Meta envisage de faire payer 13 euros par mois pour éviter les pubs sur Instagram et Facebook
Les utilisateurs européens d'Instagram ou de Facebook pourraient bientôt payer une redevance pour un abonnement sans publicité, selon une proposition de Meta.
Marre de la publicité sur Facebook et Instagram? Meta proposera bientôt une solution payante, indique le Wall Street Journal. Selon le quotidien américain, qui cite des personnes familières avec le dossier, Meta envisagerait de facturer près de 14 dollars par mois aux utilisateurs européens pour des abonnements sans publicité à ses plateformes.
Sur la version web, Meta ferait payer environ 10 euros (10,46 dollars) par mois pour un compte Facebook ou Instagram, et environ 6 euros pour chaque compte supplémentaire lié. Sur les appareils mobiles, le prix d'un seul compte passerait à environ 13 euros (13,61 dollars), car Meta prendrait en compte les commissions facturées par les boutiques d'applications d'Apple et de Google, selon le Wall Street Journal.
Un porte-parole de Meta a déclaré que l'entreprise explorait "des options pour s'assurer" qu'elle se conformait "aux exigences réglementaires en constante évolution".
Publicités personnalisées
Au début de l'année, l'entreprise de Mark Zuckerberg a été condamnée à une amende de 390 millions d'euros par le commissaire irlandais à la Protection des données et a été prévenue qu'elle ne pouvait pas utiliser la base juridique dite "contractuelle" pour envoyer aux utilisateurs des publicités basées sur leur activité en ligne.
Meta a déclaré ensuite qu'elle avait l'intention de demander aux utilisateurs de l'Union européenne (UE) leur consentement avant d'autoriser les entreprises à cibler la publicité, afin de répondre à un certain nombre d'exigences réglementaires en constante évolution dans la région.
La maison mère de Facebook a maintenant indiqué aux régulateurs européens qu'elle espérait déployer le plan sans publicité, baptisé "subscription no ads" (SNA), pour les utilisateurs en Europe dans les mois à venir.
Un porte-parole de Meta a déclaré au WSJ que l'entreprise croyait aux "services gratuits soutenus par des publicités personnalisées", mais qu'elle explorait "des options pour s'assurer" qu'elle se conformait "aux exigences réglementaires en constante évolution".
Début septembre, le New York Times avait déjà évoqué cette idée, sans fournir de détails sur les prix.
Meta, la Commission irlandaise de protection des données et la Commission européenne n'ont pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters en dehors des heures de bureau.
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