Marché immobilier résidentiel au beau fixe, selon Trevi
Avec 3,2% de hausse au deuxième trimestre 2019, le dernier indice trimestriel Trevi des prix de l’immobilier résidentiel affiche le plein soleil. Sans risque de surchauffe: tous les indicateurs sont au vert et devraient le rester. Seule ombre au tableau: l'incertitude politique.
“La stabilité du marché se renforce encore du côté des ventes et le délai de location se réduit (-20%), pour approcher la barre des 30 jours”, constate Eric Verlinden, le CEO de Trevi. Qui poursuit: “Bien que certains avaient émis des doutes sur le volume de transactions que nous pourrions enregistrer en 2019, nous constatons, chiffres à l’appui, que la tendance positive pressentie se confirme mois après mois. Cette hausse provient essentiellement de deux facteurs qui continuent à se conjuguer: d’une part, la dynamique acheteuse - tant du côté des acheteurs occupants que des investisseurs – et, d’autre part, une mise sur le marché d’une offre qui continue à être limitée.”
Pour Eric Verlinden, un autre anticyclone rassure les promoteurs, les vendeurs et pousse les acheteurs à agir: il s’agit du deuxième trimestre de rang durant lequel le soleil est là dans tout le pays, avec des prix en hausse dans toutes les Régions."La surchauffe la plus forte est relevée à Bruxelles (19 communes); mais les différences entre Régions sont peu significatives”, précise le pilote du réseau d’agences immobilières.
Seule ombre au tableau ensoleillé actuel: l’incertitude politique actuelle qui n’apporte rien de bon en termes de visibilité – notamment fiscale – et de stabilité pour le marché à moyen terme.
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