Edito

Les tarifs douaniers de Trump ont renforcé la nécessité d'une nouvelle baisse de taux de la Banque centrale européenne ce jeudi. Ils contraignent, à l'inverse, la Réserve fédérale américaine à prolonger sa pause, au grand dam du locataire de la Maison-Blanche.

La refonte de la stratégie de Wallonie Entreprendre est une première étape. On aimerait maintenant que cette opération vertueuse fasse des émules un peu partout dans la sphère publique wallonne.

En siphonnant la quasi-totalité des bénéfices de Belfius pour financer ses investissements dans la Défense, le gouvernement taille sérieusement dans la stratégie du bancassureur national.

Croire que Donald Trump nous a laissé trois mois de pause dans la guerre commerciale qu’il mène contre le monde entier serait bien naïf. L’Europe peut, et doit tirer son épingle du jeu.

Les taxes douanières massives puis le revirement de Donald Trump nous le montrent: le Président américain veut une victoire par chaos. Pas sûr qu'il contrôle la machine infernale qu'il a lancée.

Le monde n’est pas obligé de suivre le récit que Donald Trump veut tracer pour nous. Les États-Unis peuvent avancer seuls, vers leur destin à l’évidence chaotique. À nous de choisir le nôtre.

Les nouveaux tarifs douaniers dévoilés par le Président américain n’ont pas manqué de plomber les marchés aux quatre coins du monde. Mais c’est bien aux États-Unis que ceux-ci accusent le plus le coup.

Au front douanier lancé mercredi par Trump, s’impose désormais le danger d’une autre frontière au moins aussi délétère pour notre économie: celle de la Chine, dont l’énorme surcapacité de production risque de se détourner sur notre continent.

Face aux tarifs douaniers massifs que Donald Trump s’apprête à lancer ce mercredi, l’Europe doit se montrer unie dans sa musculation. Toute friction rendrait insignifiante son arme de dissuasion.

Donald Trump n’a pas fini de secouer les marchés financiers. C'est la principale leçon de ce premier trimestre de l'année. Pour les investisseurs, il faudra se montrer patient, prudent et avisé. Car les turbulences ne font sans doute que commencer.

Avec les crises polymorphes à ses portes, la Belgique doit faire un choix cornélien: État social ou État martial? Posée ainsi, la question nous mène tout droit dans le mur.

La guerre commerciale du Président américain va lourdement peser de part et d'autre de l'Atlantique. Il y a mieux à faire pour les Européens qu'y jeter aveuglément de l'huile sur le feu.

L'Europe appelle les citoyens à préparer 72h de vivres: oui, une culture de la préparation aux crises est nécessaire, mais elle doit commencer chez les décideurs. Et oublier d'y investir serait une faute.

Après les coups de boutoir de la crise sanitaire, l'assaut de Donald Trump sur la science a écrasé le curseur, en particulier sur le changement climatique. Également en retrait sur ces questions, l'Europe tient, désormais seule, la lanterne du climat.

Le FMI applaudit les réformes structurelles annoncées par l'Arizona. Reste à les concrétiser pour redresser des finances publiques très mal en point et affronter le nouveau contexte géopolitique.