éliminatoires de l'Euro 2024 ce mardi en hommage aux victimes de l'attentat de Bruxelles. C'est ce qu'a annoncé l'Union européenne de football (UEFA).

    "Une minute de silence sera observée lors de tous les matches de qualifications de l'Euro 2024 ce mardi soir, en mémoire des deux victimes de l'attaque terroriste hier à Bruxelles avant le match entre la Belgique et la Suède", a écrit l'UEFA sur X (anciennement Twitter).

  • L'opération de police à Schaerbeek prend fin

    L'opération de police en cours à Schaerbeek, à la suite de la neutralisation de l'auteur de l'attentat par la police ce mardi matin, touche à sa fin. Le périmètre de sécurité, qui s'étendait de la place Verboekhoven jusqu'à la place du Pavillon, a été levé.

    Les différents trams du quartier ont repris leur circulation habituelle. Seul le café "al Khaima", où le suspect a été neutralisé par la police plus tôt et situé rue Van Oost, fait encore l'objet d'une surveillance policière.

    Le tram 55, momentanément dévié, car passant par la rue Van Oost, circule à nouveau normalement et les piétons peuvent circuler librement.

  • DéFI plaide pour un réinvestissement majeur dans la sécurité et le renseignement

    DéFI plaide pour la fin des économies dans la sécurité et un réinvestissement dans la lutte contre le terrorisme et le radicalisme religieux. "Police judiciaire fédérale, Sûreté de l'État, asile et migration tirent la sonnette d'alarme depuis des années quant au manque de financement qui ne leur permet plus de remplir leurs missions basiques. Le budget 2024 doit être adapté pour pouvoir compter sur un État qui protège réellement et non à travers des slogans", a fait valoir la formation amarante, dans un communiqué.

    DéFI considère que dans contexte actuel, il est urgent, pour ramener la sérénité, d'assurer une présence policière renforcée aux environs des sites culturels et éducatifs à risque, notamment de la communauté juive, et de veiller à maintenir une communication la plus transparente possible auprès de la population.

    "Nous nous devons également d'élaborer une véritable politique d'exécution des ordres de quitter le territoire des personnes radicalisées ou jugées dangereuses. L'expulsion des étrangers fichés pour radicalisme doit être systématique... Il en va de la confiance des citoyens dans la politique migratoire, a encore dit la formation présidée par François De Smet, dans un communiqué.

  • Le Premier ministre suédois se rendra en Belgique demain

    Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson se rendra en Belgique mercredi, a annoncé Alexander De Croo sur X (ex-Twitter), et à l'antenne de la VRT ce mardi.  

    Le Premier ministre belge a invité son homologue suédois pour rendre hommage aux victimes suédoises de l'attentat. Une visite est également prévue sur lieu de l'incident. 

  • Bernard Clerfayt demande la démission de Nicole De Moor

    Le ministre bruxellois des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt (DéFI) a demandé la démission de la secrétaire d'État à la Migration Nicole De Moor (CD&V). Dans un long message publié sur X (ex-Twitter), le bourgmestre empêché de Schaerbeek pointe des "défaillances" de l'Office des étrangers, qui n'aurait pas vérifié l'adresse du domicile d'Abdesalem Lassoued ni transmis les informations de son dossier à la commune de Schaerbeek.

    "Ces défaillances relèvent toutes des services de l’État fédéral. Je demande la démission de Mme De Moor (et l’opprobre sur Sammy Mahdi qui était le ministre en charge à cette époque!)", écrit l'élu bruxellois.

  • Un débat en commission de la Chambre mercredi après-midi

    La commission de l'Intérieur de la Chambre organisera mercredi après-midi une réunion conjointe avec la commission Justice au sujet de l'attentat de Bruxelles. Seront présents la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, son collègue de la Justice Vincent Van Quickenborne et la secrétaire d'État à l'Asile et la migration Nicole de Moor. La commission a invité, en outre, le Premier ministre Alexander De Croo

  • Les salles de sport Basic Fit fermées à Bruxelles

    Une quarantaine de salles de sport Basic Fit sont fermées dans la Région bruxelloise, a-t-il été communiqué aux membres du personnel ce mardi. "À la suite des récents événements et à la phase d'alerte 4 déclarée à Bruxelles par les autorités, certains de nos clubs bruxellois restent fermés jusqu'à nouvel ordre" et les cours collectifs sont donc annulés.   

    Les autres clubs, ailleurs dans le pays, maintiennent leurs heures d'ouverture habituelles.  

  • Il y aura une conférence de presse à l'issue du Conseil national de sécurité

    Une conférence de presse sera consacrée, ce mardi après-midi, aux décisions qui seront prises lors du Conseil national de sécurité (CNS).

    Le CNS se réunira à partir de 15 heures au 16 rue de la Loi. Y participeront le Premier ministre, les vice-Premiers ministres et les ministres concernés, ainsi que les responsables des services concernés.

  • Carrefour, Colruyt et Delhaize | Impacts sur la distribution

    • Carrefour affirme maintenir ouvert les magasins et le service center tout en mettant en place des mesures de sécurité préventives, surtout dans la Région bruxelloise. "Nous suivons avec attention les instructions du Conseil national de sécurité au sein du gouvernement qui recommande de maintenir l'ensemble des activités tout en restant vigilant."
    • Chez Colruyt, on affirme aussi attendre les informations du Conseil national de sécurité prévu ce mardi. "Pour l'heure, une circulaire de Comeos nous apprend qu'aucune mesure de sécurité n'est obligatoire, y compris à Bruxelles. Cela peut évoluer." Toutefois, Colruyt a décidé lundi soir de renforcer la présence d'agents de sécurité dans les magasins. "Indépendamment des magasins où la présence d'un gardien (visible ou non) est soit systématique, soit aléatoire (c'est souvent le cas à Bruxelles notamment), nous avons pris contact avec deux agences de gardiennage hier soir afin d'assurer un déploiement rapide dans les magasins si cela était requis", indique-t-on chez Colruyt.
    • Au sein de Delhaize, on affirme ne prévoir aucune mise en place de mesures spéciales supplémentaires pour les magasins. "Nous continuons de surveiller la situation de près et prendrons des mesures appropriées en cas de besoin."
  • Minute de silence au Parlement européen

    Les députés européens ont observé, ce mardi à Strasbourg, une minute de silence. "Au nom du Parlement européen, j'exprime mes plus sincères condoléances aux familles des victimes", a déclaré la présidente de l'institution, Roberta Metsola.

    "La terreur et l'extrémisme ne peuvent pas s'infiltrer dans nos sociétés. Nous avons le droit de nous sentir en sécurité et de vivre en sécurité. Nous ne pouvons pas laisser la haine gagner."

    Roberta Metsola
    Présidente du Parlement européen
  • Personnel de sécurité supplémentaire aux Musées royaux des Beaux-Arts

    Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique gardent leurs portes ouvertes ce mardi, mais ont prévu du personnel de sécurité supplémentaire, a indiqué une porte-parole ce mardi matin.

    "Nous avons décidé de rester ouverts et n'avons pas reçu de consigne de fermeture. La sécurité est renforcée", explique Hélène Lebailly. Les six musées (Old Masters, Magritte, Fin-de-Siècle, Modern, Wiertz et Meunier) disposent déjà d'un service de sécurité et il n'y a pas lieu de paniquer, indique-t-elle.

  • Cécile Jodogne: "L'homme fréquentait une mosquée dont il a été chassé pour propos radicaux"

    La bourgmestre de Schaerbeek Cécile Jodogne (DéFI) a révélé que l'auteur de la fusillade avait été exclu d'une mosquée après des propos radicaux. "Il semblerait qu'il fréquentait une des mosquées du quartier dont il a été chassé il y a quelques temps pour des propos radicaux", a expliqué la bourgmestre, tout en précisant qu'il vivait dans la commune en situation irrégulière. "Il n'était pas connu des services communaux", a-t-elle déclaré.

  • La Suède "plus que jamais menacée", selon le Premier ministre suédois

    La Suède est plus que jamais menacée, a averti, ce mardi, le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, au lendemain d'un attentat à Bruxelles qui a tué deux Suédois et blessé un autre. "Jamais, dans l'Histoire récente, la Suède et les intérêts suédois n'ont été aussi menacés qu'aujourd'hui", a déclaré le chef d'État en conférence de presse, soulignant qu'il s'agissait "d'un attentat terroriste ciblant des Suédois"

    Ulf Kristersson, le Premier ministre suédois.
    Ulf Kristersson, le Premier ministre suédois. ©via REUTERS
  • Le Centre de crise rappelle les structures d'aide psychologique vers lesquelles se tourner

    Le Centre de crise national rappelle ce mardi sur son site qu'à la suite de l'attentat commis lundi soir à Bruxelles, toute personne ayant besoin d'une assistance professionnelle pour un soutien psychosocial ou psychologique peut s'adresser notamment au service Télé-Accueil, lequel est accessible gratuitement via le numéro 107 ou en utilisant la fonction de chat en ligne.

    Les enfants et les adolescents, à la recherche de conseils peuvent entrer en contact avec Écoute Enfants en composant le 103 ou en visitant leur site web. Il est aussi conseillé de ne pas hésiter à consulter son généraliste afin d'être orienté vers une assistance psychosociale appropriée.

  • L'auteur de l'attentat de Bruxelles a résidé en Suède

    L'auteur de l'attentat qui a tué deux Suédois lundi soir à Bruxelles a vécu un temps en Suède, a révélé le Premier ministre suédois Ulf Kristersson ce mardi en conférence de presse. Selon les autorités suédoises, le Tunisien de 45 ans est passé en Suède, mais n'était pas connu de la police.

  • Les dernières informations du parquet

    Le parquet fédéral a publié, ce mardi en fin de matinée, un communiqué de presse relatif à la neutralisation de l'auteur de l'attaque de Bruxelles.

    Selon le parquet, un témoin a indiqué à la police bruxelloise, peu après 8h ce matin, qu'il avait repéré l'auteur présumé de l'attentat dans un débit de boissons à Schaerbeek. La police s'est alors rendue sur place. Lors de l'intervention, elle a tiré des coups de feu, touchant le suspect. Les services d'urgence dépêchés sur place ont tenté de le réanimer. Il a finalement a été transféré à l'hôpital, où son décès a été constaté à 9h38.

    Une arme de guerre et un sac de vêtements ont été retrouvés dans le café.

    Le parquet de Bruxelles enquête sur la fusillade. "Dans l'intérêt de l'enquête, aucune autre information ne peut être donnée pour l’instant", indique le communiqué.

  • Le niveau de la menace sera réévalué ce mardi

    Le niveau de la menace sera réexaminé aujourd'hui, a indiqué ce mardi matin l'Ocam. L'Organe de coordination pour l'analyse de la menace a relevé  le niveau de la menace à l'échelle nationale de 2 (menace moyenne) à 3 (grave), et à 4 (très grave) en Région bruxelloise.

    C'est la première fois depuis plus de cinq ans que le niveau de menace 3 est à nouveau en vigueur sur notre territoire. Le niveau de menace 4, soit l'échelon le plus élevé, avait été activé pendant deux jours après les attentats terroristes qui avaient frappé la capitale le 22 mars 2016.

  • Proximus et Engie favorisent le télétravail

    L'opérateur Proximus, dont le siège social se situe non loin du lieu de l'attentat, a demandé à ses équipes de favoriser le télétravail ce mardi. "En raison du niveau 4 de menace, nous avons demandé de limiter les déplacements vers nos bureaux uniquement aux cas de nécessités absolues", nous confirme le porte-parole de l'opérateur. La mesure concerne le siège principal, mais également les autres bureaux du groupe situés dans la capitale comme le site d'Evere.

    Chez Engie, le personnel a reçu la recommandation dès lundi soir de ne pas se rendre à Bruxelles si possible. Le télétravail a été fortement encouragé pour les travailleurs de la tour Engie du Boulevard Simon Bolivar.

  • Les magasins Ikea restent ouverts avec des mesures de sécurité renforcées

    Les magasins Ikea en Belgique sont ouverts ce mardi, mais avec des mesures de sécurité renforcéesa déclaré une porte-parole de la chaîne suédoise de magasins d'ameublement.

    Ikea possède huit magasins en Belgique, dont un dans la commune bruxelloise d'Anderlecht.

  • ING et Beobank ferment leurs agences; les agences de Belfius, KBC et BNP Paribas Fortis ouvrent sur rendez-vous

    Les grandes banques siégeant à Bruxelles ont recommandé à leur personnel de faire du télétravail ou de rejoindre d'autres sites ailleurs dans le pays. "Pour ceux qui souhaitent tout de même se rendre à Bruxelles, on leur recommande d'éviter les transports en commun", explique Gianni De Muynck d'ING Belgique.

    "Nous avons pris la décision compte tenu de la recommandation du gouvernement d'éviter autant que possible les déplacements inutiles", explique Viviane Huybrecht, de KBC

    Et les agences?
    Les agences bancaires à Bruxelles resteront portes closes au sein des réseaux d'ING et de Beobank. Chez Belfius,KBC et BNP Paribas Fortis, elles restent accessibles sur rendez-vous.

    Ces mesures restent sujettes aux décisions des autorités, mais pourraient être levées dès ce mercredi.

  • L'auteur de l'attentat est mort, confirme le parquet

    Le suspect de l'attentat est mort ce mardi matin, confirme le parquet fédéral.  Il s'agit bien d'Abdesalem Lassoued, l'auteur de la fusillade qui a fait deux morts lundi soir, confirme également le parquet. Il a été touché au thorax lors d'un échange de tirs avec la police au cours de son arrestation à Schaerbeek ce mardi matin.

  • Annulation des cérémonies en extérieur de la visite d'Etat portugaise

    Alors que le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa entame ce mardi une visite d'Etat de trois jours en Belgique, la cérémonie sur la Place du Palais et la visite au Soldat inconnu ont été annulées. "En revanche, le président portugais sera accueilli à l'intérieur du palais. La présentation de la délégation, la signature du livre de florins et la prise de la photo officielle auront lieu comme prévu", a déclaré la porte-parole Lore Vandoorne.

  • L'ULB maintient les cours, la VUB privilégie les cours à distance

    L'Université libre de Bruxelles (ULB) a décidé de renforcer la sécurité sur ses campus tout en maintenant les activités d'enseignement et de recherche.  L'ULB précise par ailleurs que les activités festives et culturelles sont annulées.

    La Vrije Universiteit Brussel (VUB) a, quant à elle, décidé d'assurer le suivi des cours à distance par ordinateur ce mardi. Une vigilance accrue sera appliquée sur les campus. Les conférences et autres festivités sont également annulées ce mardi.

    Par ailleurs, les écoles des institutions européennes à Bruxelles sont fermées, ainsi que les écoles d'éducation communautaire flamandes. En revanche, les écoles francophones sont ouvertes,

  • La commission des affaires intérieures de la Chambre va se réunir d'urgence

    Le président de la commission des affaires intérieures de la Chambre, Ortwin Depoortere (Vlaams Belang), a annoncé la tenue prochaine d'une session d'urgence sur la situation sécuritaire en Belgique"Après le terrible attentat terroriste islamique qui a coûté la vie à deux Suédois la nuit dernière, des mesures de sécurité plus strictes doivent être prises immédiatement", estime Ortwin Depoortere.

  • Les mesures de sécurité restent en place

    Les mesures de sécurité restent actuellement en place. C'est ce que rapporte le Centre national de crise ce mardi matin sur X (ex-Twitter).



  • La menace terroriste élevée au niveau 4 à Bruxelles: qu'est-ce que ça change?

    Le niveau 4 d'alerte terroriste en Belgique est le niveau d'alerte le plus élevé. Il indique une menace "sérieuse et imminente" contre un individu, un groupe ou un événement spécifique. Lorsque cette alerte est activée, diverses mesures, à la fois visibles et discrètes, sont déployées afin d'assurer la sécurité des citoyens, des figures publiques et des institutions essentielles. Ces actions sont prises en collaboration avec le SPF Intérieur.

    De plus, un dispositif d'urgence national est généralement mis en action. Cela peut se traduire par un renforcement des forces de l'ordre et de l'armée dans les espaces publics, des contrôles accrus aux points d'entrée, comme les gares et les aéroports, et des limitations concernant les événements rassemblant de grandes foules.

    La circulation peut aussi être limitée, voire interdite dans des zones sensibles. Certains lieux publics, tels que les écoles, universités ou centres commerciaux, pourraient fermer temporairement. Des événements d'envergure peuvent être annulés ou repoussés. On conseille alors aux citoyens de rester vigilants, d'éviter certains endroits et de rapporter tout comportement suspect.

  • Annelies Verlinden: "L'auteur de l'attentat est peut-être décédé sur le chemin de l'hôpital"

    La ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden a déclaré que l'auteur de l'attentat de lundi soir était peut-être décédé après des échanges de tirs avec la police lors de son arrestation ce mardi matin. "Il est peut-être mort sur le chemin de l'hôpital. Cette dernière information reste cependant à confirmer. Mais les recherches semblent avoir pris fin", a expliqué la ministre à la VRT.

  • Ce que l'on sait de l'arrestation du suspect de l'attentat

    Selon des sources policières, le suspect aurait été neutralisé dans un café de la rue Van Oost, à Schaerbeek, à proximité de la place Verboekhoven aussi connue comme la Cage aux ours. Il y a eu des échanges de tirs avec la police. Les circonstances exactes de cette fusillade doivent encore être éclaircies.

    Selon la bourgmestre de Schaerbeek Cécile Jodogne, ce sont des agents de la police locale de Bruxelles-Nord qui ont identifié le suspect, et une fusillade s'en est suivie. Seul le suspect semble avoir été blessé, précise-t-elle. L'homme aurait été transporté à l'hôpital dans un état critique, et serait peut-être décédé dans l'ambulance, selon la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden. 

    ©BELGA
  • Fedasil et l'Office des étrangers en vigilance accrue

    Fedasil autorise le personnel du siège à travailler à domicile dans la mesure du possible. Une permanence doit être assurée dans les centres d'accueil des demandeurs d'asile.

    Les services de l'Office des étrangers à Pacheco, y compris le centre de demande d'asile, restent ouverts. "La vigilance est accrue, mais il n'y a pas d'indication concrète que d'autres mesures de précaution seraient nécessaires", a déclaré Paulien Blondeel, porte-parole de l'Office des étrangers.

  • L'homme neutralisé est bien Abdesalem Lassoued

    Les autorités confirment que l'homme neutralisé par la police ce mardi matin est bien Abdesalem Lassoued, le suspect de l'attaque terroriste de lundi soir.

    L’homme est actuellement aux soins intensifs, confirme le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort.

  • Rudi Vervoort: "Tout semble indiquer que c'est l'individu recherché"

    "Tout semble indiquer que c’est l’individu recherché", a estimé le ministre-président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort, responsable de la coordination du centre de crise régional, auprès de la RTBF.

  • Des contrôles d'accès supplémentaires à Brussels Airport

    Il n'y a actuellement aucun impact opérationnel à Brussels Airport, a rapporté, ce mardi matin, le porte-parole Ihsane Chioua Lekhli. Toutefois, l'aéroport national a instauré des contrôles d'accès supplémentaires, effectués par la police de l'aéroport avec le renfort d'agents de sécurité. Il y a également une présence policière accrue.

    Entre-temps, l'aéroport dit suivre de près la situation avec les autorités fédérales compétentes.

  • Le suspect neutralisé est en réanimation

    Selon la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, le suspect touché ce matin par des tirs de la police est actuellement en réanimation

    "Il reste à confirmer qu'il s'agit bien de l'auteur, cela se fait désormais via les empreintes digitales", a précisé la ministre auprès de la VRT.

  • L'homme abattu à Schaerbeek portait l'arme utilisée lors de l'attentat

    L'arme utilisée lors de l'attentat a été retrouvée sur l'homme abattu par la police à Schaerbeek, a déclaré la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, au journal télévisé de la VRT.

    Le ministère ne peut pas encore confirmer s'il s'agit du suspect de l'attaque terroriste de ce lundi soir, Abdelsalem Lassoued"J'ai encore une petite réserve, mais comme l'arme utilisée pour l'attentat a été retrouvée sur les lieux, cela rend l'hypothèse plus probable", a déclaré Annelies Verlinden.

  • Un homme "neutralisé" par la police à Schaerbeek

    Une personne a été neutralisée par la police lors d'une interpellation, a annonceé le ministère de l'Intérieur. L'homme aurait été interpellé à la Cage aux ours, à quelques rues de l'immeuble perquisitionné à Schaerbeek. Selon la RTBF, il aurait été touché par une balle au thorax et aurait été emmené en ambulance.

    Le ministère ne peut pas encore confirmer s'il s'agit du suspect de l'attaque terroriste de ce lundi soir, Abdelsalem Lassoued, mais la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden a déclaré que la police avait retrouvé sur lui l'arme utilisée lors de l'attentat.

  • Pas de militaires déployés à Bruxelles pour le moment

    Aucun personnel militaire ne sera déployé dans les rues à Bruxelles pour le moment, a déclaré la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) sur Radio 1. "Nous avons convenu de ne pas le faire", a-t-elle expliqué.

    Après les attentats du 22 mars 2016, un millier de militaires avaient été déployés à Bruxelles dans le cadre de l'opération Vigilant Guardian, une mission lancée après les attentats de Paris et clôturée en 2021. "Dans le cas des attentats de 2016, la décision n'a été prise qu'ultérieurement. Je n'exclus aucune mesure, mais il a été décidé après concertation de ne pas le faire."

  • Pas d'annulations de vols à ce stade à Brussels Airport

    À l'heure actuelle, il n'y a pas d'annulations prévues à Brussels Airport, a indiqué une porte-parole de l'aéroport ce mardi matin. Toutefois, la vigilance est de mise.  

    Le site web indique que de nombreux vols ont décollé avec du retard, mais cela est dû à des "retards opérationnels mineurs" et n'a donc rien à voir avec les mesures de sécurité renforcées, semble-t-il.

  • Les trains circulent normalement, toutes les gares ouvertes

    Les trains circulent normalement et toutes les gares sont ouvertes, a annoncé Bart Crols, porte-parole de la SNCB, ce mardi matin. Les bus TEC roulent aussi normalement ce mardi matin, a fait savoir la société de transport à l'agence Belga.

  • Le suspect était connu de la police mais ne figurait pas sur la liste de l'Ocam

    En juillet 2016, un service de police étranger avait transmis des informations à la Belgique selon lesquelles le suspect de la fusillade à Bruxelles présentait un profil radicalisé et voulait partir faire le djihad dans une zone de conflit, a déclaré le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne ce mardi matin en conférence de presse. "Des rapports de ce type étaient légion à l'époque, il y en avait des dizaines par jour de cette nature", a déclaré le ministre. "Ces informations ont ensuite fait l'objet d'une enquête et il n'a pas été possible d'en faire plus."

    Faute d'indications concrètes de radicalisation, le suspect ne figurait donc pas sur la liste de l'Ocam des individus potentiellement dangereux surveillés par les services de sécurité. Cependant, il était connu de la police pour des actes suspects, la traite d'êtres humains et le séjour illégal, entre autres. Il a demandé l'asile dans notre pays en novembre 2019.

    Au début de l'année, le suspect aurait menacé un résident du centre d'asile sur les médias sociaux. Ce dernier a porté plainte, affirmant que le suspect avait été condamné pour terrorisme en Tunisie. La police judiciaire fédérale d'Anvers avait prévu une réunion à ce sujet ce mardi afin de rassembler les informations sur cette affaire. Entre-temps, les services de police ont appris que l'homme n'a pas été condamné pour terrorisme en Tunisie, mais pour des délits de droit commun. La convocation de cette réunion aurait été plutôt préventive. "Il n'y avait pas de menace concrète ou aiguë ici", a souligné Vincent Van Quickenborne.


  • Perquisition à Schaerbeek

    Des unités spéciales ont effectué une perquisition lundi soir dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, où aurait logé le suspect de la fusillade. Cependant, personne n'a été trouvé sur placea déclaré le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw ce mardi matin en conférence de presse.

    Pour des raisons de sécurité, l'ensemble de l'immeuble, situé sur l'avenue Huart Hamoir à Schaerbeek, a été visité. L'immeuble compte une vingtaine d'appartements. D'autres actes d'enquête sont toujours en cours.

  • Les transports en commun circulent

    L'ensemble des transports de la Stib circulera normalement ce mardi. Ceux de la SNCB aussi, aucune mesure spécifique n'a été annoncée. Les stations de métro Roi Baudouin et Heysel, fermées lundi soir, ont été rouvertes.

    La circulation des trams, interrompue lundi soir entre Belgica et Lemonnier, a aussi pu reprendre normalement.   

    La circulation des bus De Lijn est, par contre, légèrement altérée, alors que l'arrêt "Petit château" n'est pas desservi à la demande des services de police. Les lignes 126, 127 en 128 sont dès lors perturbées dans les deux directions. 

    Aucune mesure spécifique n'a été annoncée pour le Tec ni pour Brussels Airport.

  • Que sait-on de l'auteur?

    • L'auteur de l'attentat perpétré à Bruxelles lundi soir s'appelle Abdesalem Lassaoued. Il est tunisien, âgé de 45 ans et vit à Schaerbeek. En novembre 2019, il a demandé l’asile en Belgique qui lui a été refusé en octobre 2020. Il est actuellement en situation irrégulière en Belgique. Il aurait déjà été confronté à la justice en Tunisie pour des délits de droit commun. Il était également connu des services de police belge, pour des actes suspects, la traite d'êtres humains et le séjour illégal, entre autres.  

    • Il a revendiqué son appartenance à l'État islamique dans plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux.

    Selon les informations d'un service de police étranger transmises à la Belgique en 2016, il présentait un profil radicalisé et voulait partir faire le djihad dans une zone de conflit. Ces informations ont ensuite fait l'objet d'une enquête, mais faute d'indications concrètes de radicalisation, le suspect n'a pas été listé par l'Ocam comme individu potentiellement dangereux à surveiller par les services de sécurité.

    → Les détails de son profil dans cet article

  • Niveau 4 de la menace à Bruxelles

    Le niveau 4 de la menace terroriste, le plus élevé, reste en vigueur en Région bruxelloise pour le moment. ll demeure à un niveau 3 pour le reste du pays.   

    Dans la capitale, cela signifie que la présence policière sera accrue dans les rues, avec une protection supplémentaire dans certains endroits sensibles, notamment ceux fréquentés par la communauté suédoise vivant en Belgique.

    Le Premier ministre Alexander De Croo a demandé aux Bruxellois d'être très vigilants.  

    Les autorités se réuniront pour un Conseil national de sécurité à 15h lors duquel ces mesures seront réévaluées. 

  • L'auteur de l'attentat toujours en fuite

    L'auteur de l'attentat est toujours en fuite.

    Le suspect est d'origine tunisienne et séjournait illégalement en Belgique, selon le Premier ministre Alexander De Croo.  

  • Les écoles restent ouvertes

    Aucune mesure de fermeture des écoles à Bruxelles n'a été prise à la suite de l'attaque, a expliqué le Premier ministre, Alexander De Croo, en conférence de presse ce mardi matin. "Selon l'analyse faite par l'Ocam (Organe de coordination et d'analyse de la menace), il n'y a aucune menace spécifique par rapport aux écoles.

  • Pourquoi viser des Suédois?

    L'enquête est bien sûr en cours. Mais on sait que le suspect avait revendiqué son appartenance à l'État islamique dans plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux. La nationalité des victimes semble bien constituer une "motivation probable" de son acte, selon le parquet fédéral.

    Dans une vidéo, le suspect se filme, se vantant d'avoir tué trois Suédois.

    La Suède affrontait la Belgique lundi à 20h45 au stade Roi Baudouin à Bruxelles dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2024. La Suède a été, par le passé, le théâtre de manifestations parfois violentes à la suite de plusieurs autodafés du Coran. Ceux-ci ont provoqué l'indignation dans le monde musulman et fait de la Suède une "cible prioritaire" du terrorisme islamique, selon les autorités locales.  

    Le gouvernement suédois avait condamné les autodafés du livre sacré sur son sol, mais souligne avec insistance la prédominance de la liberté d'expression et de rassemblement dans un État de droit.  

  • Que s'est-il passé?

    Deux personnes ont été tuées lundi soir à la suite de coups de feu à Bruxelles, à proximité du square Sainctelette, des boulevards d'Ypres et du Neuvième de ligne. Sur une vidéo enregistrée par un riverain, on aperçoit un homme vêtu d'une veste orange fluo et un casque blanc, une arme de guerre à la main. Descendu d'un scooter, il a tiré à plusieurs reprises en rue avant de poursuivre des personnes parties se réfugier dans le hall d'entrée d'un immeuble. Les faits se sont produits vers 19h15. Outre les deux personnes tuées, l'assaillant a fait une autre victime, un chauffeur de taxi, désormais hors de danger. 

    Dans une vidéo, l'auteur se filme, se vantant d'avoir tué trois Suédois. Cet attentat a été perpétré en marge du match Belgique-Suède. Celui-ci a été interrompu à la mi-temps, suite aux faits. Les supporters ont dû rester dans les tribunes jusqu'à environ minuit avant de pouvoir sortir du stade. 

    Le niveau de la menace a été relevé à 4 en Région de Bruxelles-Capitale et à 3 pour le reste du pays, a indiqué le Centre de crise national.

    L'enquête a été confiée au parquet fédéral en raison de la potentielle motivation terroriste de l'auteur de l'attaque. 

    Le Premier ministre Alexander De Croo a donné une conférence de presse ce mardi à 5h, entouré des ministres de l'Intérieur et de la Justice, Annelies Verlinden et Vincent Van Quickenborne, pour faire le point sur la situation. 

    ©REUTERS
  • Bonjour à toutes et tous,

    Nous vous tenons informés dans ce live de l'enquête à propos de l'attentat qui a coûté la vie à deux personnes lundi soir à Bruxelles.

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